
04/11/2020
Ce post a pour but de parler du silence qui peut s’installer en thérapie quand personne (therapeute ou patient.e) ne peut parler de sujets pourtant centraux dans la vie des personnes qui consultent.
L’idée c’est aussi de se questionner sur ce qu’on aurait intériorisé ou rejeté de ces stéréotypes et donc contre quoi nous nous bagarrons dans la vie mais aussi dans nos espaces thérapeutiques (chez le médecin, chez un.e gyneco, chez un.e psy...?
Comment arrive-t-on à éviter certains sujets comme la race, le genre, la classe ou la sexualité en thérapie ?
Les différences de vécus et de statut entre un.e thérapeutes et une personne qui consulte peuvent avoir un impact sur la relation thérapeutique si: (1) les patient.es ont avoir la perception de pas « matcher » avec leurs thérapeutes ; et surtout si (2) le.la thérapeute n’emmène le sujet, crée un phénomène de silence normatif et donc un tabou. Ce qui peut conduire à un renforcement des anxiétés ou du sentiment de honte des personnes qui consultent.