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05/09/2025

📌 L’HYPOTHYROÏDIE TROP SOUVENT IGNORÉE (7/9)

Et si la thyroïde touchait aussi la vésicule biliaire, le foie… et l’intestin ?
Lorsqu’elle fonctionne au ralenti, la thyroïde peut entraîner une cascade d’effets sur la digestion et le métabolisme.

🫙 Vésicule biliaire & cholestérol
• L’hypothyroïdie est fréquemment associée aux calculs biliaires, en lien avec une hypercholestérolémie.
• Fait étonnant : c’est parfois après une cholécystectomie (ablation de la vésicule) qu’une pathologie thyroïdienne est révélée.
• D’une manière générale, un stress chirurgical ou un traumatisme cervical (coup du lapin) peut décompenser une hypothyroïdie jusque-là silencieuse.

🧬 Foie : enzymes, détox & graisses
• En hypothyroïdie, de nombreuses réactions enzymatiques hépatiques ralentissent : synthèse de protéines (ex. SHBG) et détoxication.
• On peut voir des transaminases anormalement basses… ou, à l’inverse, une souffrance des hépatocytes avec hausse des transaminases en cas de stéatohépatite non alcoolique (NASH), aggravée par l’excès de fructose.
• Des associations ont aussi été publiées entre hypothyroïdie et carcinome hépatocellulaire ou hépatite C chronique (immunité fragilisée).

🌾 Intestin : gluten, muqueuse & vitamine A
• La thyroïdite auto-immune est fréquente chez les patients cœliaques (allergie sévère au gluten). Les recommandations insistent sur le dépistage croisé : penser thyroïde ↔ cœliaque.
• La muqueuse intestinale convertit le bêta-carotène en vitamine A (enzyme BCO1). Les hormones thyroïdiennes accélèrent cette conversion : en hypothyroïdie, le carotène s’accumule → paumes orangées possibles, surtout en contexte de perméabilité intestinale (leaky gut).

🔗 Vitamine B2 (riboflavine) & homocystéine
• La thyroïde active des enzymes qui transforment la riboflavine en FAD (forme active).
• Le FAD intervient notamment dans le recyclage de l’homocystéine : d’où une tendance à l’hyperhomocystéinémie en hypothyroïdie (⚠️ facteur de risque cardio-vasculaire).

✅ À retenir
• Calculs biliaires, anomalies inexpliquées des transaminases, foie gras non alcoolique, paumes orangées, troubles digestifs… pensez à la thyroïde.
• Un bilan ciblé et une prise en charge des causes font souvent la différence.

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02/09/2025

📌 L’HYPOTHYROÏDIE TROP SOUVENT IGNORÉE (6/9)

Saviez-vous que l’hypothyroïdie peut se cacher derrière de nombreux symptômes que l’on attribue souvent à d’autres maladies ?

✅ Douleurs articulaires & rhumatismes
Dès le début du XXᵉ siècle, les médecins avaient déjà remarqué le lien entre insuffisance thyroïdienne et douleurs articulaires de type rhumatoïde. Des études plus récentes montrent même que les personnes souffrant de dysfonctionnements thyroïdiens présentent 3 fois plus de risques de développer une véritable polyarthrite rhumatoïde.

✅ Fibromyalgie
Depuis une vingtaine d’années, plusieurs travaux associent la fibromyalgie à un déficit en T3, l’hormone thyroïdienne active. En 2004, le Journal of Rheumatology confirmait le lien entre fibromyalgie et maladies thyroïdiennes auto-immunes.

✅ Système nerveux & sclérose en plaques (SEP)
Les hormones thyroïdiennes ont un rôle neuroprotecteur. Certains chercheurs estiment que la démyélinisation des neurones (mécanisme central de la SEP) peut être aggravée par une thyroïdite auto-immune. Des études expérimentales montrent que les hormones thyroïdiennes favorisent même la remyélinisation.

✅ Troubles psychiques et cognitifs
Dépression, bipolarité, troubles anxieux, attaques de panique, démence, pertes de mémoire… De nombreuses publications relient directement ces pathologies à l’hypothyroïdie.
👉 Dans le domaine psychiatrique, il est bien connu que les hormones thyroïdiennes peuvent renforcer l’efficacité des antidépresseurs. Certains spécialistes vont même jusqu’à prescrire de la T3 directement dans les cas de dépression sévère.

⚠️ Une question se pose :
Combien de patients reçoivent des antidépresseurs alors qu’ils souffrent en réalité d’une hypothyroïdie non diagnostiquée ?

En médecine, soigner la cause reste toujours plus efficace que de masquer les symptômes. D’où l’importance de ne pas ignorer les signes d’insuffisance thyroïdienne !

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29/08/2025

🦋 L’HYPOTHYROÏDIE TROP SOUVENT IGNORÉE (5/9)

L’hypothyroïdie ne se limite pas à la fatigue et à la prise de poids…
Ses répercussions touchent de nombreux systèmes de l’organisme, parfois de manière insoupçonnée.

❤️ Côté cardiovasculaire
• Elle favorise cholestérol élevé, triglycérides, hyperhomocystéinémie, insulinorésistance.
• Corriger la thyroïde a un effet anti-athérogène reconnu et validé par de nombreuses publications.
• Autre signe méconnu : l’allongement de l’intervalle QT à l’ECG, pouvant alarmer les cardiologues. Ce trouble disparaît… quand on corrige l’hypothyroïdie !

😴 Côté système nerveux
• Somnolence excessive : endormissement partout, sommeil profond de 10-12h, réveil difficile.
• Parfois à l’inverse, sommeil trop léger, hypersensibilité au bruit, et toujours un sommeil non réparateur.
• Le fameux “syndrome du dimanche” : hyperactivité la semaine pour compenser, puis effondrement total le soir ou le week-end.

👂 Côté neurologique et sensoriel
• Troubles auditifs : acouphènes, vertiges, syndrome de Ménière, pertes d’audition.
• Mais aussi des troubles musculaires : crampes, contractures, myalgies, voire élévation des CPK dans le sang.
• Blocages fréquents : torticolis, lumbagos, dorsalgies… souvent résistants, mais qui s’améliorent durablement une fois la thyroïde rééquilibrée.

🔥 Et la fibromyalgie ?
Combien de patients douloureux chroniques portent cette étiquette… alors qu’il s’agit parfois tout simplement d’une hypothyroïdie mal identifiée.

⚠️ Un seul de ces symptômes peut suffire à éveiller le doute. Trop souvent, ils sont traités isolément par spécialité, sans voir le fil conducteur : la thyroïde.

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25/08/2025

🔎 L’HYPOTHYROÏDIE TROP SOUVENT IGNORÉE (4/9)

L’hypothyroïdie peut se manifester de mille façons, parfois très éloignées des “symptômes classiques” comme la fatigue ou la prise de poids. Un seul signe peut déjà éveiller un doute, et plus ils s’accumulent, plus la probabilité d’une insuffisance thyroïdienne augmente. Bien sûr, seul un bilan biologique permet de confirmer le diagnostic.

👉 Rétention d’eau et œdèmes
Bouffissure du visage, poches sous les yeux, paupières gonflées au réveil, doigts boudinés, chevilles enflées… Ces signes sont fréquents et traduisent moins une faiblesse rénale qu’un problème métabolique : sans l’hormone T3, les graisses et déchets métaboliques sont mal brûlés, ce qui perturbe la circulation et favorise ces gonflements.

👉 Syndromes canalaires
Chez de nombreux patients, l’hypothyroïdie entraîne des compressions nerveuses dans de petits canaux anatomiques. Le plus connu est le syndrome du canal carpien, où les mains s’endorment la nuit. Une opération chirurgicale est souvent proposée… alors qu’un simple rééquilibrage thyroïdien suffit, dans la majorité des cas, à faire disparaître le problème.

👉 Cholestérol élevé
L’hypercholestérolémie est un autre classique de l’hypothyroïdie. Trop souvent, on traite ce symptôme par statines, alors qu’une correction de la fonction thyroïdienne normalise le cholestérol dans la plupart des cas, surtout si l’alimentation est améliorée.

👉 Cœur et vaisseaux sanguins
L’hypothyroïdie favorise l’athérosclérose, les coronaropathies et l’hypertension artérielle. Fait intéressant : la pression diastolique (la plus basse, mesurée au repos) est la plus souvent touchée. Les mécanismes en cause sont multiples : excès de cholestérol et de triglycérides, rétention d’eau, accumulation d’homocystéine… autant de facteurs de risque cardiovasculaire.

👉 Dérèglements du sucre
Un manque d’hormones thyroïdiennes peut aussi provoquer une hypertriglycéridémie (trop de triglycérides issus des sucres et féculents) et favoriser, chez certains, l’apparition d’un diabète de type 2. À l’inverse, les hypoglycémies sont fréquentes : faim soudaine, faiblesse, coups de fatigue. Attention : ce n’est pas une raison pour se jeter sur les sucres rapides ou les féculents pris seuls ! Une poignée d’amandes, de noix, ou même une boîte de sardines apportent une solution plus stable et durable.

⚠️ Ces signes, pris isolément ou ensemble, méritent d’être pris au sérieux. Trop souvent, ils sont attribués à d’autres causes alors qu’ils peuvent refléter une hypothyroïdie sous-jacente.

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19/08/2025

🔎 L’hypothyroïdie trop souvent ignorée (3/9)

Après la peau, parlons aujourd’hui des phanères : cheveux, ongles et poils. Ces indicateurs souvent négligés peuvent révéler une thyroïde qui fonctionne au ralenti.

💇 Cheveux :
• Perte diffuse sur tout le cuir chevelu (contrairement à la calvitie androgénétique, localisée).
• Possibles plaques sans cheveux (pelade) en lien avec une thyroïdite auto-immune.
• Texture sèche, cassante, terne.

👁️ Poils / cils / sourcils :
• Chute de la partie externe des sourcils = signe très spécifique d’hypothyroïdie.

💅 Ongles :
• Cassants, fendillés, dédoublés, secs.
• Fragilisation aggravée par de nombreux déficits nutritionnels (calcium, zinc, vitamines, acides gras…).

🔴 Lien avec l’anémie :
• Les hormones thyroïdiennes stimulent la production d’EPO (érythropoïétine), indispensable à la fabrication des globules rouges.
• Hypothyroïdie = anémie fréquente, aggravée par un déficit en fer, accentuant la fatigue.

💧 Lien avec les reins :
• L’hypothyroïdie peut réduire la fonction rénale, parfois réversible si le diagnostic est fait à temps.
• Ce lien reste trop souvent ignoré car les spécialistes ne « croisent » pas leurs observations (thyroïdologues vs néphrologues).

👉 En résumé :
Cheveux, ongles, poils, anémie, reins… autant de signaux que notre thyroïde mérite plus d’attention qu’on ne le pense.

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17/08/2025

📌 L’HYPOTHYROÏDIE TROP SOUVENT IGNORÉE (2/9)

Saviez-vous qu’une hypothyroïdie peut se cacher derrière de nombreux symptômes digestifs, métaboliques… et même cutanés ?

⚠️ Un seul symptôme peut suffire à éveiller la suspicion !

👉 Au niveau digestif
• Constipation (vue en détail dans la partie 1)
• Transit ralenti : difficultés à avaler (dysphagie), reflux (« brûlant »), digestion lente, nausées
• Baisse des sucs digestifs : moins d’acide gastrique, moins d’enzymes pancréatiques

👉 Au niveau du poids
• Oui, il peut y avoir prise de poids et obésité
• Mais parfois, poids normal ou perte de poids (manque d’appétit lié à la baisse de T3 et de ghréline)
• Ralentissement du péristaltisme + impact direct des hormones thyroïdiennes sur les os et les muscles
👉 Au niveau osseux
• Consolidation plus lente des fractures
• Risque fracturaire accru chez les hypothyroïdiens (aussi sérieux que l’ostéoporose de l’hyperthyroïdie)

👉 Au niveau cutané
• Sécheresse de peau (eczéma, psoriasis) : un signe typique !
• Mais aussi : melasma, vitiligo, syndrome de Sjögren, acné, hirsutisme, urticaire chronique, lichen, rosacée, granulome annulaire, maladies bulleuses, etc.

🔎 En bref : l’hypothyroïdie est bien plus fréquente qu’on ne le croit et ses symptômes sont multiples.

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14/08/2025

⚠️ L’HYPOTHYROÏDIE TROP SOUVENT IGNORÉE (1/9) ⚠️

Saviez-vous qu’un simple coup d’œil au bas du cou peut déjà donner de précieuses informations ?
🔍 Gonflement suspect = goitre ou nodule ? Une échographie permet de mesurer le volume de la thyroïde :
✅ Normal : 3 à 9 ml par lobe
📈 > 9 ml : goitre
📉 < 3 ml : hypotrophie

💡 Le goitre n’est pas réservé à l’hypothyroïdie : il peut aussi signaler une hyperthyroïdie. Mais dans de nombreux cas, il traduit un effort de la glande pour compenser une production hormonale insuffisante.

🌡 Indice simple : prenez votre température au réveil (sous la langue, avant de bouger)

< 36,3°C le matin ou < 36,8°C le soir ➡️ la piste hypothyroïdie doit être explorée.

🚨 Symptôme digestif clé : la constipation

Si vous êtes constipé(e) de façon chronique, pensez à faire vérifier votre thyroïde !
❌ Selles rares (pas tous les jours)
❌ Trop dures, difficiles à évacuer
❌ Sensation d’évacuation incomplète

Cas extrêmes déjà vus : 1 selle par semaine… ou par mois 😱
Ces situations augmentent le risque de cancer du côlon, cancer du sein, calculs biliaires, et favorisent la dysbiose intestinale.

💡 Parfois, la constipation alterne avec des diarrhées liées à l’irritation des selles stagnantes.

📉 Tout le tube digestif peut être ralenti :

Transit œsophagien lent

Vidange gastrique différée

Digestion lourde et lente après les repas

📎 Plus d’infos et diapos sur la conférence « Thyroïde » ici :
🌐 www.gmouton.com → Rubrique « Conferences » → « Functional Hormonology » → « Thyroid »

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11/08/2025

🚫 Les xéno-œstrogènes : ces faux œstrogènes qui menacent notre santé

Saviez-vous que certaines molécules chimiques imitent l’action de nos hormones et perturbent notre équilibre ?
Ces xéno-œstrogènes, ou “œstrogène-like”, sont partout : dans l’air, l’alimentation, les cosmétiques… et ils peuvent contribuer à des troubles comme le syndrome des ovaires polykystiques, la baisse de fertilité ou un développement mammaire précoce.
🛑 Parmi les plus préoccupants :
• PFOA et PFOS → présents dans certains revêtements anti-adhésifs (poêles Téflon®), liés à la baisse de spermatozoïdes
• Phtalates (DEHP) → cosmétiques, plastiques souples
• Bisphénol A → plastiques alimentaires, peut favoriser les kystes ovariens
• Propoxur → insecticide utilisé dans certains colliers anti-puces/tiques
• Propyl gallate → additif pour stabiliser les graisses, présent dans certains aliments et cosmétiques
• 4-hexylresorcinol → conservateur pour crustacés, shampoings, crèmes, pastilles
💡 Le réflexe santé :
Lisez les étiquettes, limitez les emballages plastiques et privilégiez des produits sans ces composants.
Pour en savoir plus et accéder à mes autres articles sur les perturbateurs endocriniens 👉 www.gmouton.com

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04/08/2025

⚠️ PERTURBATEURS ENDOCRINIENS & OBÉSITÉ : UN LIEN TROP SOUS-ESTIMÉ

On parle souvent de sucre, de sédentarité ou d’ultra-transformés… mais saviez-vous que certaines substances chimiques favorisent directement l’obésité ?
On les appelle les obésogènes. Ils dérèglent notre équilibre hormonal — en particulier chez les jeunes — et s’accumulent partout dans notre environnement.

🧪 1. Le bisphénol-A (BPA)
✅ Une étude chinoise (2013) montre un lien direct entre BPA et obésité chez les jeunes filles.
📍 Où le trouve-t-on ?
• Plastiques (biberons, Tupperware®, gobelets, micro-ondes, bouteilles d’eau au soleil…)
• Vernis de boîtes de conserve et de canettes (tomates, sodas…)
• Tickets de caisse, reçus CB (pénètre par la peau — danger pour les caissières !)

🧴 2. Les phtalates (DEHP, DINP, DBP, etc.)
✅ Implication prouvée dans :
• L’obésité infantile
• Le diabète de type II
• La résistance à l’insuline
📍 Où les trouve-t-on ?
• Jouets, sucettes, plastiques alimentaires
• Cosmétiques (vernis, déo, shampoings, parfums « à la fragrance »…)
• Matériel médical, revêtements de sol, colles, rideaux de do**he, etc.

⚓ 3. Les organoétains (TBT…)
❗Polluants marins puissants, interdits sur les coques de bateaux depuis 2003.
➡️ Encore présents dans :
• Insecticides, fongicides, PVC, bois, textiles, verres…
• Leurs effets obésogènes sont prouvés chez l’animal (pas encore chez l’humain… mais pour combien de temps ?)

☣ 4. Dioxines & PCBs
✅ Déjà dénoncés pour leur impact sur la thyroïde
➡️ Mais aussi impliqués dans :
• L’obésité abdominale
• Le syndrome métabolique
• Le diabète de type II

💡 Que faire ?
✔️ Limiter les plastiques chauffés ou acides
✔️ Éviter les produits aux parfums « synthétiques »
✔️ Choisir des cosmétiques sans phtalates
✔️ Éviter le contact fréquent avec les tickets thermiques
✔️ Détoxifier l’environnement et renforcer le foie & les émonctoires

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02/08/2025

💊 LA LOURDE FACTURE DE L’ANTIBIOTHÉRAPIE EXCESSIVE

Pourquoi l’obésité progresse-t-elle autant ?
On pense à la malbouffe, à la sédentarité, au sucre… mais et si les antibiotiques jouaient aussi un rôle majeur ?

🦠 Les antibiotiques et notre flore intestinale
Des chercheurs ont mis en lumière un groupe de micro-organismes intestinaux particuliers, les archées méthanogènes – en particulier Methanobrevibacter smithii.
Cette espèce, très répandue dans notre intestin, produit du méthane et favorise l’absorption des nutriments → donc la prise de poids.

🚨 Trois faits majeurs à connaître :
1️⃣ En 2009, on identifie M. smithii comme ultra-présent dans l’intestin humain.
2️⃣ En 2011, des chercheurs de Marseille démontrent que ces archées sont hautement résistantes aux antibiotiques.
3️⃣ En 2013, le Cedars-Sinai Medical Center (Los Angeles) établit un lien direct entre M. smithii, un IMC élevé et une masse grasse accrue.
🧬 Résultat : à force d’antibiotiques, on sélectionne des micro-organismes qui boostent notre capacité à stocker des calories.

🐄 Le parallèle avec l’élevage industriel
Les éleveurs utilisent les antibiotiques depuis longtemps pour… faire grossir le bétail.
C’est interdit aujourd’hui chez les animaux dans de nombreux pays.
Mais chez les humains, rien ne freine l’abus : rhumes, infections bénignes, prescriptions systématiques…

⚠️ Un risque évolutif ?
À force de perturber notre flore intestinale :
• Nous modifions notre capacité d’absorption énergétique
• Nous altérons notre métabolisme
• Et nous changeons peut-être l’évolution de notre espèce...

💡 En médecine fonctionnelle, il est essentiel de préserver notre écosystème intestinal.
Les antibiotiques ne sont ni anodins, ni sans conséquence.

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01/08/2025

🌸 LES CONTROVERSES RELATIVES À LA MÉNOPAUSE (2/2)

👎 Le Traitement Hormonal Substitutif (THS) classique est souvent contesté :

Il associe des œstrogènes non humains à de la progestérone synthétique

Il est lié à un risque accru de cancer du sein

La tibolone, encore plus problématique, devrait même être retirée du marché vu ses effets cancérigènes démontrés !

🧠 Alors, que proposer aux femmes qui souffrent de :

• Bouffées de chaleur et insomnie
• Sécheresse vaginale
• Fatigue, moral en berne, mémoire altérée
• Ostéoporose, yeux secs, cystites fréquentes…

➡️ Une approche fonctionnelle et physiologique, basée sur un bilan hormonal individuel et une correction personnalisée.
✅ Ce que nous privilégions :

✔️ Œstradiol et progestérone bio-identiques
✔️ Gel ou patch transdermique, pour éviter le foie (≠ voie orale)
✔️ Ajustement progressif des dosages sur base des effets ressentis et des contrôles sanguins

🧬 Pas un THS !
Mais une correction sur-mesure, respectueuse de la physiologie féminine.

💡 Saviez-vous que certaines femmes souffrent aussi de :

Sécheresse de la muqueuse intestinale

Syndrome de l’intestin perméable (leaky gut)

Malabsorption des vitamines liposolubles
… à cause de ce déficit hormonal post-ménopause ?

🙌 Une approche durable

Contrairement au THS classique, ces traitements n’ont pas besoin d’être arrêtés au bout de quelques années :
Ils peuvent être poursuivis aussi longtemps que nécessaire, tant qu’ils sont bien tolérés et bénéfiques.

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28/07/2025

🌸 MÉNOPAUSE & HORMONES : BRISONS LES IDÉES REÇUES (1/2)

Non, les hormones sexuelles ne disparaissent pas totalement après la ménopause !
👉 Même après l’arrêt des règles, les femmes continuent à produire de faibles doses d’œstradiol et de progestérone, principalement via les glandes surrénales — à condition que celles-ci fonctionnent bien.
Ces hormones sont essentielles au bien-être :
✅ L’œstradiol dynamise, redonne le moral, aide à démarrer la journée.
✅ La progestérone apaise, favorise un bon sommeil.
🔁 Sans ce minimum hormonal naturel, le rythme circadien se dérègle :
fatigue constante le jour, agitation ou insomnie la nuit…

⚠️ Le problème ?
Les approches médicales classiques ignorent ces subtilités physiologiques.
Par exemple, le NHS britannique se contente d’indiquer que le taux d’œstradiol est "inférieur à la norme", sans chiffre précis, rendant toute évaluation de traitement impossible.

💊 Et que penser du THS (Traitement Hormonal Substitutif) ?
Depuis l’étude WHI (2002-2004), il traîne une mauvaise réputation, à juste titre :
❌ Œstrogènes de jument (non humains)
❌ Progestérone artificielle
❌ Voie orale (digestive)
❌ Dosages fixes pour toutes
➡️ Résultat : risques accrus de cancer et d’AVC.
« Un triple non-sens », selon le Dr Georges Mouton :
💉 Pas de personnalisation
🔬 Hormones non humaines
⚠️ Voie digestive néfaste

🧬 La médecine fonctionnelle, elle, propose une approche individualisée et respectueuse du corps féminin.
📌 À suivre : la 2e partie très bientôt !

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