30/09/2025
Si tu touches à une expérience de désidentification : la figure de « Toi », avec ses histoires, ses blessures, ses conditionnements, s’efface comme un vêtement trop étroit. Et parfois, cela peut advenir si lentement que cela peut passer presqu'inaperçu. Et ce qu’il reste, ce n’est pas un vide inquiétant mais une légèreté impersonnelle, une vie qui se vit à travers toi.
L’aspect fonctionnel continue : le corps marche, les réflexes répondent, les habitudes se jouent.
Mais le « moi-propriétaire » n’est plus là pour revendiquer : « c’est moi qui fais ».
Alors la vie devient expérience pure, simple, comme une fleur qui s’ouvre au soleil sans se dire : « je suis la fleur X ou Y ».
Tu ressens un soulagement corporel, une détente est là. Ce que tu goûtes, c’est l’absence de poids. Parce que le poids, ce n’était jamais les actes en eux-mêmes, mais la croyance qu’« un moi » devait les porter, les contrôler, les justifier.
Il se peut que tu trouves cela très curieux au début… et en même temps d’une grande douceur. Une évidence simple : ça vit, à travers toi.
Après cette réalité, le vrai chemin commence....