Emmanuelle Sardou - Hypnose Créative

Emmanuelle Sardou - Hypnose Créative Accompagnement et coaching : scénaristes, auteurs, comédiens, artistes, créateurs.

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10/09/2024

Où va se nicher la position haute ?

Je reçois en supervision des hypnos qui ont déjà quelques années d’expérience, avec parfois des formations initiales différentes – coach, psychologue ou psychiatre. Ce sont des personnes intelligentes (forcément, elles m’ont choisie comme superviseuse haha), sensibles et talentueuses.
Pourtant une difficulté revient de façon quasi systématique : le fait qu’à un moment, on arrive sur des « JE DOIS » :

- Etre efficace
- Savoir combien de temps / de séances ça va prendre
- Savoir quoi faire
- Savoir par quoi commencer / sur quoi travailler
- Faire de l’hypnose dès la première séance

Sinon quoi ? Sinon : je ne me sens pas légitime, ou efficace, ou performante, ou j’ai peur que la cliente ne soit pas satisfaite. Et si c’était un défaut de position basse et tri sur l’autre ? Je m’explique :

Je dois être efficace.
C’est quoi ? C’est proposer rapidement un changement visible.
Et si être efficace c’était l’inverse ? Ralentir, ne pas vouloir plus et plus vite que l’autre ?
Prendre le temps d’offrir cette chose si précieuse et rare : de l’écoute et de l’attention ?
Et si je pousse à peine le bouchon, si ça pouvait être de dire « Je ne vais pas répondre à votre demande maintenant (parce que si je le fais je vais devenir une partie du problème) ? Finalement : qui décide de ce qui est efficace ? Moi ou ma cliente ?

Je dois savoir combien de temps.
Mais comment savoir ? « Oui mais la cliente, elle me paie. » - Oui, et ? C’est son argent. Sa décision. Son choix. Et puisque cette question arrive souvent à la première séance, voire à la prise de rendez-vous, croyez-vous vraiment avoir tous les éléments pour pouvoir répondre ? Comment être alignée avec le fait de ne pas savoir ? Et s’il suffisait de poser la question ? Tout simple : « d’après vous, vous avez besoin de combien de temps ? »

Je dois savoir quoi faire.
Comme s’il n’y avait chaque fois qu’une possibilité. Nous avons des tas de techniques, protocoles, trames, outils, grilles de lecture. Comme disait un de mes formateurs, tout marche avec tout (même si on ne va pas régler un psychotrauma avec une désactivation d’ancre, mais c’est une autre histoire).
Pourquoi prendre seule la responsabilité de « savoir quoi faire » ? Là encore, il est possible de proposer, de décrire, d’évoquer : « On pourrait travailler de telle façon, ou encore comme ça, ou comme ça. Qu’est-ce qui vous parle le plus ? »

Je dois savoir sur quoi travailler.
Pourquoi serait-ce à nous de décider ? Qu’est-ce qui vous fait croire que vous sauriez mieux que votre cliente ce qui est bon pour elle ici et maintenant ? Bien sûr il y a toutes les compétences que vous avez, qui vous permettent par exemple de savoir qu’avec certaines personnes, il faut prendre le temps de créer de la sécurité avant toute chose, ou qu’il va falloir assouplir certaines croyances. Mais pourquoi devriez-vous savoir à la place de l’autre ce qui est prioritaire pour elle ? Pourquoi ne pas lui demander ? Par exemple : « Vous avez parlé de plein de choses, par quoi voulez-vous commencer ? » ou encore « Imaginez, on travaille ensemble et dans quelques heures, quelques jours, il y a quelque chose qui a changé. Pas spectaculaire, un petit truc concret qui vous fait sentir que vous allez dans le bon sens. Ce serait quoi ? »

Poser ces questions a de nombreux avantages.
Ça enlève la charge de la responsabilité de tous les choix et décisions de la séance. Nous sommes une force de proposition, nous déployons notre savoir-faire en fonction des choix et décisions de nos clientes. (Et entre nous, ça libère aussi de ce truc de toute-puissance qui traîne dans les coins, ça rapetisse le grand « S » sur le maillot bleu et ça détend. :)

Toutes ces questions qu’on ne pose pas ou qu’on n’ose pas poser parce qu’on « devrait savoir » sont typiquement des questions de position basse : je ne sais pas pour l’autre.

Et il n’y a pas que pour nous que c’est important. Pour nos clientes aussi.
Ces questions leur suggèrent qu’elles sont parties prenantes, qu’elles font le chemin avec vous. NOUS leur donnons les moyens d’avancer, ELLES décident de la direction, du rythme, du véhicule.
Nos questions les engagent à co-créer les séances avec nous.

C’est particulièrement utile avec des profils du genre référence externe-passives et négatives, type « Je suis venue parce qu’on m’a dit que ça marchait mais je n’y crois pas et je pense que je suis résistante ». Avec ces profils, si vous ne prenez pas le temps nécessaire pour qu’elles s’engagent et décident de vous faire confiance, vous allez droit dans le mur.

Toutes ces questions qu’on peut poser – qu’on devrait poser - sont autant d’autorisations et d’apprentissages pour nos clientes, et il me semble que ces questions sont, en soi, thérapeutiques : pour y répondre, vos clientes doivent être attentives à
- ce qu’elles ressentent,
- ce dont elles ont besoin,
- de quelle façon elles en ont besoin,
- par où elles veulent que ça commence,
- et comment elles ont envie que ça continue,
- etc. etc.

Ces questions nous renvoient aussi directement liées à l’idée ericksonienne selon laquelle nos clients ont toutes les ressources nécessaires.
Autrement dit, elles suggèrent à nos clientes qu’elles savent mieux que quiconque ce dont elles ont besoin. Laisser ces questions résonner, tenter d’y répondre au plus juste (même si c’est blanc un jour et noir un autre), est un apprentissage en termes de connaissance de soi, d’attention et d’écoute de soi, de responsabilisation vis-à-vis de leur transformation, de leur mieux-être. Poser ces questions suppose que nous avons confiance dans leur capacité à y répondre.
Ce qui peut être sacrément efficace. Non ?

2022, Same player shoot again !
02/02/2022

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Nouvelle année, nouveau projet ! Avec Stéphane Wioland, nous lançons une supervision en hypnose. Un dimanche par mois, 8...
19/01/2021

Nouvelle année, nouveau projet !

Avec Stéphane Wioland, nous lançons une supervision en hypnose. Un dimanche par mois, 8 personnes.

Tout est dans la vidéo.
https://youtu.be/xKOKViqGr5s
Vous pouvez vous inscrire dans la description de la vidéo.

Tadaaaaa ! https://emmanuelle-sardou.com
29/08/2020

Tadaaaaa !

https://emmanuelle-sardou.com

Scénariste ? Exprimez pleinement votre talent malgré les contraintes d’un métier exigeant. Créativité Vous connaissez l’angoisse de la page blanche ? Légitimité Syndrome de l’imposteur, peur du rejet et du regard des autres... Rigueur Procrastination et gestion des dead-lines, exigence,...

Merci Mylène :) "J’ai eu l’immense privilège de travailler 5 jours durant en résidence d’artistes avec Emmanuelle.Dans s...
18/08/2020

Merci Mylène :)

"J’ai eu l’immense privilège de travailler 5 jours durant en résidence d’artistes avec Emmanuelle.

Dans son livre « Comme par magie », Elisabeth Gilbert écrit : "L’univers enfouit profondément en nous des pépites singulières puis il attend de voir si nous serons capables de les trouver."
Je partais avec l’objectif de rapporter de mon voyage une … deux… voire trois pépites grand maxima : sonder mon envie d’ écriture de spectacle, explorer différentes thématiques possibles, et puis éventuellement, comme ça en arrière-plan, stimuler mon cœur à l’ouvrage…

Je suis remontée à la surface de cette profonde exploration riche de ces trois-là, et de tant d’autres.
• La plus belle, la plus incroyable : un plaisir immense et constant à l’ouvrage : Wouahhhh !!!
• Une pépite extrêmement précieuse : j’ai appris à chercher, à travailler à partir d’un endroit de moi plus vivant, plus sensible, plus dense, plus intelligent… ce que les praticiens en hypnose appellent dans leur jargon EMC (Etat Modifié de Conscience - écrit comme ça, ça n'a l’air de rien, mais dans le vécu, le ressenti, l’éprouvé et donc la créativité : ça change absolument tout !)
• J’ai trouvé une pépite à peine enfouie… Là tout près, à portée de corps et de cœur, et stimulable à l’infini : LA JOIE !!!

La présence Ô combien attentive, acérée, constructive d’Emma, conjuguée à une boîte à outils bien fournie de son expérience de maître-praticienne en hypnose, de scénariste et d’artiste, - contes, rêve éveillé dirigé, mise en transe , grande variété d’exercices - m’ont aidée à dépasser des limites, à me rendre disponible à ma créativité, et à réveiller un appétit gourmand de travail !!! Merci !!!"

Mylène Lormier, comédienne, metteur en scène , pédagogue.

25/02/2019
15/01/2019

A mes clients / clientes que ça concerne.
Avec

Tiens ça me rappelle quelqu'un… Tiens ça me rappelle presque tout le monde. Tiens ça me rappelle mon enfance. Tiens ça m...
04/09/2018

Tiens ça me rappelle quelqu'un…
Tiens ça me rappelle presque tout le monde.
Tiens ça me rappelle mon enfance.
Tiens ça me rappelle qu'en libérant cette petite fille dedans,
j'ai retrouvé une énergie, une force et une créativité que j'avais oublié que j'avais.
Tiens ça me rappelle de faire encore et toujours attention aux mots que je prononce, pour qu'ils ne s'en deviennent pas maux.
La communication hypnotique ? Une question de santé mentale :)

29/06/2018

Ça va mieux en le disant, non ? :)

Ben oui, what else ?
15/03/2018

Ben oui, what else ?

La composition chimique des larmes change en fonction de la raison pour laquelle elles coulent… C'est beau non ?
05/03/2018

La composition chimique des larmes change en fonction de la raison pour laquelle elles coulent… C'est beau non ?

L’analyse des larmes au microscope révèle un fait étonnant

Tristesse, déception, joie, compassion…elles peuvent être provoquées par un très large panel d’émotions. Et si elles semblent toutes identiques, formées des mêmes composants (chlorure de sodium, enzymes, ou encore lipides), la photographe américaine Rose-Lynn Fisher les a examinées au microscope et a démontré que leur topographie diffère en réalité selon la raison qui les a fait couler.

Époustouflant 😮😮


Crédit:
Rose-Lynn Fisher is an artist from Los Angeles Her series,The Topography of Tears is a study of human tears that she photographed through an optical microscope, and has been published as a book. http://rose-lynnfisher.com/tears.html

https://www.smithsonianmag.com/science-nature/the-microscopic-structures-of-dried-human-tears-180947766/

Adresse

12 Rue Crespin Du Gast
Paris
75011

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