Psychothérapie - Sexologie - Paris Bourse

Psychothérapie - Sexologie - Paris  Bourse thérapeute conjugal, diplômée en psycho-sexologie /// consultation en couple ou individuelle. Addictologue par l'hypnose Vous n’êtes pas seul(e)!

J’interviens afin de favoriser une meilleure compréhension de ce qui se passe en vous

Aider à dénouer la problématique, pour regagner confiance, réassurance, apaiser ces symptômes, et retrouver progressivement un mieux-être, une sexualité satisfaisante. J’accompagne les personnes dans le travail de verbalisation de leur vécu, leur permettant de progressivement restituer et comprendre l’origine de leurs troubles. Prendre contact… C’est accomplir la moitié du chemin. Ma démarche : expliquer, dédramatiser, rassurer, démystifier.Tout travail de thérapie est subordonné à un entretien préliminaire à mon cabinet ou par téléphone 06 60 25 93 12

Possibilités de  consultations en ligne avec l’application Zoom et WhatsApp.
12/04/2020

Possibilités de consultations en ligne avec l’application Zoom et WhatsApp.

Sexologue clinicienne et thérapeute à Paris 75002 Difficultés de désir de plaisir douleurs vaginismes troubles de l'érection éjaculation précoce

12/04/2020

Alors que le confinement impose une expérience inédite dans l'histoire des relations de couple, susceptible de créer de l'éloignement ou du rapprochement, que l'on soit confiné ensemble ou à distance, comment mieux s'aimer pendant le confinement et en sortir plus renforcés que jamais ?

03/04/2020

Bonjour,
La santé, et le bien-être de ma patientèle est au cœur de mes priorités et préoccupations. Pour combattre ce Virus, restons unis pour préserver votre santé et celle de vos proches.
Par solidarité et responsabilité, j’adapte les mesures prises par les Autorités Sanitaires et adopte le bon comportement :
Restons chez nous.
consultation via whatsapp ou Skype. N’hésitez pas à me contacter par sms pour mettre en place une consultation à distance.
Merci de votre confiance.

Un clin d'oeil à toutes les femmes.  😘😍
09/03/2018

Un clin d'oeil à toutes les femmes.
😘😍

La réalisation des « Passantes », poème écrit par Antoine Pol et mis en chanson par Georges Brassens en 1972 a été confiée à Charlotte Abramow, jeune réalisa...

19/12/2016

POUR QUI, COMMENT SE DEROULE UNE SEANCE D'HYPNOSE ?

L’hypnose est un état de relaxation profonde, entre éveil et sommeil, utilisé en thérapie pour se libérer de l’addiction au tabac, perdre du poids ou encore se soulager du stress.
Qu’est-ce que l’hypnose ?

L’hypnose est un état naturel de sommeil éveillé dans lequel la personne hypnotisée se trouve totalement relaxée, déconnectée de l’extérieur, comme lorsqu’elle regarde un film captivant. On utilise cet état en psychiatrie, afin d’accéder plus facilement à l’inconscient, de contourner les blocages et de faire ressurgir certains problèmes liés à l’enfance. L’hypnose serait donc un amplificateur et un accélérateur de thérapie. L’objectif d’une séance d’hypnose est donc d’atteindre l’inconscient et de dévoiler un éventuel traumatisme ancien, refoulé mais provoquant des troubles psychiques tels que des comportements anxieux ou phobiques.

Pour qui ?

De plus en plus utilisée en psychothérapie, et même si les mécanismes d’actions n’en sont pas connus, l’hypnose est un outil apparemment efficace pour se libérer de nombreux troubles. Les indications courantes sont surtout psychologiques et psychosomatiques : arrêt du tabac, perte de poids, angoisses, névroses, stress, énurésie, insomnie, phobies, traumatismes, tocs (troubles obsessionnels compulsifs), timidité mais aussi développement personnel. Enfants et étudiants qui manquent de confiance en eux avant un examen peuvent également en bénéficier.
L’hypnose peut aussi être utilisée en psychothérapie brève.

Comment se déroule une séance ?

Il existe deux écoles. La première, celle de Freud, traditionnelle se base sur la suggestion. Le patient subit des injonctions verbales (« dormez ! »), visuelles et corporelles. Cette technique part du postulat que si l’on suggère à un patient de guérir, il peut guérir. Cette méthode est parfois efficace mais elle est éphémère.
L’hypnose Ericksonnienne, elle, n’est pas suggestive, mais une participation active du patient. Une séance d’hypnose se déroule sous la forme d’une conversation simple où le patient est dans un état de profonde relaxation et accède peu à peu à son inconscient, librement. Le thérapeute entretient la conversation en utilisant des métaphores et des symboles et amène progressivement le patient à trouver lui-même des solutions à ses problèmes. Cette école d’hypnose est respectueuse des valeurs d’un patient ; elle est beaucoup plus efficace que la précédente.

Combien ça coûte ?

Les prix varient jusqu'à 100 € pour une séance d’une heure. Cinq à six séances sont parfois nécessaires, selon les problèmes à traiter.

Cependant, l’hypnose n'est encadrée d'aucune législation. Renseignez-vous sur les compétences professionnelles du thérapeute qui la propose. Vous pouvez aussi consulter l’institut français d’hypnose http://www.hypnose.fr/.

Y a-t-il un danger ?

L’hypnose évoque une sorte de pouvoir de celui qui l’utilise sur son patient. A tort. En effet, pas d’inquiétude, notre cerveau possède des sécurités qui nous empêchent d’agir contre nos valeurs. L’influence de l’hypnose n’est pas toute puissante.

Au feminin
Sophie Fleury

11/12/2016

PEUR DE S'ENGAGER DANS UNE RELATION : L'HYPNOSE PEUT CHANGER LA VIE

Bon nombre de personnes vivent avec la peur de s’engager dans une relation. À l’ère actuelle, ère de consommation rapide et d’accessibilité à tout grâce au réseau Internet, on ira même jusqu’à dire qu’il s’agit de l’un des « fléaux » des sociétés modernes. Bien que la peur de l’engagement peut se manifester dans plusieurs sphères de la vie d’un individu, la crainte de s’engager dans une relation amoureuse, comme celle de s’engager dans une amitié, a des répercussions concrètes, car ses effets touchent directement « l’autre », ici le partenaire, dans ses sentiments et perceptions.

Voyons quels sont les origines les plus courantes de cette peur et les aspects sur lesquels le sujet doit se focaliser pour s’en sortir.

L’enfance de la peur

Dans de nombreux cas, la peur de s’engager dans une relation a pour source le vécu de l’individu, le plus souvent son enfance. Plusieurs d’entre nous avons subi le désagrément et la souffrance de voir nos parents se séparer ou divorcer alors que nous étions encore jeunes. La rupture, cassure parfois aussi nette que du verre brisé dans la vie d’un enfant, lui fait parfois plus de mal qu’au couple qui se sépare. Et il en garde parfois longtemps des séquelles, la programmation inconsciente s’immisçant dans son esprit que « toute relation est vouée à l’échec ». Chez ces personnes, une fois l’enfance passée, le traumatisme se fait ressentir dès qu’il est question d’engagement amoureux…, cela nuisant à leurs relations interpersonnelles et conjugales, si elles arrivent à en tisser et en maintenir. Ces individus tourmentés cherchent inconsciemment à éviter à tout prix de souffrir de nouveau : vivre une rupture serait pour eux de replonger dans le passé, de souffrir autant ou davantage qu’avant, en plus de voir maintenant leur égo meurtri.

Un problème d’engagement peut aussi être né à la suite d’une blessure d’abandon. Par exemple, la souffrance qu’a vécue l’enfant dont le père a fui le foyer familial alors qu’il était encore très jeune, ou encore celle du bambin dont la mère est tombée gravement malade. Car ces parents ont cessé subitement de satisfaire les besoins affectifs de leur enfant, celui-ci a subi une blessure d’abandon. Puis, à l’âge adulte, il peut inconsciemment avoir tendance à fuir les « relations d’attachement » – relations où il y a risque pour lui d’être blessé de manière semblable à ce qu’il a vécu dans le passé; être abandonné, rejeté, laissé derrière.
Échec et… rate

L’angoisse d’éviter l’engagement peut aussi avoir sa source en le perfectionnisme ou l’idéalisme d’une personne. Hé oui! Certaines personnes ont en effet tendance à s’investir outre mesure dans une aventure qui devrait, selon eux, les mener exactement au conte de fées, à ce qu’ils avaient toujours imaginé, puis à mettre subitement les freins. Ils rêvent et fantasment d’une relation parfaite à la tournure de film romantique hollywoodien. Et lorsque la « relation » dans laquelle ils se trouvent ne se déroule pas selon leurs plans, selon le scénario idéal, ou lorsque la vie et ses lourdes évidences les rappellent à la réalité…, que la peur de l’échec vient les hanter, le doute s’installe et souvent… Coupez! On arrête tout… Pour éviter, pour se protéger d’une rupture qui ferait terriblement mal, on stoppe les choses : « Je préfère être légèrement déçu (déçue) maintenant que de m’effondrer plus t**d… » Ce type de comportement mène aussi à attendre perpétuellement « la bonne personne »; le désir de ressentir une certitude absolue, celui de s’investir seulement dans ce qui correspond à ses critères de perfection et la peur de passer à côté de quelqu’un « de mieux » les condamnent à s’enliser davantage dans l’attente, l’illusion et inévitablement, la déception. Évidemment, l’individu qui a un tel comportement subit sa propre déception, mais également celle de l’autre, ses partenaires étant toujours et encore laissés… derrière.
Prison d’hier

D’autres personnes ont simplement peur de se sentir prisonniers au sein de la relation. Ces gens ont possiblement vécu des relations étouffantes ou dans lesquelles ils ont beaucoup souffert pour des raisons diverses. Ils craignent de perdre « leur liberté » s’ils s’engagent de nouveau dans une relation amoureuse. Ou peut-être, au cours de l’enfance, ont-ils subi le contrôle et porté les lourdes « chaînes » d’un parent exigeant, bourreau ou contrôlant? S’ils ont été attachés – littéralement ou figurativement –, le désir fort de ne plus jamais l’être de nouveau, surtout dans une relation amoureuse ou par le sexe opposé, influence toutes leurs actions et paroles.
1 + 1 = 1 : effets et conséquences de la peur de l’engagement

Il existe des dangers bien réels de ne jamais s’engager… Par exemple, la possibilité de demeurer seul, de passer sa vie dans la solitude, et le sabotage de relations qui se déroulent pourtant bien… Rester dans la peur, dans l’évitement peut même conduire un individu tout droit à l’isolement social ainsi qu’à la dépression.
S’en sortir

Avoir peur de s’engager, comme toute peur, c’est avoir peur « de ce qui pourrait arriver ». les sujets qui portent cette peur, par leurs comportements et actions, évitent « le risque de A, B ou C ». Certes, s’engager dans une relation amoureuse, c’est prendre un risque en quelque sorte, mais c’est surtout avoir confiance en soi-même et en la vie. Le sujet doit arriver à voir que choisir de vivre une relation amoureuse et s’abandonner à celle-ci n’est pas de « passer à côté » de quoi que ce soit, encore moins de perdre sa liberté. Lorsqu’on choisit de tout vivre pleinement – enraciné dans le moment présent, en s’investissant et en respectant ses besoins – et de ne pas fuir, on possède une clé de « réussite » en tout.

Voici quelques conseils pour aider à vaincre la peur de l’engagement :

Déterminer les éléments constituant sa peur

Pour que vos clients arrivent à vaincre leur peur de l’engagement, il leur faut d’abord déterminer précisément de quoi ils ont peur. Qu’a-t-on peur de perdre? Il faut se pencher sur sa peur et découvrir ses racines dans son esprit.
Demandez à votre client :

« Lorsque votre peur se manifeste, à quoi pensez-vous? Quelle image surgit dans votre
tête? Que craignez-vous? Est-ce de perdre une relation amoureuse (souffrir)…, le mode
de vie de célibataire…, votre liberté? »

Il doit savoir de manière précise ce qui lui fait peur, car après tout, « engagement » n’est qu’un mot de 10 lettres…, ce n’est pas une prison haute sécurité.

Peu importe ce que le sujet a peur de perdre ou ce qu’il craint de vivre, il doit conscientiser qu’aucune relation ne devrait lui faire perdre son amour-propre, sa liberté ou son indépendance. En fait, une relation amoureuse positive, saine devrait toujours favoriser la satisfaction de ses besoins individuels de liberté et d’indépendance. Si dans le passé, il a vécu des relations amoureuses caractérisées par le contrôle ou la dépendance, celles-ci n’étaient certainement pas des relations saines. Aucune relation basée sur le contrôle n’est saine. Ainsi, il faut l’amener à réaliser qu’une relation d’amour, saine et pleine de respect de soi et de l’autre est une relation dans laquelle il est naturel, simple de s’engager.
S’exercer à prendre des décisions

Pour vaincre la peur de s’engager, il faut également en venir à prendre des décisions plus facilement. Les gens qui ont peur de l’engagement ont souvent de la difficulté à s’engager dans tous les aspects de leur vie, à toujours osciller entre deux possibilités ou à éviter de prendre des décisions importantes. Être indécis peut devenir une habitude, avec le temps. Mais lorsqu’on prend une décision, on s’engage envers soi-même et envers quelque chose ou quelqu’un. Si, pour le st, respecter son engagement dans toute décision est difficile, il lui faut apprendre à le faire. Il peut y arriver de plusieurs manières, par exemple par de simplissimes actions/décisions au quotidien (choisir le restaurant où l’on dîne, les activités pour se distraire, etc.).
Rappelez-lui ceci :
" Parfois, plus on étudie les pour et les contre d’une chose, plus on s’enfonce dans
la confusion. Alors, apprenez à faire des choix aisément, à prendre des décisions
sans que cela ne prenne toute votre énergie, et cela deviendra une habitude en tout".

Lâcher prise et choisir pour avancer

Que la peur du sujet naisse de la croyance inconsciente que l’amour est un piège ou une prison ou d’une blessure d’abandon, il est nécessaire de déterminer et de changer les croyances conscientes et inconscientes qui nourrissent celle-ci pour la vaincre. Le sujet doit effectuer un lâcher-prise et vivre un détachement par rapport à ces croyances, s’en libérer, puis acquérir de nouvelles programmations bénéfiques.
Hypnoaide…, thérachoix…, relabandon

Se débarrasser de sa peur de l’engagement peut être plus simple qu’on le croit lorsqu’on s’enracine, reprend contact avec son ressenti et travaille à déprogrammer ses croyances désuètes ou à guérir ses blessures qui ne devraient appartenir qu’au passé. L’hypnothérapie peut ainsi s’avérer une voie efficace pour le sujet. Par ailleurs, rien n’est parfait, et pour avancer, il faudra que celui-ci fasse des choix qui impliquent un certain abandon.

En s’abandonnant à la relation amoureuse, en s’y investissant comme individu à part entière ayant ses propres besoins, en agissant toujours de manière à favoriser la vitalité de la relation, en demeurant confiant en la vie et en demeurant dans le moment présent, on arrive à nourrir et à faire évoluer son être comme à nourrir et à faire évoluer sa relation amoureuse.

AHTQ - G. Plante & S. Moisan

11/12/2016

QU'EST-CE-QUE L'HYPNOSE ?

L’hypnose est un processus naturel. Chacun d’entre nous vivons quotidiennement des états hypnotiques spontanés. En effet, plusieurs fois par jour, nous nous retrouvons « ailleurs » en quelque sorte dans un état de rêverie. Qui de nous n’a pas expérimenté de se trouver au volant de la voiture à rêvasser et de parcourir le trajet sans s’en rendre compte ? Après un moment plus ou moins long, on reprend conscience avec l’impression d’avoir été absent. Ce phénomène est une transe légère[1]. Le même phénomène se produit par exemple quand nous nous absorbons dans l’écoute d’un film, la lecture d’un livre ou encore lorsque nous contemplons un coucher de soleil ou un feu de foyer. Nous sommes dans une délicieuse torpeur. Les enfants expérimentent très fréquemment ces mêmes états. On dit qu’ils sont rêveurs ou encore « dans la lune ». En fait, ils sont des surdoués de l’hypnose. Certains événements de nature dramatique peuvent également provoquer des états hypnotiques spontanés : un grave traumatisme, un choc émotionnel, un accident, l’annonce d’une maladie ou d’un décès. Dans nos sociétés, certaines situations collectives peuvent également générer des états hypnotiques, par exemple, certaines cérémonies civiles ou religieuses. Tout au long de l’Histoire, des personnages politiques, des dictateurs ont su hypnotiser les foules, afin de les rallier à leurs idéologies. Le recours à la suggestibilité est également présent partout dans les médias et dans les publicités. Les meilleurs communicateurs, les meilleurs thérapeutes et coachs, les meilleurs pédagogues et enseignants utilisent les outils de l’hypnose, bien souvent à leur insu. Il est étonnant malgré tout d’observer que certaines personnes ne vivent que très peu de transes. Parmi celles-ci, mentionnons les enfants hyperactifs ou encore les personnes qui craignent de se laisser aller. Ces personnes ne peuvent accueillir la transe et demeurent continuellement en hyper vigilance. Or, des expériences ont démontré que la concentration est renforcée après l’état de transe, comme si notre cerveau avait besoin de décrocher pour mobiliser à nouveau son attention à la réalité environnante. E. Rossi, qui a œuvré longtemps avec la psychiatre américain Milton Erickson (le père de l’hypnose contemporaine) parle « d’état de veille paradoxale », en analogie au sommeil paradoxal. Toutes les 90 minutes, durant l’état de veille, l’être humain entre en transe spontanée. Durant quelques minutes, l’attention se relâche, on baille, on devient lunatique. Une courte pause à ce moment-là serait hautement bénéfique. Les courbes des ondes cérébrales observées durant ces transes spontanées sont tout à fait similaires à celles observées durant les transes hypnotiques provoquées. Ainsi, l’état hypnotique est un phénomène physiologique spontané et normal. Le but du thérapeute durant une séance d’hypnose est simplement d’amplifier et d’utiliser cette faculté naturelle dans un but thérapeutique.

Il est démontré que plus les sujets sont équilibrés et aptes à se concentrer, plus ils auront de talent pour l’hypnose. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire de croire à l’hypnose pour que cela fonctionne.L’expérience de la transe est à la base de très nombreuses techniques thérapeutiques. L’hypnose a contribué à des avancées essentielles notamment au niveau de la médecine. Elle constitue de nos jours encore un champ intéressant de recherches scientifiques expérimentales et cliniques. Ses applications médicales ont pris place dans l’arsenal thérapeutique contemporain grâce aux synergies qui sont apparues entre elle et d’autres disciplines (neurosciences, algologie, psychiatrie, psychothérapie, psychologie, microsociologie et psychosociologie, linguistique, théories de l’apprentissage et de la communication, etc.).Les milieux médicaux et paramédicaux connaissent actuellement un regain d’intérêt envers les possibilités thérapeutiques de l’hypnose, en raison de la richesse de ses applications. À condition de l’avoir étudiée sérieusement et d’en connaître les limites et les contre-indications, l’hypnose s’avère un instrument de travail non seulement fort utile et à l’efficacité avérée, mais également une pratique créative en plein essor, stimulante et structurante.

Académie d'Hypnose Thérapeutique du Québec

26/10/2016

COMMENT PRATIQUER UNE FELLATION ,

La fellation est une pratique sexuelle bucco-génitale consistant à stimuler le pénis du partenaire avec la bouche, la langue et les lèvres. La sensation de plaisir peut être amplifiée en y associant la ma********on et des caresses des zones érogènes.

Selon une enquête de l’ACSF (2006), les pratiques sexuelles bucco-génitales (fellation et cu*******us) sont déclarées par autant d’hommes que de femmes. Seul 30% de la population déclare ne pas les pratiquer.

Bien que la fellation ne soit pas une cause de grossesse en elle-même, il est cependant important de faire attention au contact des mains avec le liquide séminal et le sperme afin de ne pas le faire entrer en contact avec l’entrée du vagin. Une grossesse peut survenir même sans pénétration.

La fellation reste aussi vecteur de nombreuses infections sexuellement transmissibles telles que le sida (8% des infections), la syphilis, l’herpès, l’hépatite B, le papillomavirus,… Le port d’un préservatif lors de cette pratique est donc nécessaire.

Pour le confort du partenaire donnant la fellation, mieux vaut veiller à l’hygiène des parties génitales ainsi qu'au choix d'un préservatif adapté, dont le goût et l’odeur ne sont pas désagréables. Des lubrifiants et préservatifs parfumés sont disponibles en pharmacies, distributeurs automatiques et grandes surfaces. En cas d’absence de protection, il est recommandé de s’assurer qu’il n’y a aucune lésion au niveau de la bouche (lèvre et cavité intérieure), ni aphtes ou saignements des gencives suite à un brossage des dents trop intensif.

Quelques conseils:

Aller au sexe par le chemin le plus long sans perdre le contact avec le corps.
Caresser et/ou embrasser les alentours du sexe (scotum, cuisses, a**s...)
Prendre le sexe doucement en bouche puis ajouter la vitesse.
Alterner mains et bouche.
Ne pas oublier de "titiller" le gland avec la langue.

Concrètement:
Pendant l’acte, restez à l’écoute des désirs de votre partenaire ainsi que des mouvement de son corps et des sons qu’il émet.
N’hésitez pas à lui demander ce qu’il préfère et ce qui ne lui plaît pas.
Le port du préservatif est nécessaire si le partenaire n’a pas effectué de test quant aux IST.
Attention à ne pas véhiculer de sperme vers l’entrée du vagin.

Masantesexuelle
Sophie Allard

La câlinothérapie contre la dépression ? LE PLUS. Le câlin serait-il un remède imparable contre le stress ? Apaisement, ...
18/08/2016

La câlinothérapie contre la dépression ?

LE PLUS. Le câlin serait-il un remède imparable contre le stress ? Apaisement, espoir, lâcher-prise... Les vertus d'une étreinte seraient infinies selon Céline Rivière, auteure de "La câlinothérapie, une prescription pour le bonheur" (éd.Michalon). Pour cette psychologue clinicienne, pratiquer la câlinothérapie pourrait même être salvateur.

Il suffit de regarder autour de nous pour le constater. Que voit-on ? Des personnes pressées, stressées, angoissées, dépressives, devant gérer une masse d'informations toujours plus grande.

Dans cet enchaînement vertigineux, ce n'est qu'au bord du gouffre, de l'épuisement, lorsque l'arrêt brutal s'impose, que la prise de conscience arrive. Quel décalage entre ce dont nous aurions besoin et ce que nous vivons…

Nous débarrasser de ce qui nous empoisonne

Oui, se faire du mal, chacun peut en faire l'expérience au quotidien ("j'ai une sale tête aujourd'hui", "je ne vais pas y arriver", etc.). Nous avons tous des dizaines d'exemples en tête.

Et si nous changions de paradigme avant qu'il ne soit trop t**d ? Le postulat selon lequel la prévention est primordiale est à la base de beaucoup de médecines (chinoise, ayurvédique…) auxquelles notre médecine occidentale s'intéresse chaque jour davantage.

Revenir à l'essentiel, à ce dont nous avons le plus besoin est, d'une façon paradoxale, ce qu'il y a de plus difficile à atteindre.

Pour cela, il nous faut faire un ménage interne, nous débarrasser de ce qui ne nous sert plus et qui, au contraire, nous empoisonne. Si c'est le souhait exprimé de chacun, une question se pose pourtant : comment faire ?

La réponse est dans la question. Il ne s'agit justement pas de faire, ni de penser mais de sentir, pour retrouver des émotions, des sensations, une bienveillance envers soi et envers les autres. L'apaisement se trouve dans l'ouverture et la confiance, dans ce "lâcher prise" dont on nous parle tant mais qui semble si difficile à atteindre.

Le câlin nous fait repartir dans une spirale positive

Car oui, même si votre passé a pu vous cabosser et vous rendre amer, la vie offre toujours de nouvelles chances. Encore faut-il les voir. Pour cela, il faut parfois faire un retour arrière pour retrouver ce qui nous manque aujourd'hui, dans la simplicité.

Le câlin est le premier des contacts de l'enfant. Il évoque la douceur et la sécurité, la chaleur dont on peut tant manquer aujourd'hui. Si c'était une petite voix, on entendrait :

"Tout va bien, ne t'inquiète pas, tu n'es pas tout seul, je suis là".

Le sentiment de solitude (qu'on soit seul ou pas) est ce qu'il y a de plus difficile à supporter. Il engendre une spirale infernale qui mène au désespoir. S'il existe une spirale négative, il en existe une positive ; c'est comme ça, on l'oublie trop souvent, perdus dans nos ruminations.

On sait aujourd'hui, de manière scientifique, à quel point le câlin est structurant, fondamental et comme il nous permet d'inverser la tendance pour nous faire repartir dans une spirale positive. La nature fait bien les choses. Réactiver les premiers contacts chaleureux, que nous pensions oubliés, mais dont notre corps a toujours gardé la mémoire.

Le corps et l'esprit savent se réparer

Ne cherchez pas l'amour pour avoir des câlins, inversez les choses : laissez-vous aller à faire des câlins et à vous faire câliner pour faire tomber les barrières que la peur a érigées.

Retrouvez un rythme et une respiration apaisés, retrouvez confiance. Et même si cela ne dure qu'un instant au milieu du tumulte, retrouvez ces sensations, ces émotions d'un temps où tout était possible. Cet acte redonne l'espoir et peut être salvateur. Ce n'est pas juste une vue de l'esprit.

Le câlin abaisse le stress, libère de l'ocytocine, cette hormone qu'on appelle "l'hormone du bonheur", et par là même, redonne le contrôle à chacun d'entre nous en réactivant les mécanismes d'auto-guérison du corps. Car seul le corps sait très exactement ce qui est bon pour lui, en quelle quantité et à quel endroit.

Là encore, rappelons-nous que ce qu'il y a de plus simple est ce qu'il y a de plus difficile à atteindre. La médecine tente vainement de reproduire ce que le corps sait parfaitement faire. Imaginez-vous la complexité des mécanismes intervenant dans la "simple" cicatrisation d'une petite plaie. Il en va de même pour les émotions et les humeurs comme on avait coutume de les appeler. Le corps et l'esprit savent se réparer, encore faut-il leur en donner l'autorisation ou, tout au moins, ne pas leur donner l'instruction contraire.

Sentir que nous faisons partie d'un tout

Ce qui nous fait du bien va souvent à l'encontre de modèles éducatifs que nous avons reçus. Il faut bien reconnaitre une chose, même les parents peuvent se tromper ! Et les recherches se multiplient pour confirmer ce que notre petit enfant intérieur a toujours su, un peu oublié parfois… ce paradis perdu que le toucher vrai, l'étreinte chaleureuse nous proposent de retrouver.

Différents domaines scientifiques, en pleine expansion, prennent une direction inattendue grâce à des chercheurs brillants, attentifs et curieux, qui nous font repenser nos fondamentaux. En apportant leur témoignage dans ce livre, ils nous montrent la voie. Que ce soit en neurologie ou jusque dans notre propre ADN, pour ne prendre que ces exemples, nous ne pensons plus aujourd'hui comme hier, pour notre plus grand bien ! Ces nouvelles avancées nous redonnent une place centrale.

Le libre arbitre existe, nous avons le choix ! Le choix de ce que nous mangeons, de ce que nous regardons, de ce que nous pensons, de ce que nous touchons, de ce qui nous touche… Car tout agit sur nous, et à des niveaux tels que, si un scientifique avait émis cette hypothèse il y a encore quelques dizaines d'années, on l'aurait pris pour un fou.

Quoi de mieux pour nous redonner confiance, que ce contact à l'autre pour nous retrouver enfin ? Sentir que nous faisons partie d'un tout, que nous ne sommes pas seuls. Alors oui, un câlin ça parait simple comme ça et ça l'est. Pour notre plus grand bonheur.

Édité par Anaïs Chabalier Auteur parrainé par Rozenn Le Carboulec
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SAVOURER SON CELIBATLe célibat a un statut ambigu, synonyme de liberté totale ou de solitude pesante. Au-delà des cliché...
14/08/2016

SAVOURER SON CELIBAT

Le célibat a un statut ambigu, synonyme de liberté totale ou de solitude pesante. Au-delà des clichés, cette période peut surtout être riche d’enseignements. La preuve par celles et ceux qui la vivent pleinement.

" L’allongement de la durée de la vie, alliée à la fragilité actuelle des couples, fait que, aujourd’hui, tout le monde a été, est, ou sera célibataire », constate Marie- France Hirigoyen, psychiatre et psychanalyste. Voilà qui aide à se sentir moins seul… Mais tous les coeurs solitaires vivent-ils la même situation ? Évidemment non. Le célibat s’appréhende différemment selon qu’il est choisi ou subi : « Vivre seul permet à certains d’explorer leur liberté, tandis relations que d’autres restent hantés par un amour perdu, observe la philosophe Chantal Thomas, auteure de Comment supporter sa liberté (Rivages, “Poche”, 2000). Mais la société vous range sous la même bannière, ce qui est très violent. » Selon son âge, le célibataire est regardé différemment. Avant 30-35 ans, il est considéré comme épris d’indépendance. Après, les regards deviennent soupçonneux. En particulier pour les femmes. Sylvie, 38 ans, le résume très bien : « Si vous vivez seule, c’est que vous êtes invivable ! » Ou alors, que vous avez été abandonnée… Et si ces poncifs avaient vécu ? Et si cette période de célibat était l’occasion d’apprendre à mieux se connaître, à apprivoiser sa solitude, à mieux cerner ses vrais désirs pour aller, peut-être, vers un nouvel amour plus satisfaisant ?

Un laisser-aller agréable

Première recommandation : se mettre à l’abri des conseils que l’entourage prodigue. Le célibataire est la proie rêvée des donneurs de leçons et autres amateurs de « tu devrais ». « Il est important de rester à l’écoute de son propre désir, met en garde la psychanalyste Sophie Cadalen, auteure avec Sophie Guillou de Tout pour plaire… et toujours célibataire (Albin Michel, 2009).. Personne ne peut nous imposer une manière de j***r de la vie. C’est même très contreproductif : quand notre surmoi, toujours soumis à la morale extérieure, nous ordonne des jouissances, le ça, réservoir de nos désirs personnels, lui tire la langue et lui répond : “Je resterai affalé devant la télé si ça me plaît !” »

Claire, 30 ans, a passé sa première année de solitude terrée dans son appartement, à regarder en boucle des séries : « Plus c’était débile, plus je regardais ! » Lucas, 39 ans, a vécu dans un capharnaüm indescriptible après huit ans de vie de couple avec une maniaque de l’ordre. Commentaire de la psychanalyste : « C’est excellent ! Le temps du célibat permet de se débrider, de se reconnecter avec ce que l’on a de plus archaïque en soi et que l’on avait refoulé du fait de la vie à deux. Cette période aura forcément sa limite. Un beau matin, Claire aura envie de sortir, Lucas, de ranger son appartement. » Beaucoup de célibataires se privent, se freinent, de peur de se perdre, comme s’ils se méfiaient d’eux-mêmes. Dommage, car se laisser vivre quelque temps est la seule façon de cerner vraiment ses besoins. Encore faut-il se l’autoriser.

Comment appréhendez-vous la solitude ?

« Le célibat ? Faire ce que je veux, où je veux, quand je veux, avec qui je veux », lance en riant Florence, 50 ans, dix ans de vie en solo, après une vie de couple entamée à 18 ans. Une vision joyeuse que ne partagent pas tous les célibataires. « Rien de plus difficile à supporter que sa liberté, confirme Chantal Thomas. En couple, les personnes se plaignent souvent d’en manquer, mais une fois seules, elles n’en profitent guère, comme si cela leur faisait peur. »

Pourquoi ? « Une fois libérés de la contrainte de la vie à deux, nous voilà sommés d’assumer nos propres choix, explique Sophie Cadalen. Nous préférons rêver notre vie que la vivre, parce que passer à l’acte nous entraînerait vers l’inconnu. C’est une façon de garder le contrôle. » Et puis, si le célibat est mal vu, la liberté l’est encore plus. Elle fait même grincer des dents autour de soi : « Depuis que nous avons opté pour la garde alternée, j’ai une semaine pour moi, et mes amis me poussent sans arrêt à trouver quelqu’un de stable, s’amuse Isabelle, 38 ans. Je les soupçonne fortement d’être jaloux de ma liberté. » Pour pouvoir la savourer, il s’agit d’abord de l’assu
Un face-à-face enrichissant

Comme Chantal Thomas le rappelle, « la norme, c’est le couple, et le bonheur implique forcément de vivre à deux. Tel est le message véhiculé par les médias, notamment les magazines féminins ». Même dans les séries qui mettent en scène des célibataires, ces dernières passent leur temps à chercher l’âme soeur. « C’est un peu comme si, en l’absence d’un amour, nous n’avions plus de valeur, analyse Marie-France Hirigoyen. Il existe aujourd’hui, chez nous tous, une véritable difficulté à rester seul. Pourtant, le célibat peut être l’occasion de développer des espaces de silence qui permettent de se nourrir intérieurement, de se sentir exister. Ils nous régénèrent. » Ils conduisent souvent à mieux se connaître. « Mes deux longues pauses m’ont beaucoup appris sur moi-même, raconte Carole, 42 ans. La première fois, j’ai réalisé que j’avais un réel problème avec les hommes – je suis d’une timidité maladive –, mais je ne l’ai pas pour autant réglé. Dix ans plus t**d quand je me suis retrouvée dans la même impasse, j’ai entrepris une psychanalyse pour soigner mes fêlures. En couple, je n’aurais probablement jamais sauté le pas. » Sans nécessairement passer par une thérapie, la solitude est toujours un rendez-vous avec soi, une période propice pour faire le point sur sa relation aux autres et ses ressources réelles. « Nous ne pouvons plus nous poser de lapin à nous-même », synthétise joliment Chantal Thomas.
Un apprentissage de l’autonomie

Vivre seul permet aussi de développer son autonomie, sa singularité. « C’est particulièrement vrai pour les femmes, qui ont tendance, même encore aujourd’hui, à suivre l’avis de leur conjoint. Lequel impose son point de vue plus facilement, remarque Marie-France Hirigoyen. Seules, elles se rendent compte qu’elles sont capables de penser par elles-mêmes. » Sur le plan purement logistique, en raison de la répartition traditionnelle des tâches, hommes et femmes sont parfois désemparés… dans un premier temps. Éric, 37 ans, s’est rendu compte qu’il ne savait même pas faire tourner une machine à laver. Puis, « après quelques catastrophes, dit-il, je suis devenu un pro du programme couleur ! » Même constat pour Stéphanie, 40 ans, qui a dû apprendre à fixer une étagère. « Aujourd’hui, je suis ravie, je sais même changer une roue », se félicite t- elle. Pour le psychiatre Christophe Fauré, auteur d’Ensemble mais seuls (Albin Michel, 2009), ces satisfactions n’ont rien d’anodin : « Elles renforcent l’image de soi, souvent écornée à la suite d’une séparation. Ce sont des petits cailloux qui aident à relever la tête. J’y vois un autre avantage : cette autonomie permet de faire le point sur ce que l’on cherchait jusqu’à présent auprès d’un homme, d’une femme. Une maman ? Un homme à tout faire ? À méditer.".

Les Nouvelles Solitudes de Marie-France Hirigoyen. Qu’il soit choisi ou volontaire, le célibat n’est pas un handicap dans l’existence. Psychiatre et psychanalyste, l’auteure propose d’en faire une source d’énergie et d’inspiration (Marabout, “Psychologie”, 2008).

« Parmi les célibataires, beaucoup se plaignent de leur solitude, sur le mode “personne ne m’aime” alors qu’il serait plus juste de dire qu’ils n’aiment personne » Le célibat est une chance pour faire de nouvelles rencontres, à condition de savoir s’ouvrir aux autres. « Depuis mon divorce, j’ai fait connaissance avec les gens de mon quartier, je suis notamment devenue amie avec ma voisine de palier, confie Murielle, 45 ans. Elle a 70 ans et a vécu dans de nombreux pays étrangers. Le soir, elle m’invite à déguster des plats exotiques. Elle convie parfois un étudiant qui vit seul à l’étage du dessus. Avant, je ne les avais pas vraiment remarqués. » Normal, selon la psychiatre : « Le couple se suffit et a tendance à se replier sur lui-même. Seul, nous ne faisons pas le même type de rencontres, nous avons une disponibilité qui attire les autres. »

Encore faut-il garder les yeux ouverts. Indéniablement, le célibat rend plus exigeant : « Quand les femmes se remettent en couple, elles sont devenues plus critiques, moins influençables », ajoute Marie-France Hirigoyen. Isabelle confirme : « Cette période m’a donné une belle assurance. Je me suis rendu compte que l’on y survit très bien. Je sais que si une relation ne me convient plus, je n’hésiterai pas à partir et je n’attendrai pas que la situation dégénère comme dans mon couple précédent. » Quant à Murielle, qui vient de retrouver un compagnon, elle ne transigera pas sur ses plages de solitude : « Je sais désormais que j’en ai besoin pour mon équilibre. J’aime aller au cinéma seule, voir certaines de mes amies en tête à tête. Dans mon précédent couple, Laurent supportait mal que je ne fasse pas tout avec lui. » Lucas, après de multiples rencontres peu satisfaisantes, ne cherche plus de femme à tout prix. De toute façon, sa vie lui convient et, conclut-il, « Lacan disait : “L’amour viendra de surcroît.” » Sous-entendu : la rencontre advient toujours quand nous ne l’attendons pas. Peut-être même grâce aux chances offertes par le célibat, si nous avons su les saisir.
Plus d’hommes que de femmes !
A découvrir

Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), résultats du dernier recensement de la population (2006) et estimations de population (données provisoires 2009).

Sur un peu plus de 18 millions de personnes célibataires en France métropolitaine, selon l’Insee, 8,5 millions sont des femmes et 9,5 millions des hommes. La majorité a entre 25 et 39 ans. À Paris, une personne sur deux habite seule, contre une sur trois en province. Ces chiffres augmentent d’année en année. En 1980, 29,2 % des hommes et 22,4 % des femmes étaient célibataires. En 2009, ils sont passés respectivement à 40,9 % et 33,4 %.
« Je mets mon énergie là où je veux »

Renaud, 31 ans, plasticien et chanteur lyrique

« J’ai d’abord cru que mon célibat était synonyme d’échec. J’en souffrais. Et puis, j’ai compris que je pouvais m’épanouir autrement et que ma situation pouvait être source de paix intérieure. Donc de vitalité. Ce n’est pas un hasard si je parviens à gérer deux carrières ! Je mets mon énergie là où je veux, alors que lorsque j’étais en couple, elle était divisée. Je ne connais pas le bonheur du “bonsoir mon amour”, mais je connais celui de l’artiste. Mon art me nourrit. Être seul, c’est écouter mes désirs et vivre à mon rythme. J’ai le temps d’observer les passants – mon thème du moment – ou l’ombre du pinceau sur ma feuille. J’ai aussi le temps de travailler sur moi. Ma psychanalyse s’accélère : mes larmes coulent plus facilement. Bien sûr, partager mon quotidien me manque parfois. Mais je ne me sens pas seul. Je vis d’autres situations de couple : avec ma comptable, ma pianiste, mon agent, etc. Avec chacun, je dois m’accorder. Mon célibat attire la bienveillance. Si j’avais été marié, ma voisine ne serait jamais venue m’apporter son pâté de caillettes ! Et quand la solitude pèse, je fonce chez des amis respirer l’odeur du lait chaud et les cris d’enfants. Cela m’ancre sur terre. Je ne ferme pas la porte à une vraie rencontre. Mais aujourd’hui, je suis serein. »

Marie- France Hirigoyen, psychiatre et psychanalyste.
Propos recueillis par Marie Le Marois.
Psychologie

Adresse

8 Rue Saint Marc
Paris
75002

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