Maïté Clinkemaillié - Materrehappy Thérapies Brèves et EMDR Paris 16eme.

Maïté Clinkemaillié - Materrehappy Thérapies Brèves et EMDR Paris 16eme. Psychothérapie intégrative. Psychotraumatologie via EMDR. Thérapie Brève systémique-Psychologie

Oui je m'isole, non pas parce que je n'aime pas les gens,mais parce que je m'épuise au contact du monde, le bruit, la fo...
27/01/2025

Oui je m'isole, non pas parce que je n'aime pas les gens,mais parce que je m'épuise au contact du monde, le bruit, la foule, les discussions trop longues,

aussi parce que je préfère être seul qu'entouré de personnes qui ne vibrent pas sur les mêmes fréquences que moi.

Non, je ne dis pas qu'elles sont moins intéressantes, je n'ai nullement cette prétention. Je dis simplement que nous sommes différents. Nos sensibilités et ressentis n'atteignent pas les mêmes sommets.

Je dis aussi que plus je vieillis et plus je sais qui je suis, où je vais et ce que je veux et ce qui ne me correspond plus du tout. Je n'ai pas besoin d'avoir de la compagnie. Je ne me sens jamais seul, je me sens merveilleusement bien dans le silence.

Et si je reçois du monde, c'est que l'envie est là et le plaisir aussi !

Bien souvent, mon calme, ma paix intérieure, mes ressources, mon lâcher prise, ma sérénité, je les puise dans ma bulle “chez moi” seul, ou dehors “en pleine nature” seul encore et toujours.

Je ne suis pas associal, je suis un empathe sélectif. Un empathe qui respecte ses ressentis et écoute son corps, son mental, son âme.

J'aime profondément les gens, les écouter, les conseiller et les aider...Mais après cela, mon “Moi” réclame une pause.

Alors si quelques personnes se reconnaissent, elles sauront que si l'on passe du temps avec quelqu'un, ce n'est nullement pour combler un vide, mais c'est que l'on en a envie... Vraiment !

Eden Cara

Il y a les souvenirs que l’on se crée, ceux que l’on invente et ceux que l’on reconstitue.Toute mon enfance,  j’ai été b...
20/04/2024

Il y a les souvenirs que l’on se crée, ceux que l’on invente et ceux que l’on reconstitue.
Toute mon enfance, j’ai été bercé par la mémoire de l’Algérie. J’avais en tête
des images de champs d’oranger, les grandes allées du cours bertagna, les journées à la plage,une ferme dans un domaine agricole, des noms d’endroits évoqués régulièrement avec nostalgie . On me parlait de la splendeur de la khabylie enrobée du jaune des genêts et de ses paysages montagneux. Il y avait aussi les pâtisseries de ma grand mère qui sentaient la rose et la fleur d’oranger et les jours de fête où le couscous préparés au aurore régalait nos papilles.. …Tout cela évoquait la douceur de vivre, le soleil d’un paradis perdu . La blessure de la guerre n’était pas évoquée . J’entendais toujours parler des pieds noirs , de rapatriement et d’indemnisation mais j’ai mis des années à comprendre la réalité, le traumatisme de la perte, le déracinement, le chagrin silencieux de ma grand mère, la nostalgie de ma mère arrivée à Paris comme une expatriée.
De ces anecdotes racontées par ma grand mère et ma mère j’avais fini par me créer des images et représentations mentales au final très loin de la réalité. Mais j’ai eu en héritage des peurs comme celle du manque et de la perte et des croyances comme une bonne dose de fatalisme et de pessimisme qui m’ont longtemps influencées.

Depuis une semaine je reconstitue le fil de l’histoire familiale . J’ai vu les ruines de la ferme, les terres aujourd’hui inexploitées ou mes grands parents cultivés le tabac et les oranges, l’immeuble où il séjournait à Annaba, le pensionnat de ma mère, la mairie où elle s’est mariée… j’ai remonté le temps mis les bonnes images, le cœur serré et émue par toutes ces découvertes . Rien n’est comme dans les rêves mais tout a le parfum du déjà vu. J’imagine ma grand mère à chaque coin de rue …J’imagine ma vie si les choses avaient été différente, sans doute aurais je passé mes étés ici à contempler la mer.
Ce voyage m’a fait comprendre tant de choses. Je repars en me sentant un peu d’ici et d’ailleurs !

Pourquoi, comment et faut il parler des abus  sexuels subis enfant?La question est souvent soulevée en thérapie. Comment...
06/12/2023

Pourquoi, comment et faut il parler des abus sexuels subis enfant?

La question est souvent soulevée en thérapie. Comment dire à ses enfants, à ses parents âgés, à sa fratrie ? Comment pardonner si un parent ou les parents ne vous ont pas cru ou ont nié ? Comment tourner une page, en finir avec la colère et le statut de victime ?

Le reportage Infrarouge « le prix d’une vie : violences sexuelles dans l’église » ( à voir sur France info) dévoile les drames et abus que des enfants de 9/10 ans ont subis au petit séminaire par des prêtres pédophiles il y a presque 30 ans.  En 2019 le récit de sa terrible expérience par l’une des victimes permettra aux langues de se dénouer et la naissance d’un collectif regroupant plus de 50 victimes demandant réparation à l’église.
 
Quel est le prix d’une vie ? Comment chiffrer une incapacité à vie à travailler, des maux physiques impossibles à guérir, des blessures qui ne cicatrisent pas… L’église qui a reconnu sa reponsabilité a entamé un processus de réparation et d’indemnisation allant jusqu’à 60.000€.   
 
Ce reportage montre que parler soulage et pose la mémoire des faits. La parole permet aussi de protéger les générations futures et de sortir de la honte, la culpabilité, le déni, la souffrance, la colère, la tristesse et de tant d’émotions qui envahissent le quotidien. L’argent n’apporte pas le réconfort juste la reconnaissance que cela a existé. Sortir du rôle de victime est bien la clé d’une nouvelle histoire. Refermer le livre derrière soi …
  
Ce reportage est une leçon de vie, comme l’est celle des patients que j’accompagne en EMDR. Une leçon de courage, d’espoir, de résilience.

Je crois qu’il faut parler, aux familles, aux amis, pour que la vérité sur un phénomène encore trop nié soit pris en compte, pour que les consciences s’ouvrent, pour que les abus cessent, pour que les enfants sachent dénoncer plus tôt et ainsi mieux se protéger. Pour que tous, nous agissions pour faire cesser l’omerta de l’impensable.

Quand on entend qu’une
 commission sur les abus de l’église estime que 330 000 enfants ont été abusé depuis les années 1950 ne pensez vous pas qu’il est temps de crier ?
 

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