Mémorial de la Shoah

Mémorial de la Shoah Les amateurs d'histoire sont les bienvenus au sein de notre musée. Le Mémorial de la Shoah abor...

Un mémorial pour comprendre et transmettre aux nouvelles générations l’histoire du génocide de la Seconde Guerre mondiale, et lutter contre le retour de toute forme d’intolérance.

🔵De la France occupée à la Pampa🎟️Inscription en ligne et sur notre bio📅 Dimanche 14 septembre à 16h30À l’occasion de la...
10/09/2025

🔵De la France occupée à la Pampa
🎟️Inscription en ligne et sur notre bio
📅 Dimanche 14 septembre à 16h30

À l’occasion de la parution de De la France occupée à la Pampa. Mémoires entrelacées de trente survivants juifs émigrés en Argentine, Volume III, d’Hélène Gutkowski, collection Témoignages de la Shoah, Le Manuscrit, 2025.

Ce dernier recueil de la trilogie est consacré aux neuf membres du groupe « France... douce France de mon enfance ? » qui, nés peu avant ou pendant la guerre, n’avaient gardé qu’une mémoire très incomplète de leur parcours. Hélène Gutkowski, soucieuse d’étayer leurs rares souvenirs, propres ou transmis, et les preuves matérielles de leur passé – en grande partie disparues au cours de leurs migrations successives –, recourt à divers fonds d’archives. Ces enfants juifs évoquent également leur ressenti lorsqu’ils furent confiés aux soins d’institutions ou de familles non juives, mais aussi les difficultés qu’ils affrontèrent au moment de retisser les liens familiaux et identitaires rompus par la Shoah.

🎬Cette rencontre sera suivie à 18h de la projection du film Les deux Mariettes de Poli Martinez Kaplun

Combien de temps une personne peut-elle garder un secret ? Mariette l’a fait pendant 70 ans. Aujourd’hui, elle décide enfin de parler. Craignant de trahir sa mère, qui a tout fait pour garder ce secret, Mariette fait face à des doutes, craint les préjugés et d’être rejetée. Ce film éclaire un pan de la vie de Mariette qui avait été englouti dans l’obscurité et en apparence effacé. Ces secrets que nous gardons impactent aussi les différentes générations.

08/09/2025

🔵Dans cet extrait, Simon Drucker nous parle de son quotidien dans le camp

Simon Drucker a été arrêté lors de la rafle du Vel d’Hiv à l’âge de 18 ans. Sa mère, Thérèse, et son frère Isidore sont également raflés. Après quatre jours, ils sont tous trois transférés au camp d’internement de Beaune-la-Rolande et sont déportés séparément. Simon est déporté par le convoi 27 parti le 2 septembre 1942 du camp de Beaune-La-Rolande à destination du camp d’Auschwitz-Birkenau. Il est débarqué à Breslau puis est sélectionné pour travailler à la construction d’un camp à Kosel. Au mois d’octobre 1942, il est transféré à Trzebinia.

Simon se rapproche de trois autres déportés et, la nuit du 10 octobre 1942, ils décident de s’enfuir. Ils réussissent et passent par Katowice, Breslau, Leipzig, Berlin puis Erfurt où ils sont arrêtés. Simon se fait passer pour un volontaire français du STO. Il est alors envoyé travailler dans une fabrique de limonade d’Erfurt. En février 1943, la Gestapo vient l’arrêter à nouveau, ayant découvert qu’il était un déporté juif. Simon est envoyé au camp d’Auschwitz-Birkenau puis est transféré au camp de Buna-Monowitz où il travaille dans divers kommandos extérieurs. Il est ensuite affecté à la construction de baraques à l’intérieur du camp puis au nettoyage des toilettes.

En janvier 1945, il est évacué par une marche de la mort jusqu’à Gleiwitz. Là, il est chargé dans un wagon à ciel ouvert qui l’emmène au camp de Dora-Nordhausen. Il passe ensuite par les camps de Soltech, Ellrich et Osterode. A la mi-avril 1945, alors qu’il est encore transféré par train, Simon s’échappe. Il est caché dans un petit village tchèque jusqu’en mai 1945. Simon est rapatrié à Paris où il se retrouve seul. Ses parents et son frère ne reviennent pas de déportation. Il part quelques temps en Israël mais revient en France en 1952. A partir des années 1980, Simon se rend plusieurs fois à Auschwitz avec des classes mais aussi avec ses petits-enfants, afin de témoigner de son histoire.

Ce témoignage a été recueilli par le Mémorial de la Shoah en 2004.

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🎙️Interview de Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah par le magazine  Retrouvez l’interview en intégralité su...
05/09/2025

🎙️Interview de Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah par le magazine

Retrouvez l’interview en intégralité sur www.historia.fr
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🔵 5 septembre 1941: OUVERTURE DE L’EXPOSITION ANTISÉMITE « LE JUIF ET LA FRANCE » A PARIS EN 1941-
05/09/2025

🔵 5 septembre 1941:
OUVERTURE DE L’EXPOSITION ANTISÉMITE « LE JUIF ET LA FRANCE » A PARIS EN 1941

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04/09/2025

🔵 Figures de haine : déchiffrer l’imagerie antisémite à travers l’histoire

📅Dimanche 14 septembre 2025 à 14h00 au Memorial de Drancy

Navette Paris - Drancy proposée ce jour-là
13 h : départ du Mémorial de la Shoah à Paris
17 h 45 : retour pour le Mémorial de la Shoah à Paris

Gratuit sur inscription

La récente polémique autour d’une caricature de Cyril Hanouna a ravivé un débat ancien : celui des représentations antisémites dans l’espace public. Depuis des siècles, l’antisémitisme s’accompagne d’une iconographie utilisée notamment par l’extrême droite pour renforcer les discours de haine et d’exclusion. Aujourd’hui, certains dessins ou symboles reprennent — consciemment ou non — des codes hérités des stéréotypes antisémites anciens. Comment les reconnaître ? Quels ressorts visuels traversent le temps ? Une rencontre pour apprendre à décrypter, comprendre et déconstruire ces représentations.

En présence de Delor auteur et enseignant, et Jonas Pardo, auteur et directeur de l’association Boussole antiraciste.

03/09/2025

🔵 Dans cet extrait, Simon Drucker nous parle de son arrestation

Simon Drucker a été arrêté lors de la rafle du Vel d’Hiv à l’âge de 18 ans. Sa mère, Thérèse, et son frère Isidore sont également raflés. Après quatre jours, ils sont tous trois transférés au camp d’internement de Beaune-la-Rolande et sont déportés séparément. Simon est déporté par le convoi 27 parti le 2 septembre 1942 du camp de Beaune-La-Rolande à destination du camp d’Auschwitz-Birkenau. Il est débarqué à Breslau puis est sélectionné pour travailler à la construction d’un camp à Kosel. Au mois d’octobre 1942, il est transféré à Trzebinia.

Simon se rapproche de trois autres déportés et, la nuit du 10 octobre 1942, ils décident de s’enfuir. Ils réussissent et passent par Katowice, Breslau, Leipzig, Berlin puis Erfurt où ils sont arrêtés. Simon se fait passer pour un volontaire français du STO. Il est alors envoyé travailler dans une fabrique de limonade d’Erfurt. En février 1943, la Gestapo vient l’arrêter à nouveau, ayant découvert qu’il était un déporté juif. Simon est envoyé au camp d’Auschwitz-Birkenau puis est transféré au camp de Buna-Monowitz où il travaille dans divers kommandos extérieurs. Il est ensuite affecté à la construction de baraques à l’intérieur du camp puis au nettoyage des toilettes.

En janvier 1945, il est évacué par une marche de la mort jusqu’à Gleiwitz. Là, il est chargé dans un wagon à ciel ouvert qui l’emmène au camp de Dora-Nordhausen. Il passe ensuite par les camps de Soltech, Ellrich et Osterode. A la mi-avril 1945, alors qu’il est encore transféré par train, Simon s’échappe. Il est caché dans un petit village tchèque jusqu’en mai 1945. Simon est rapatrié à Paris où il se retrouve seul. Ses parents et son frère ne reviennent pas de déportation. Il part quelques temps en Israël mais revient en France en 1952. A partir des années 1980, Simon se rend plusieurs fois à Auschwitz avec des classes mais aussi avec ses petits-enfants, afin de témoigner de son histoire.

Ce témoignage a été recueilli par le Mémorial de la Shoah en 2004.

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🔵 Le Mémorial de la Shoah est ravi de vous présenter sa programmation pour le dernier trimestre de 2025.Découvrez les mo...
26/08/2025

🔵 Le Mémorial de la Shoah est ravi de vous présenter sa programmation pour le dernier trimestre de 2025.

Découvrez les moments forts de ce programme.
🎟️ Rendez-vous sur notre site internet et en bio

#2025

26 août 1942 : Rafle des Juifs étrangers de zone libreLe 6 mai 1942, Bousquet, nouveau chef de la police, et Heydrich, c...
25/08/2025

26 août 1942 : Rafle des Juifs étrangers de zone libre

Le 6 mai 1942, Bousquet, nouveau chef de la police, et Heydrich, chef du RSHA (Office central de la sûreté du Reich), se rencontrent. Lors de leur échange, Bousquet propose aux Allemands de déporter les Juifs étrangers internés en zone libre (essentiellement des personnes du camp de Gurs) depuis un an et demi. Ces milliers d’internés sont essentiellement des réfugiés arrivés en France en 1940.

Cette proposition débouche après quelques semaines de pourparlers sur un programme de déportation : en 1942, 10.500 Juifs étrangers de zone libre entrés en France depuis 1936 seront déportés suite à la proposition de Bousquet.

Entre 12.000 et 14.000 Juifs sont visés par les critères de la rafle. 6.500 personnes seront raflées. Les personnes arrêtées sont d’abord réunies dans un centre d’internement départemental puis régional. Près de 5.000 personnes sont transférées à Drancy et 4.800 seront déportées à Auschwitz-Birkenau.

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🔵 20 août 1941 : Rafle de ParisAprès la rafle dite du « billet vert » menée le 14 mai 1941, une seconde opération survie...
20/08/2025

🔵 20 août 1941 : Rafle de Paris

Après la rafle dite du « billet vert » menée le 14 mai 1941, une seconde opération survient le 20 aout 1941. La police municipale parisienne, contrôlée par les militaires allemands, procède aux arrestations de 4.232 Juifs de diverses nationalités, tous des hommes âgés de 18 à 50 ans, dont environ 1.500 citoyens français.

40 avocats du barreau de Paris figurent également parmi les juifs visés expressément par cette première grande rafle.

Les premiers internés arrivent dès 7h30 du matin au camp de Drancy ouvert dans la précipitation.

Entre 70 et 80 000 Juifs seront internés au camp de Drancy entre 1941 et 1944.
Dès 1942, 63 000 internés seront déportés et assassinés au camp d’Auschwitz.

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🔵 2 août 1944 : assassinat des derniers tsiganes de BirkenauLe 16 décembre 1942, Himmler, chef de la SS, prend la décisi...
01/08/2025

🔵 2 août 1944 : assassinat des derniers tsiganes de Birkenau

Le 16 décembre 1942, Himmler, chef de la SS, prend la décision de déporter les derniers “tsiganes” du “grand Reich”. Cet ordre va précipiter les déportations de tsiganes de France, de Belgique et d’Hollande.

Rappelons que dès l’année 1940, les “tsiganes” sont la cible de meurtres de masse organisés, en partie, par les populations locales, de déportations dans des ghettos, essentiellement en Europe centrale et orientale.

En août 1944, près de 2.000 prisonniers (des hommes valides, anciens combattants de la Wehrmacht, accompagnés de leurs femmes et de leurs enfants) sont transférés à Buchenwald.

Dans la nuit du 2 août au 3 août, 4.300 hommes, femmes et enfants sont gazés.

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📽️ Cet été, le Mémorial de la Shoah vous propose une programmation spéciale de films sur le thème des 80 ans de films su...
30/07/2025

📽️ Cet été, le Mémorial de la Shoah vous propose une programmation spéciale de films sur le thème des 80 ans de films sur la Shoah

🎞️« Le Labyrinthe du silence » de Giulio Ricciarelli
Vendredi 22 août 2025 à 21h30

Johann Radmann est procureur à Francfort-sur-le- Main en 1958. Lorsqu’il découvre de nouvelles pièces essentielles permettant d’ouvrir un nouveau procès contre d’anciens SS, il est déterminé à aller jusqu’au bout pour les faire condamner. Mais de nombreux obstacles se dressent sur sa route dans une Allemagne encore fuyante sur son passé.

🎞️« X-Men : le commencement » de Matthew Vaughn
Samedi 23 août 2025 à 21h30

X-Men : le commencement revient aux origines des célèbres mutants. Eric Lensherr (Magnéto) est un rescapé d’Auschwitz qui peut contrôler le métal. Adulte, il traque le Dr Schmidt, n**i responsable de la mort de sa famille, et fait la rencontre de Charles Xavier, un mutant télépathe. Ensemble, ils recrutent d’autres mutants pour lutter contre un Schmidt déterminé à provoquer la Troisième Guerre mondiale.

🎞️« Le Dernier Métro » de François Truffaut
Dimanche 24 août 2025 à 21h30

Paris, 1942. Lucas Steiner, metteur en scène juif, est contraint de fuir son théâtre. Faisant croire à son exil en Amérique, il vit en réalité sous les planches de sa salle de spectacle et guide encore la troupe par l’intermédiaire de sa femme, Marion. Mais le théâtre est soumis à la mauvaise presse hargneuse d’un critique antisémite. Marion fait donc engager Bernard Granger, un acteur prometteur…

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Exposition La voix des témoins

75 ans après la fin de la Shoah, la figure du survivant, du témoin, est devenue plus que jamais un repère populaire et nécessaire. Les récits des témoins, prononcés de vive voix, écrits ou enregistrés, pendant ou après l’événement, composent aujourd’hui une immense source d’information chorale sur la Shoah, un fonds dépositaire de la mémoire de la Shoah qui leur survivra et dont l’étude incombera encore aux futures générations.

Avec cette exposition événement, le Mémorial de la Shoah propose de revenir sur la construction de la figure publique du témoin, en invitant notamment à découvrir, au sein d’espaces sonores dédiés, les voix et les paroles inestimables de Primo Levi, Simone Veil, Élie Wiesel, Imre Kertész, Marceline Loridan-Ivens, Samuel Pisar et Aharon Appelfeld. L’exposition dévoile l’histoire du témoignage et de sa présence dans l’espace public à travers une frise composées de biographies, manuscrits originaux, archives sonores et filmiques, éclairée des commentaires de ses principaux historiens, intellectuels acteurs ou analystes. Elle aborde également la manière créative dont la troisième génération après les survivants poursuit cette transmission avec détermination.Un mémorial pour comprendre et transmettre aux nouvelles générations l’histoire du génocide de la Seconde Guerre mondiale, et lutter contre le retour de toute forme d’intolérance.

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