Mémorial de la Shoah

Mémorial de la Shoah Les amateurs d'histoire sont les bienvenus au sein de notre musée. Le Mémorial de la Shoah abor...

Un mémorial pour comprendre et transmettre aux nouvelles générations l’histoire du génocide de la Seconde Guerre mondiale, et lutter contre le retour de toute forme d’intolérance.

21/11/2025

🔵 Dans cet extrait, Violette Jacquet nous parle son tatouage.

Violette Jacquet est née Silberstein le 9 novembre 1925 à Petrosani (Roumanie). Ses parents, Antoine (1900-1943) et Rosalia Silberstein (1903-1943), y sont nés hongrois, Petrosani appartenant à l’Empire austro-hongrois à l’époque. En 1928, son père émigre en France, à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) où il travaille dans un atelier de textile. Violette et sa mère le rejoignent en 1929. En 1931, ils partent s’installer au Havre (Seine-Maritime). Violette et ses parents sont naturalisés français en 1938 mais se voient retirer leur nationalité en 1941 et deviennent apatrides.
Violette et ses parents sont arrêtés le 1er juillet 1943. Ils sont emprisonnés à la prison de Loos (Nord) puis de Bruxelles (Belgique) avant d’être internés au camp de Malines (Belgique). Ils sont déportés le 31 juillet 1943 à Auschwitz. Elle intègrera l’orchestre d’Auschwitz. Le 31 octobre 1944, les femmes juives de l’orchestre sont évacuées au camp de Bergen-Belsen. Après la libération, Violette se marie en 1960, a deux enfants et divorce en 1968. Violette Jacquet decedera le 28 janvier 201 à l’âge de 88 ans.

🔵 20 novembre 1945: Ouverture du procès de NurembergLes procès de Nuremberg (20 novembre 1945 - octobre 1946) jugent 21 ...
20/11/2025

🔵 20 novembre 1945: Ouverture du procès de Nuremberg

Les procès de Nuremberg (20 novembre 1945 - octobre 1946) jugent 21 des principaux dignitaires n***s, en l’absence d’Hitler et d’Himmler, qui se sont suicidés. Aucun d’entre eux ne vont plaider coupable. 11 seront condamnés à mort.
Lors des douze autres procès menés par les tribunaux militaires alliés contre des officiers supérieurs n***s, sur les 5 000 criminels de guerre recensés en 1945, seuls 185 seront jugés en 1946.

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19/11/2025

🔵 Hannah Arendt
📆dimanche 23 novembre à 16h15
🎟️ Inscription en ligne

À l’occasion de la Nuit de la philosophie axée, cette année, sur le thème de la conscience.

Face aux crises contemporaines, la pensée d’Hannah Arendt résonne avec une acuité particulière. Sa réflexion sur la banalité du mal nous alerte : le mal ne naît pas toujours de la haine, mais souvent de l’indifférence, de l’obéissance passive, de l’absence de pensée. Dans un monde traversé par les replis identitaires, les tensions et les violences symboliques ou réelles, Arendt nous rappelle que la conscience – la capacité à penser, à juger, à se mettre à la place de l’autre – est un rempart essentiel contre la déshumanisation.

Cette rencontre propose de redécouvrir la portée actuelle de sa pensée, et de nous interroger ensemble sur notre responsabilité individuelle et collective.

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🔵 16 novembre 1940: Fermeture totale du ghetto de VarsovieLe 16 novembre 1940, les autorités nazies achevèrent l’isoleme...
17/11/2025

🔵 16 novembre 1940: Fermeture totale du ghetto de Varsovie

Le 16 novembre 1940, les autorités nazies achevèrent l’isolement total du ghetto de Varsovie, où furent forcés de vivre plus de 400 000 Juifs, regroupés dans une zone insalubre et surpeuplée de la ville.

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14/11/2025

🔵Nuremberg et son héritage, 1945-2025

Le 20 novembre 2025 marque le 80e anniversaire de l’ouverture, à Nuremberg, du procès des grands criminels n***s, où, pour la première fois, des responsables politiques et militaires de haut niveau – accusés des crimes de conspiracy (complot), crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l’humanité – étaient traduits devant une cour internationale, composée des principales forces alliées victorieuses de l’Allemagne nazie. Pour le procureur général Robert H. Jackson, il s’agissait de construire un « procès documentaire », où, en raison des crimes considérables commis par les n***s, notamment leur politique d’extermination des Juifs d’Europe, il était nécessaire de faire reposer l’accusation sur des preuves irréfutables, pour éviter qu’à l’avenir leur réalité fasse l’objet d’une négation. Contre toute attente, les images allaient jouer un rôle majeur pour confronter les n***s à leurs propres crimes.

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13/11/2025

🔵 Dans cet extrait, Violette Jacquet nous parle de la façon dont elle a découvert l’existence des chambres à gaz.

Violette Jacquet est née Silberstein le 9 novembre 1925 à Petrosani (Roumanie). Ses parents, Antoine (1900-1943) et Rosalia Silberstein (1903-1943), y sont nés hongrois, Petrosani appartenant à l’Empire austro-hongrois à l’époque. En 1928, son père émigre en France, à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) où il travaille dans un atelier de textile. Violette et sa mère le rejoignent en 1929. En 1931, ils partent s’installer au Havre (Seine-Maritime). Violette et ses parents sont naturalisés français en 1938 mais se voient retirer leur nationalité en 1941 et deviennent apatrides.
Violette et ses parents sont arrêtés le 1er juillet 1943. Ils sont emprisonnés à la prison de Loos (Nord) puis de Bruxelles (Belgique) avant d’être internés au camp de Malines (Belgique). Ils sont déportés le 31 juillet 1943 à Auschwitz. Elle intègrera l’orchestre d’Auschwitz. Le 31 octobre 1944, les femmes juives de l’orchestre sont évacuées au camp de Bergen-Belsen. Après la libération, Violette se marie en 1960, a deux enfants et divorce en 1968. Violette Jacquet decedera le 28 janvier 201 à l’âge de 88 ans.

🔵« Quand la terre était plate » de Jean‑Claude Grumberg📅Lundi 17 novembre à 19h00Dans le cadre du Festival Paris en tout...
11/11/2025

🔵« Quand la terre était plate » de Jean‑Claude Grumberg
📅Lundi 17 novembre à 19h00

Dans le cadre du Festival Paris en toutes lettres

Après avoir consacré, il y a 20 ans, un ouvrage à son père, Zacharie, assassiné à Auschwitz-Birkenau, l’écrivain et dramaturge entreprend de raconte l’histoire de sa mère, Suzanne, née à Paris en 1907 de parents originaires de Brody en Galicie, dont, au départ, il ne sait pas grand-chose. Rassemblant ses propres souvenirs et les récits de son frère aîné, il dresse le portrait d’une femme courageuse et libre, qui éleva seule ses deux enfants. À travers Suzanne, ce sont deux guerres mondiales et un siècle de soupçons, de pogroms et d’exils que Jean-Claude Grumberg retrace non sans humour, pointant l’absurdité sous l’horreur.

Lecture d’extraits par Pierre Arditi comédien, accompagné par Eric Slabiak et Frank Anastasio, musiciens.

🔵 9 et 10 novembre 1938: La nuit de CristalLe 7 novembre 1938, Herschel Grynszpan, Juif polonais d’origine allemande qui...
10/11/2025

🔵 9 et 10 novembre 1938: La nuit de Cristal

Le 7 novembre 1938, Herschel Grynszpan, Juif polonais d’origine allemande qui habite Paris, veut protester contre la récente expulsion des Juifs polonais vivant en Allemagne.

Il se présente à l’ambassade d’Allemagne et blesse mortellement Ernst vom Rath, secrétaire d’ambassade.

À l’annonce du décès de vom Rath, la SA (organisation du parti national-socialiste) donne ordre à ses troupes d’incendier systématiquement toutes les synagogues du pays. Himmler ordonne à ses troupes d’entrer en action pour empêcher un pillage généralisé et pour interner une vingtaine de milliers de Juifs dans les camps de concentration.

Après cinq années de National-socialisme, les chefs du régime constatent que, malgré les menaces et les brimades, les trois-quarts de la population juive du Reich ont choisi de rester.
Situation d’autant plus préoccupante que presque
200 000 Juifs résidant en Autriche tombent sous l’autorité du Reich après l’Anschluss.

1938 sera l’année d’une radicalisation et d’une accélération des mesures antisémites visant à éliminer toute présence juive, en particulier dans l’économie, et à encourager une émigration massive.

Ces mesures législatives s’accompagnent d’actes de violence dont le point culminant sera la « Nuit de Cristal ».

Le bilan est très lourd : destruction de 267 synagogues en Allemagne, de nombreuses maisons communautaires, de milliers de lieux privés (maisons, appartements et commerces). À ces destructions matérielles s’ajoutent l’assassinat de 91 Juifs, l’arrestation et la déportation de 30.000 hommes à Dachau et Buchenwald.

07/11/2025

🔵Rose Valland, gardienne de l’art : présentation de quelques chefs-d’œuvre sauvés de la spoliation nazie
📅Dimanche 9 novembre 2025 à 16h15 au Mémorial de la Shoah de Drancy
🎟️Inscription gratuite en ligne

Cette rencontre mettra en lumière le rôle décisif de Rose Valland dans la sauvegarde du patrimoine artistique durant la Seconde Guerre mondiale. Grâce à son travail de l’ombre, elle a permis de préserver de nombreuses œuvres majeures spoliées par les n***s. À travers l’étude de tableaux emblématiques – tels que L’Allée des peupliers à Moret de Sisley ou Portrait d’homme de Cézanne – nous aborderons les enjeux historiques, artistiques et mémoriels liés à la protection des biens culturels en temps de guerre.

Animée par Charlène Monot, médiatrice au Mémorial de la Shoah et guide-conférencière.

🔵 Francine Christophe, rescapée de la Shoah et femme de lettres, est décédée le mardi 4 novembre.Le Mémorial de la Shoah...
05/11/2025

🔵 Francine Christophe, rescapée de la Shoah et femme de lettres, est décédée le mardi 4 novembre.

Le Mémorial de la Shoah présente à ses enfants et à sa famille ses sincères condoléances. Le Mémorial salue la mémoire d’une grande figure de la mémoire de la Shoah, une femme passionnée qui a toujours témoigné à hauteur d’enfant.

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04/11/2025

🔵 Derniers jours pour découvrir l’exposition « Comment les n***s ont photographié leurs crimes. Auschwitz 1944 »

L’exposition apporte de nouvelles clefs de lecture au principal ensemble photographique montrant le processus qui conduisit au massacre de masse à Auschwitz-Birkenau. Cet album photographique, nommé couramment l’Album d’Auschwitz, fut réalisé par les SS pour témoigner auprès des dignitaires n***s de la parfaite maîtrise des opérations d’extermination sur le site. Il contient des images parmi les plus emblématiques de la Shoah.

Ces photographies, connues depuis le début des années 1950, ont servi de preuves lors des procès de certains des responsables de la « Solution finale ». Depuis la redécouverte de l’album complet dans les années 1980, et grâce aux travaux entrepris récemment par l’historien Tal Bruttmann, commissaire scientifique de l’exposition, une nouvelle lecture s’impose. Notre regard est appelé à détecter dans les photographies ce qui voulait y être caché par leurs auteurs et dont nous n’avions pas conscience jusque-là. Cette plongée dans les images nous révèle le chantier gigantesque qui fut nécessaire à la mise en place de l’extermination des Juifs sur le site d’Auschwitz. Les indices nous permettent de comprendre l’organisation de la déportation et de la « sélection », y voir la violence et ses sons, le cynisme de ses organisateurs, mais aussi les failles dans le processus soi-disant secret de sa mise en œuvre et enfin la résistance des victimes, souvent niée.

80 ans après la découverte du camp par l’Armée rouge le 27 janvier 1945, l’Album d’Auschwitz témoigne du fonctionnement du centre de mise à mort d’Auschwitz‑Birkenau à son apogée : l’été 1944 et la déportation des Juifs de Hongrie.

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🎬AVANT-PREMIERE📅Jeudi 6 novembre 2025 à 19h00🎟️ Inscription en ligne Né en 1904, Jean Zay a accompli une œuvre considéra...
03/11/2025

🎬AVANT-PREMIERE
📅Jeudi 6 novembre 2025 à 19h00
🎟️ Inscription en ligne

Né en 1904, Jean Zay a accompli une œuvre considérable et porté des réformes fondamentales dans les différents ministères qu’il dirige de 1936 à 1939. L’année suivante, il est condamné à la détention à perpétuité par le régime de Vichy. Exclusivement tissé par les écrits rédigés en prison par Jean Zay et sa correspondance avec ses proches, ce récit intime sonde les affres de l’enfermement et témoigne de l’immense force morale de cette grande figure républicaine, entrée au Panthéon en 2015, qui, durant quatre ans, aura tenu grâce à l’écriture et l’amour de sa famille. Jusqu’au dénouement tragique de son assassinat par la milice française, le 20 juin 1944.

En présence du réalisateur et d’Hélène Mouchard-Zay, fille de Jean Zay, fondatrice du Cercil‑Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv.

En conversation avec Aïda N’Diaye, enseignante et philosophe.

Adresse

17 Rue Geoffroy L'Asnier
Paris
75004

Heures d'ouverture

Lundi 10:00 - 18:00
Mardi 10:00 - 18:00
Mercredi 10:00 - 18:00
Jeudi 10:00 - 21:00
Vendredi 10:00 - 18:00
Dimanche 10:00 - 18:00

Téléphone

+33142774472

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Exposition La voix des témoins

75 ans après la fin de la Shoah, la figure du survivant, du témoin, est devenue plus que jamais un repère populaire et nécessaire. Les récits des témoins, prononcés de vive voix, écrits ou enregistrés, pendant ou après l’événement, composent aujourd’hui une immense source d’information chorale sur la Shoah, un fonds dépositaire de la mémoire de la Shoah qui leur survivra et dont l’étude incombera encore aux futures générations.

Avec cette exposition événement, le Mémorial de la Shoah propose de revenir sur la construction de la figure publique du témoin, en invitant notamment à découvrir, au sein d’espaces sonores dédiés, les voix et les paroles inestimables de Primo Levi, Simone Veil, Élie Wiesel, Imre Kertész, Marceline Loridan-Ivens, Samuel Pisar et Aharon Appelfeld. L’exposition dévoile l’histoire du témoignage et de sa présence dans l’espace public à travers une frise composées de biographies, manuscrits originaux, archives sonores et filmiques, éclairée des commentaires de ses principaux historiens, intellectuels acteurs ou analystes. Elle aborde également la manière créative dont la troisième génération après les survivants poursuit cette transmission avec détermination.Un mémorial pour comprendre et transmettre aux nouvelles générations l’histoire du génocide de la Seconde Guerre mondiale, et lutter contre le retour de toute forme d’intolérance.

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