Jbglf.psychologue.enligne

Jbglf.psychologue.enligne En recherche d'un accompagnement psy ou simplement curieux ou intéressé par mes publication, je vous souhaite la bienvenu sur ma page

06/05/2025

J'aime toujours pas "communiquer". Faire de la pub. Blablater pour faire de la vu. ça se prête si peu à mon métier. La psychologie a si peu à voir avec la marchandise et son monde. On en parle tellement et on la vit si peu. C'est pas mon truc, quoi. Mais bon, il faut bien vivre.

Alors pour cette fois, j'aimerai parler cuisine. Il y a un moment déjà, j'ai fait un soufflé aux champignons et au parmesan. C'est très simple à faire. Il faut des champignons ( j'ai une préférence pour les giroles), un peu de farine, du beurre, un peu de lait, des oeufs, de la muscade, sel poivre et du parmesan ou un autre fromage à pâte dur. Je donnerai pas la recette exacte, débrouillez vous. On a tous nos petits secrets...

Le jour où j'ai fait ce soufflé, il y avait le beau père de ma compagne de l'époque et il a aimé. Un fin gourmet. Je l'ai vu dans ses yeux. Il était vraiment content et ça été le plus beau cadeau qu'on m'ai fait.

Parfois il me vient cette idée qu'on pourrais trouver saugrenue : j'aimerai ouvrir un tout petit resto dans lequel il n'y aurai pas de carte parce que je cuisinerais et servirai les plats qui correspondent à l'état psychologique de mes clients. Au lieu de la parole et de l'écoute qui s'épuise dans le désir et le désir dans l'impuissance, je leur ferais à manger pour les consoler ou les réveiller, les attendrir ou les endurcir... je serais alors un psy qui change les gens en leur servant des plats... Ce serait marrant...

Bref. Ceci est évidement une métaphore. Je conçois une bonne thérapie, comme on fait la cuisine et les meilleurs plats sont les plats les plus simples. Vous le savez.

Les menus long comme le bras, les noms alambiqués, les théories fumante, trop cuite qui sentent le brulé... comment dire... enfin vous voyez...

Quand vous venez me voir vous êtes juste, en thérapie et je suis juste psychologue. Simple. Tous le reste, les psycho-bidule-chouette, c'est du marketing...

Il y a environ 400 sortes de thérapie répertoriées, mais elles font toutes la même chose. Toutes. Ouvrir un espace de médiation psychique.

Dans une bonne thérapie, il faut un bon transfert. C'est un cadre qui fixe les limites et les buts du jeu, et de la sympathie, et si possible une pincée d'humour.

Dans une bonne thérapie, on parle (de tout) et on est écouté (sans craintes). Il y a un peu de mise en scène. Une ritualisation faite de petits riens (l'entrée). Il faut une part de créativité (la garniture). Toujours un moment de légère hypnose (le plat de résistance?), en tous cas une modification de l'état de conscience ordinaire. Où quelque chose s'est dit ou s'est vécu autrement. ça peut passer par les rêves aussi. Très important les rêves. Ne pas oublier les rêves, si possible bien frais.

Je cuisine toujours les mêmes ingrédients, jamais de la même manière. Et le but est toujours le même, voir cette étincelle qui s'allume dans les yeux de l'autre. Simple. Alors c'est pas toujours dans les yeux, c'est peut être un éclat dans la voix, quelque chose de nouveau dans la posture, une modification dans le phrasé... mais c'est toujours un signe du retour de l'élan vitale.

Si j'arrive à voir cette étincelle dans tes yeux, un signe que l'élan vitale est là, à un moment, avec ma petite cuisine, je t'ai nourri. Alors j'ai gagné ma journée. Même s'il faut des mois ou des années pour que ça mijote, à la fin, si j'ai cette étincelle, ça valait le coup.

Après évidement, il faut toujours faire la vaisselle, mais ça c'est une autre histoire. Je vous en parlerais plus t**d...

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06/02/2025

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Le Bonheur en 10 exercices...

( Encore un article de plus, décevant, qui promet des trucs qu'on peut pas atteindre. Bonheur, exercice, développement personnel toussa toussa (fatigue) ).

Je dis ça parce que les gens quand ils viennent me voir, c'est ce qu'ils cherchent au fond. Ils espèrent en idéal pour eux même. Le bonheur. On cherchent tous la même chose. On le dit. On l'entend, beaucoup.

J'ai jamais rencontré quelqu'un qui m'ai dit : "Moi dans la vie, je voudrais vivre dans une cave sans eau, ni lumière, ni matelas et me fouetter quotidiennement avec des clous." Alors soit beaucoup de gens mentent et kiffent en secret, un secret projet de malheur, soit j'ai pas encore rencontrer ce genre personnes qui ont une conception, disons, très personnelle du bonheur.

Bref. Donc, le bonheur. Déjà est ce que tu es sur que tu cherche le bonheur? Ensuite est ce que tu pense que "chercher" et "bonheur" sont des termes qui vont ensemble?

C'est déjà pas mal de définir un peu les termes.

La plupart d'entre nous on se fait avoir par une confusion dans les termes. La joie, ton corps la traduit où que tu sois, quoi que tu fasse. Quand tu ressens de la joie, il y a comme une petite lumière très vive qui s'allume le temps d'un flash. Quelque chose nous saisit, nous dresse, s'éclaircit en nous. On passe du sombre au claire. Et il y a comme une cohérence et une congruence qui se fait en toi. C'est assez simple et évident.

La jouissance aussi c'est quelque chose qui saisit le corps. Mais la jouissance est d'une autre nature que la joie. Il ne faut pas les confondre. La jouissance génère un relâchement des tensions, elle nous rabat dans l'avoir, le pouvoir, quelque chose de prédatif, d'égoïste, alors que la joie invite spontanément au partage. Généralement on ne retient pas sa joie, même si on l'exprime de manière retenue, on a envie de la partager. Alors qu'une jouissance nous rend radin, cupide. On en veut plus et que pour nous. La distinction est subtile et je vous invite à le vérifier par l'expérience, par la pensée. Mais la joie et la jouissance sont également différente du bonheur.

On me dira, oui mais il y a pleins de cas où la joie et la jouissance se présentent ensemble. Et c'est très vrai. C'est pour ça d'ailleurs qu'on les confonds. Mais c'est deux choses différentes. La joie relève d'une exaltation de l'être. Tu ES joyeux. Alors que la jouissance relève des possessions, de l'avoir et donc du contrôle. Tu AS jouis. La première renvoie à la gratitude d'exister. La seconde renvoie, au monde du "faire", du contrôle de soi, de sa vie. La jouissance se construit, s'administre se prépare, et se heurte à la frustration. Alors que la joie ne s'oppose qu'à la tristesse. Et confondre les deux risquent fort de vous mettre en dissonance cognitive et de vous exposer aux injonctions paradoxale. "Sois joyeux" ne veux rien dire, ça n'a pas de sens. Se fatiguer à vouloir rester dans la joie, comme le clame un certain discours "new age", s'est à la longue s'enfoncer dans un constat d'impuissance et saper petit à petit son estime de soi. Parce que la joie, c'est de l'être, ça ne se prépare pas, ça ne se provoque pas. Alors que la jouissance, ça se prépare, on y travaille, on s'y use même. Cela ne veut pas dire c'est toujours gagné à la fin du processus. Y a tout un tas de fois où malgré tous les préparatifs qu'on entreprend, à la fin on ne jouit pas. Il y a des jouissance ratées, comme on rate une pâte à crêpe.

En vrai on espère atteindre la joie à travers la jouissance. C'est pas toujours un bon pari. C'est souvent comme ça qu'on est déçu. Et pire encore, on tente de trouver le bonheur par la jouissance. C'est une stratégie bancale, mais on le fait tous. Il y a de la joie et de la jouissance dans le bonheur, mais pas que. Cela peut aider. On peut se donner l'illusion du bonheur avec ça. Mais ça ne se confond pas. C'est différent déjà en terme de durée. Les joies et les jouissances passent. On est dans le temps cours. Alors qu'on suppose que le bonheur perdure un peu plus, qu'il est lié à une trame invisible.

Très souvent le bonheur se confond avec un soupir de satisfaction narcissique et d'accomplissement social. "L'heur" en ancien français signifie la chasse. Si bien que le mot bonheur est synonyme de bonne chasse et par métonymie de bonne chance. Donc le "bon" de "bonheur" a quelque chose de comptable, d'un étalage de ses conquêtes sociales. En gros, le bonheur ça pourrais être "Tu te la pète". Voilà. C'est une injonction social à la compète. Ce serais de la jouissance comparative, sociale. Le bonheur serait donc toujours bourgeois. Ce serais un rapport de domination sociale. Cela à l'air assez juste. Mais c'est trompeur. Parce que personne ne se satisfait complètement de ça. On en connait tous des gens qui étalent, à la vu de tous, leur propriétés, leur bijoux, leurs maisons, leurs grosses bagnole et puis quand on gratte un peu, on s'aperçoit vite que tous le monde est malheureux là dedans. Tous le monde est en compétition avec tous le monde dans la même famille, tous le monde cherche à écraser l'autre. Personne ne se parle, personne ne s'écoute. On s'ennuie beaucoup.

Donc le bonheur ce serait en partie ça, d'avoir un toit sur sa tête, à manger dans son assiette, le nécessaire pour éviter les souffrances les plus immédiate, mais si on va jusqu'au bout de ce projet d'accumulation on se plante. Il y a donc autre chose.

Il y a autre chose, parce que le bonheur n'est pas externe, mais interne. Ce n'est pas variable en fonction de ce que l'on possède mais de l'attitude que l'on a. Beaucoup de gens possèdent beaucoup de chose, un travail, une maison, un couple et des enfants et malgré ça ils ne sont pas heureux. Vous en connaissez certainement. Et à l'inverse il y a des personnes qui ont très peu de choses et qui témoignent d'un profond bonheur. C'est ce que nous enseigne Diogène de Sinope, le philosophe grec, de l'école des cyniques. Lui, il nous dit, soi libre, jusqu'au bout. Quitte à vivre comme un clodo. Ne retient pas ta langue. N'épargne personne. Soit dur au mal, aux flatteries. Moque toi des mondanités et des mondains. Ne laisse personne t'empêcher d'être ce que tu es au fond de toi.

La bonheur est donc peut être plus à rechercher du côté de l'attitude. C'est un rapport au monde, aux autres et à soi. Si on est optimiste dans son rapport au monde, qu'on trouve que malgré tout il y a du bon dans les autres, qu'on trouve que soi-même, malgré tout ce qu'on peut se reprocher, on est un bonne personne, alors il y a de grande chance qu'on puisse accéder au bonheur. C'est un exercice qu'on peut essayer de pratiquer un peu tous les jours, de méditer sur le monde, les autres et soi et d'y remarquer le beau et le bon, surtout là où on l'attend le moins. C'est le principe de la nature morte.

Si tu regarde bien, si tu y prête attention, tu trouvera certainement des gens autour de toi qui sont très critiques, tous le temps, pour tout et pour tous le monde. C'est peut être toi d'ailleurs. L'esprit critique, c'est très bien, il faut le défendre. Cela évite de prendre pour argent comptant tout et n'importe quoi. Mais si à la moindre proposition tu démolit tout, tu vas pas être heureux. Si tu trouve que les autres, c'est des cons, que le monde c'est de la m***e et que tu es nulle (en secret au fond de toi même ou à voix haute), ben... comment dire... tu vas pas être heureux. Tu pourras aligner la "rolux", le SUV, la villa au soleil, tu seras pas heureux, t'en profitera pas, parce que ton esprit critique va ronger comme un rat tout ce qu'il voit, tout ce qu'il touche. Ce seras toujours trop ou pas assez. Si quand tu vois une fleur qui sent bon ton esprit critique trouve que ça fait désordre et qu'il faut la tondre, que c'est un sentimentalisme débile de s'att**der là dessus et que... ben tu vas pas être heureux. Si la voix critique dans ta tête est toujours en train de t'engueuler pour tout, tous le temps, quoi que tu fasse, si tu es infecte avec toi même, être un grand gagnant de la compétition sociale ne va pas te rendre heureux et non seulement tu seras pas heureux et mais tu vas aussi rendre malheureux tous le monde autour de toi et surtout les gens que tu aimes.

Donc croire que le bonheur est une quantité, une accumulation de biens et de signes et qu'il en faut toujours plus, ce serait laisser croire que le bonheur est une chose que l'on peut maitriser, contrôler, construire, ce qui est trompeur. Quoi que l'on fasse, nos vies, à toutes et à tous sont exposé aux aléas, aux déterminismes, à une certaine forme de fatalité. Tous ce que nous pouvons croire posséder nous pouvons le perdre. L'amour de notre vie, la vie de nos enfants, notre santé, notre travail, notre maison, notre vie, nous pouvons les perdre. Et nous les perdrons. Cela peut nous tomber dessus sans que nous n'y puissions rien. Nous sommes vulnérable, exposé à la souffrance, morale et physique. Nous en sommes tous au même point. Tous. Nous ne faisons que ce que nous pouvons avec ce que nous avons, pour temps donné impossible prévoir. Et c'est juste, sain, d'exprimer notre peine, notre colère, notre peur, notre tristesse, quand nous sommes confronté à l'adversité de la vie terrestre. Dans ces cas là le bonheur est lointain, même si on peut cultiver sa capacité à y accéder en partie.

Le bonheur ce serait donc ce qui reste malgré la tempête, malgré les ténèbres. Ce qui perdure. Ce serait donc la fondation, le roc, sur quoi nous tenons. Notre équilibre. Ce serait cette boite de sardine qui traine et qu'on déguste quand le placard est vide. Ou ce paysage qu'on regarde peut être pour la dernière fois parce que demain on rentre à l'hosto pour une chimio. Sucré salé, aigre doux, le bonheur. Ce n'est pas que des couleurs franches, solaires, éclatantes. C'est aussi du clair obscur. Y a aussi de la tristesse, de la peur, de l'effort dans le bonheur. Ce n'est pas qu'une paix étalle, calme, tranquille.

C'est là qu'un autre aspect du bonheur peut apparaitre, c'est son côté évanescent, grave, contrasté. Le bonheur est aussi une harmonie, un agencement, un instant. Le stéréotype du coucher de soleil permet de comprendre ceci. Il s'agit d'une certaine harmonie à un instant, dont il faut s'imprégner dans l'instant présent. Si bien que de ce côté là le bonheur est au sens d'Epicure, quelque chose qui se cueille. Il s'agit des petits bonheurs. Tout simple. Que l'on cueille au moment où ils se présentent et à la rencontre des quels il faut aller.

L'autre exercice qui en découle, c'est d'exercer sa conscience, son attention à ces petits moments, à défocaliser ce que l'on cherche de grand, d'immense, pour porter attention à ce qui est à notre porté, à proximité de soi. L'aptitude au bonheur c'est aussi cultiver sa présence au monde, à soi, aux autres et donc de lutter contre cette tendance qu'on peut avoir à toujours chercher le bonheur ailleurs, plus loin etc. Il faut renoncer à son impérialisme jouisseur.

Voilà, voilà.

Cela fait déjà deux petits exercices sur dix, c'est déjà pas mal. C'est moins décevant qu'annoncer. Je casse le suspens, on ira pas jusqu'à dix.

Donc, je récapitule.

1 Marque un temps, un silence, pour remarquer, constater le beau, le bon, chez les autres, dans le monde, en toi, un petit peu tous les jours et de plus en plus.

2 Coupe ton planificateur interne et profite du moment présent dans sa simplicité. On appel ça la gratitude. C'est pas totalement déconnant. Il y a des études en psycho qui montrent que la gratitude est lié au bonheur.

Mais... un petit point bonus... en général quand on parle de bonheur, c'est qu'on se situe implicitement dans le malheur. Quand on cherche le bonheur, le nez baissé sur le malheur, on ne reconnait ni l'un, ni l'autre. On se retrouve coincé dans une dialectique dont on ne sort pas. Le sentiment du malheur, est consubstantiel, au fait d'être humain. C'est le sentiment du manque. Il faut accepter ses sentiments pour s'en défaire. C'est parce qu'on accepte qu'on peut le dépasser, et retrouver de la puissance d'agir.

Ca sert à rien de se battre contre ses sentiments. Cela peut paraitre abstrait, mais accepter est un acte psychique ou mental qui permet de libérer la capacité d'agir. Tant que n'accepte pas, tant que tu vas au contradictoire avec toi même, tu te crispe et tu te fige.

Voilà.

C'est pas mal. Trois exercices sur dix. Que tu feras probablement pas parce que tu vas zapper. Je te connais, je fais pareil.

Parce qu'il y a une chose que tu sais déjà et que tu fais déjà, c'est que tu t'en fous des posts facebook que tu lis, parce que tu sais que c'est pas là que tu vas trouver ton bonheur mais tu le fais quand même parce que tous le monde le fait et qu'on sais jamais, des fois que... Tu vas te faire mal à chercher le bonheur à tous prix et un jour tu craqueras et peut être que tu viendras me voir avec tes espérance de bonheur déçu et moi je vais essayer de te soigner de cette quête un peu f***e du bonheur qui nous contamine tous pour que tu vive tout simplement.

Là où il y a un droit au bonheur, on trouve un devoir d'être heureux.

Le bonheur est un truc qu'on trouve parce qu'on le cherche pas.

Voilà maintenant tu peu scroller et passez au prochain post, ou a prochaine vidéo.

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23/01/2025

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Aujourd'hui pas de contes ou peut être que si...

Je vais vous raconter une histoire malgré tout. C'est l'histoire du démon des étiquettes. Vous le connaissez bien. Tous le monde le connait. Peut être que la société numérique lui plait bien d'ailleurs. Il a une petite machine dans la main et dés qu'il rencontre quelque chose ou quelqu'un il faut qu'il colle dessus toute sorte d'étiquette. Il y a des gens qui aiment beaucoup qu'on leur colle des étiquettes dessus et même ils en redemandent. Et ils en demandent tellement que le démon est bien embêté parce qu'il arrive vite au bout de son rouleau. D'autres personnes au contraire ont horreur de ça, mais le démon est tellement anxieux qu'il ne peut pas s'empêcher de leur coller des étiquettes même s'ils ne le veulent pas. Il y en a encore qui voudraient avoir des étiquettes, mais celles que le démon leur colle ne leur convient pas. Il y a aussi toute ces choses que le démon essaie d'étiqueter et qui sont trop grandes ou trop petites, ou trop lisse, ou trop complexe et les étiquettes ne tiennent pas. Le démon des étiquettes n'est pas très malin, ni très créatif et il se trompe presque toujours parce qu'il n'a pas de cœur. Il répète tout ce qu'on l'on dit et il en fait des étiquettes qu'il colle sur tout et n'importe quoi, chacun et n'importe qui. Il faut qu'il colle et il court partout dans la société pour coller ses étiquettes.

Les articles scientifiques sont très important pour mon métier, ce sont des choses sérieuses, qui nous aident a comprendre un sujet, qui nous apportent des éléments pour réfléchir à ce que nous faisons. Mais aujourd'hui, dans notre société où l'information est si importante, si présente, je constate qu'on abuse de ce format. L'étiquette "scientifique" est récupérée et utilisé à toute les sauces pour récupérer de la légitimité. Pour être crut. Et peu à peu, un discours d'expert s'impose, sur des choses trop subtiles pour être réduite. A la fin on en vient à cette phrase du médecin de Molière qui répète en boucle " C'est le poumon!". Alors la métaphore, l'image, me parait de plus en plus importante pour aborder certains sujets, qui sont trop sérieux pour qu'ils soient emporté par le démon des étiquettes.

Vous savez bien que les étiquettes emprisonnent.

Aujourd'hui, j'aimerais vous parler d'un sujet qui n'est pas simple. Rien que le mot, lui même, traduit sa complexité : "Psychopathologie". C'est la science qui essaie de catégoriser les personnalités et les troubles psychologiques des humains. Ce sont des étiquettes. Cela peut être utile, parce que ça permet de mieux comprendre les problèmes et peut être de trouver des stratégies adaptées pour les résoudre. Normalement. Il existe d'ailleurs des livres qui recueillent les étiquettes psychopathologiques. L'un des plus connus d'entre eux aujourd'hui est le DSM. Il y en a un autre qui est la CIM. Ils portent en général un numéro à chaque réédition.

Je ne vais pas faire un historique ou un cours théorique à ce propos, mais chacun comprend que cela pose certains problèmes. Personne n'est son étiquette, ou pas complétement, jamais complètement. Les étiquettes peuvent être des boucliers qui protègent, ou bien des cages qui enferment.

Mon propos est ici d'amener à la réflexion, sur ce point. Mon métier consiste à tenir le démon des étiquettes en laisse pour qu'il ne criblent pas les gens qui en ont besoin, qu'il colle celles qu'ils acceptent et qui correspond à la réalité. Parfois mon métier est aussi de retirer les étiquettes.

Il faut être réaliste. La psychologie demeurera toujours, imprécise, vague, floue. Les étiquettes ne sont qu'un outil. Ce qui compte en réalité, mais pas seulement bien sur, c'est aussi le ressenti.

Le ressenti est cette chose étrange qui se passe dans une rencontre et dont on essai de rendre compte avec des mots. C'est compliqué et c'est ce qui nous rend humain.

Entre deux dépressifs, il y a un océan qui les sépare. Discerner, entre "un bipolaire" et "un borderline", n'est pas toujours aisé. Cette personne n'est peut être pas seulement juste anxieuse, mais elle l'est parce qu'elle est asperger et personne ne l'a compris avant ce rendez vous ce psy qu'elle a eu la semaine dernière. Ou bien on vient de découvrir que cette personne était HPI, le test est formel et elle s'est effondré parce qu'elle s'est dit si j'avais su ça avant... On ne peut pas faire n'importe quoi avec les étiquettes. Elles peuvent aussi vous rendre malade parfois.

Mais finalement peu importe l'étiquette et les validations empiriques qui la soutiennent, peu importe le discours d'autorité qu'il y a derrière. Parce que ce qui compte c'est ce moment, impalpable, où l'on s'est compris. Il y a des réalité vitales, qui n'ont pas de corps. Des choses importante et pourtant intangible.

Il y a ce quelque chose dont la littérature scientifique ne parle pas et pourtant c'est ce qui constitue l'essentiel du métier de psychologue. On parle d'écoute. De transfert. C'est une façon de nommer les choses. Mon métier ne peut pas manquer de questionner mon humanité. L'humanité de n'importe quel psy. On ne peut pas faire ce métier sans cuirasse, mais on ne peut pas vivre dans une cuirasse et donc accomplir ce métier... C'est un mot aussi "humanité". Tous le monde le comprend, ou presque, mais est ce qu'on est capable de le définir, vraiment?

Mon métier est un métier invraisemblable. J'offre de mon temps de vie, pour que des personnes se retrouvent elles-mêmes, se découvrent. Je soutiens des gens en les écoutant et en leur parlant, parfois je parle pas. Au début la question des étiquettes se pose et puis assez rapidement elles s'envolent, parce que la vie s'impose.

La sagesse ne s'apprend pas et elle n'est jamais acquise.

La société me demande d'être un gardien des étiquettes, alors que c'est au moment où les personnes qui ont recourent à moi n'en ont plus besoin qu'elles vont mieux.

Il m'arrive d'évoquer une catégorie psychopathologique avec mes patients mais en générale, j'évite. Il faut beaucoup relativiser cela et l'utiliser avec beaucoup de parcimonie et de nuance.

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23/01/2025

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[cas-conte (suite)]

Petit Chat avait du mal à sortir dehors et il vint trouver l'aide de son ami Monsieur Corbeau. Monsieur Corbeau avait aussi un fil à la patte. Monsieur Corbeau avait demandé à Petit Chat de lui rapporter une paire de ciseau. Et son ami n'avait pas trouvé.

Ils étaient bien embêtés, tous les deux. Monsieur Corbeau avait réfléchi et avait dit son ami :

"Et si tu jouais avec cette ficèle qui te retiens?"

Ils se quittent, le temps passe. Ils se retrouvent. Et Petit chat racontent qu'il s'est mit à jouer avec ce lien qui le retient. En jouant, il avait tirer sur la ficelle et tout au bout il y avait un autre Petit Chat. Et Petit Chat lui demanda :

"Qui es tu?
- Je suis toi.
- Alors tu me suis partout?
- Non
- Alors quand je sors tu ne me suis pas?
- Non
- Alors c'est toi qui m'empêche d'aller plus loin?
- Peut être
- Pourquoi, ne me suis tu pas là où je vais?"

Petit Chat découvrit pourquoi son double ne le suivait pas. Mais nous ne révéleront pas ce mystère, parce que c'est un secret. Après cela les deux s'étaient réunis en un. Le double ne vivait plus séparément de l'original.

Ce jour là, Corbeau avait une grande couverture sur les épaules et il la fit tomber.

"Ho comme tu es beau lui dit Petit Chat"

Et en effet, ce jour là Corbeau avait un plumage tout blanc.

"Sans le savoir lui dit Corbeau, tu m'as libéré"

Et Corbeau s'envola trés haut et il rejoignit les goélands et il vola au dessus de l'océan. Et Petit Chat, sur les toits s'aventura et de toits en toits, de branche en branche et par les chemins il découvrit ce monde qu'il avait tant envie de découvrir.

Ils étaient libre. Enfin.

Les contes évidemment ne sont pas des modes d'emploi, mais ils parlent à l'inconscient une langue qu'il comprend bien.

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09/12/2024

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Cas-Conte.

Un petit chat sort de sa maison. Il ne peut pas aller bien loin. Devant lui l'horizon se déchire, s'étire comme du chewing-gum. La rue n'allonge comme un puit. L'électricité monte dans ses pieds, s'empare de ses jambes, de son ventre, de ses poumons. Un sentiment de froid et de chaleur explose. Il est figé. Le cœur s'emballe. La respiration s'accélère. La pensée se brouille. Il se dit qu'il va tomber. Il ne sait plus où il est. Sa maison lui semble loin, inatteignable. C'est comme s'il était, d'un coup, au milieu de l'océan et il ne sait pas pourquoi. Il a envie de crier et d'appeler à l'aide. Mais sa voix s'étrangle. Ce n'est pas la première fois. Il résiste à l'idée d'appeler sa maman. En dernier recours elle viendra. Il pense au plan de crise qu'il a dans la poche. Il se met à l'écart. Il respire comme on lui a appris à le faire.

D'abord se concentrer sur son souffle. Inspirer lentement, puis souffler d'un coup. Le refaire plusieurs fois. Les sensations passent peu à peu mais restent encore latente. S'accrocher au talisman, à l'image, au pendentif qui le relie psychiquement à l'espace familier de sa maison. S'ancrer. Décrire simplement ce qu'il y a devant soi, objet par objet, forme, couleur, disposition.

Il gagne peu à peu du terrain sur le malaise. Il connait pourtant bien cette rue. Là bas à l'angle il y a la boulangerie. Celle où il allait avec sa mère quand il était petit. Avant ça, il pouvait même aller chercher le pain tout seul et avec la monnaie il achetait des bonbons.
Il ne sait pas exactement quand ça a commencé. Ni pourquoi. Il y a cet instant où le monde à vaciller au lycée. Il s'en était remis. Et puis ça s'est glissé insidieusement dans sa vie. C'est un peu comme si un gardien invisible se manifestait dés qu'il s'éloigne un peu trop de chez lui et lui interdit d'aller plus loin. Il ne comprend pas pourquoi.

Il aimerait qu'on le libère. Alors, il va voir le Corbeau sur son arbre pour lui demander ce qu'il se passe et ce qu'il peut faire.

Corbeau demande à Petit Chat : que me veux tu?
- Je voudrais savoir comment on fait pour être libre.
- Pourquoi me demande tu ça?
- Il y a un être invisible qui me terrasse quand je marche dans la rue à une certaine distance de chez moi.
- Ah!
- Tu le connais?
- Le tien je ne le connais pas. Mais je connais le mien. Il a fallu qu'on se connaisse bien lorsqu'il s'est agit pour moi de voler. Car je n'ai pas toujours été grand, il m'ai arrivé comme pour toi de devoir sortir de l'enfance et nous autre corbeau, nos parents ne nous accompagnent pas.
- Pourtant mes parents me laissent faire les choses, de façon autonome.
- Un jour quand j'ai sauté du nid familiale je me suis mis à voler. La nature nous prépare à cela. Mon problème est venu plus t**d, comme un fil que j'aurai à la patte et qui me faisait tomber à pic. Je m'en sortais toujours à temps. Mais je rêvais beaucoup. Contrairement aux autres corbeaux qui vivent en groupe et qui conservent le même territoire, moi je rêvais de voyager. Je rêvais de traverser l'océan. Je rêvais d'îles. Je voulais parler avec les cormorans, les mouettes rieuses. Rêves tu toi aussi de voyages?
- Je ne me souviens jamais de mes rêves?
- Et que fais tu de tes journées?
- Je reste chez moi, prés du feu ou étendu sur le pavé froid en été. Je joue. Je me blottit contre ma maman.
- Et cela te heureux?
- Oui beaucoup!
- Et tu voudrais que cela dur éternellement?
- Si c'était possible oui.
- Et que voudrais tu faire de ta vie?
- Je ne sais pas on verra.
- Je crois qu'une autre partie de toi n'est pas d'accord avec toi.
- Tu penses?
- Je ne suis plus aussi jeune que toi et mes parents sont partis pour ne pas revenir mais je reste toujours dans le nid familiale. Mes parents étaient très tendre contrairement à ce que l'on pense des corbeaux. Mes frères et sœurs sont partis. Pas très loin, certes, et ils me visitent de temps en temps. Et moi passé l'horizon, je chute. Je parviens à peine à me nourrir. Je vais te demander de me ramener une pair de ciseau pour la prochaine fois mon ami. Peux tu faire ça pour moi?

Les chats ont des griffes et cela leur suffit. Ils n'ont pas de ciseaux. Petit Chat chercha, dans toute la maisonnée et ne trouva pas. Pour trouver des ciseaux il lui fallait aller au de là du trouble. Loin. Atteindre le boulevard, prendre l'autobus et se rendre à l'autre bout de la ville...

Il revint voir contrit Monsieur Corbeau.

" Je sais, je sais, lui fit Monsieur Corbeau... Tu n'as pas réussi.
- Et c'était bien plus fort que les fois précédents
- Alors toi aussi tu aurais un fil à la patte?
- C'est à dire?
- Quelque chose en toi redoute les ciseaux.
- Oui peut être, maintenant que tu le dis

[suite au prochain numéro]

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03/12/2024

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"Mon cerveau il..." Quand tu dis "mon cerveau" tu dis implicitement que tu n'es pas ton cerveau. Que ton cerveau es un autre que toi. En es tu vraiment convaincu?

Même si tu as une âme, en considérant que t'en ai une et qu'elle se détache du corps à la fin... du coups ton âme, c'est toi, et il n'y a plus rien qui peut s'en détacher... on est au bout du bout du découpage, au niveau du plus petit élément... donc même si tu sens que tu as une âme et bien ça va être plus compliqué sans ton cerveau pour que ton âme s'exprime dans le monde des manifestations, ce la "vie normale". Aucun véhicule ne roule sans pilote. Ton âme ne peut pas s'exprimer sans passer par le filtre du cerveau. Henri Bergson, le philosophe, considérait le cerveau comme un central d'appel. Mais est ce qu'on peut recevoir un appel téléphonique sans qu'il soit passé par un central d'appel?

Personne ne dit dans la vie courante "mon âme ci ou ça". Parce que chacun sais que son âme, qu'on soit matérialiste et qu'on considère ça comme une fiction sociale, ou bien spiritualiste et qu'on considère ça simplement comme un pan non encore élucidé de la nature ou encore comme un au de là de la nature inatteignable mais pourtant bien tangible... Bref chacun sais que son âme, c'est juste soi-même dans sa totalité et plus que soi. Et pourquoi le cerveau serait cet autre qui te trahi?

Il ne t'a rien fait lui. Pourquoi tu l'accuse? Pourquoi tu le considère comme un moteur de bagnole qui a des ratées? Il y a 100 milliards environs de neurones dans un cerveau humain. Chaque neurone projettent 10 000 synapse. Chaque synapse c'est des échanges dynamiques d'une dizaine de neurotransmetteurs différents. Un neurone tout seul ne peut rien faire. Il travaille forcément en groupe, et en groupe de groupe de groupe. Et il n'y a aucune "data" dans un neurone. Aucun neurone "photo de vacance", "alphabet", "codes de portes" etc. Au mieux la mémoire est, si elle est elle strictement biologique, une sorte de combinatoire d'engrammes de diverses sens disséminé dans l'ensemble du système nerveux et peut être même du corps. Parce qu'on s'est aperçu qu'indépendamment du neural pur la cellule simple engramme, code elle aussi, et qu'elle participe à la construction du souvenir. Nous nous souvenons peut être "de tout corps". Mais en fait on n'en sait rien. Nous avons tellement de donnée et en même temps des données si fragiles parce qu'elles ouvrent à une telle complexité que la capacité de donner un sens à tout ça nous échappe et nous échappera peut être pour toujours. Et oui. Peut être qu'un jour, nous n'aurons plus les moyens de savoir. Rien n'est acquis. Nulle part est écrit que nous saurons "comment fonctionne le cerveau". Tous les modèles explicatifs jusqu'à maintenant ont échoué. Et alors? Est ce que c'est grave? Nous avons pris des photographies d'arc électriques dans la tête de gens et nous associons ça à telle ou telle chose sans se rendre compte qu'on va plus vite que la musique. On produit une étude de corrélation, dans des conditions artificielle et nous croyons avoir saisi l'origine des mécanismes, des phénomènes secrets de notre être.

Quand on dit mon cerveau, en vrai, on produit une justification. Et on croit pouvoir répondre à un besoin de contrôle. Parce que c'est matériel on pense avoir les moyens de contrôle dessus. La métaphore du cerveau ordinateur n'est qu'une métaphore. Le cerveau n'est pas un ordinateur. Il n'y a pas de code. Pas de piratage possible dans la réalité. Donc, quand on reporte tout sur le cerveau c'est comme si on étendais un masque sur la réalité. On se met alors en dissonance cognitive. "C'est pas moi, c'est mon cerveau".

Et si cette injonction de contrôle, était en fait la source de l'anxiété? Partout fleurissent des pages, des coachs qui divulguent des astuces, des procédures, des disciplines à mener de façon individuelles, pour schinter son cerveau, le hacker, l'upgrader. Le discours général, à mesure que le chaos extérieur s'accroit, devient de plus en plus prescripteur d'orthopsychie. Je vais le dire simplement, c'est de la violence et de l'agressivité retourné contre soi inutilement. La biologie fonctionne toujours très bien quand on lui fout la paix. Si tu veux faire du bien à ton cerveau dort et mange bien, c'est tout.

Notre esprit, notre comportement n'es pas réductible à notre cerveau, ils sont beaucoup plus "socioporté" qu'on ne croit. Je veux dire que pour nous les humains, l'anxiété est d'avantage le reflet d'un paradigme social dissonnant que d'une biologie défaillante. En ce sens il y a deux aspects à considérer le contexte dans lequel on se trouve et les représentations que l'on a, pour rétablir une consonnance. L'anxiété que l'on éprouve résonne avec le contexte et avec les représentations que l'on a. Dans un travail avec un psychologue, les deux point sur lequel on travail c'est chercher à changer l'environnement, ou changer d'environnement soi même, ou renforcer un type d'environnement (naturel, social, cognitif, affectif etc) et d'un autre côté modifier les équivalences négatives qu'on a internalisé du type : "Je suis différent donc je suis mauvais" etc. A aucun moment nous ne travaillons sur le cerveau, qui n'est, dans ces circonstances pas plus impliqué que dans n'importe quel autre contexte du reste de la vie. C'est "je" qui change dans le temps à ce moment là et pas seulement ton cerveau. Et quand tout va mieux à ce moment là tu dis "je vais bien" et pas "mon cerveau va bien". C'est ce qu'on appel l'agentivité.

L'anxiété se "traite" avec un peu de chimie si besoin (on sait ce qui marche par étude de cohorte mais bien souvent on ne sait pas comment ça marche) et une intéraction sociale particulière centrée sur soi avec un psychologue, qui a sa façon aide à travailler sur le contexte et sur les représentations qui font mal, ou vont mal. A aucun moment, aucune boite crânienne ne sera ouverte, aucune lésion ne sera faite, aucune sonde et aucune stimulation ne sera envoyée dans telle ou telle zone supposée où réside le foyer anxieux. L'anxiété n'est pas un rhume ou une vilaine bête intruse, qu'on traque. Elle est une réaction naturelle à une situation particulière. Et il est naturel qu'elle s'apaise par une interaction sociale.

Les groupes sociaux, familles, amis, collègues, couple, tendent à fonctionner de façon fermé, de façon circulaire. C'est pourquoi il a toujours été nécessaire de trouver une aide extérieure pour exprimer les souffrances qu'on ressent et qui impliquent parfois et même souvent ces groupes. Autrefois c'était le curé du village, aujourd'hui c'est le psy. Le travail du psychologue est un travail de médiation et d'intercession psychosociale (Le patient questionne le monde et son monde dans l'échange avec le psy) qui vise à la prise de décision (c'est dire sortir de la crise, trouver une place plus harmonieuse et plus stable en soi et dans le monde). Et le cerveau ma foi, il va très bien. Car il n'a jamais été question de cerveau, ici. Mais juste d'existence.

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Psychologue de la cognition humaine d’orientation humaniste, intégrative et deleuzo-guattarienne, je propose en ligne et à mon cabinet sur Paris 18, thérapie, relaxations, conseils, analyses, soutien et exercice pour vous aider à sortir de vos difficultés et retrouver la paix et l’harmonie intérieure. N’hésitez pas à consulter mon site web pour avoir plus amples informations, sur ce que je propose et sur ma façon de travailler. À très bientôt.