Docteur Juan Amaris

Docteur Juan Amaris Le Docteur Juan Amaris est gastro-entérologue et hépatologue exerçant en établissement privé à

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Comprendre et traiter l’ulcère gastrique et duodénalL’ulcère gastrique et l’ulcère duodénal sont des lésions de la muque...
30/01/2025

Comprendre et traiter l’ulcère gastrique et duodénal

L’ulcère gastrique et l’ulcère duodénal sont des lésions de la muqueuse digestive causées par un déséquilibre entre les facteurs protecteurs et agressifs de l’estomac. L’infection à Helicobacter pylori est la cause principale, suivie par la prise prolongée d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

L’ulcère gastrique se manifeste après les repas, tandis que l’ulcère duodénal provoque des douleurs à jeun.

Le diagnostic repose sur la fibroscopie et un test de dépistage de H. pylori. Le traitement associe des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) pour réduire l’acidité et, si nécessaire, une antibiothérapie pour éradiquer la bactérie.

Il est recommandé d’éviter le tabac, l’alcool, le café et les aliments irritants. Une alimentation équilibrée, fractionnée et pauvre en épices peut limiter l’inconfort. La gestion du stress par la relaxation ou la méditation peut également être bénéfique. En cas de douleurs persistantes, de vomissements ou de selles noires, une consultation médicale est indispensable pour éviter des complications comme une hémorragie ou une perforation.

Pour toute question, n’hésitez pas à consulter le Dr Juan Amaris Gastroenterologue Paris 16
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Interview avec le Dr Juan Amaris, gastro-entérologue : Comment organiser un repas de fête adapté aux allergies alimentai...
16/12/2024

Interview avec le Dr Juan Amaris, gastro-entérologue : Comment organiser un repas de fête adapté aux allergies alimentaires ?

Docteur Amaris, organiser un repas de fête qui prend en compte les allergies alimentaires peut sembler complexe. Quels sont vos conseils pour y parvenir ?

Dr Juan Amaris : En effet, cela peut paraître délicat au départ, mais avec une bonne planification, cela devient tout à fait faisable. Il est essentiel de comprendre les besoins alimentaires de vos invités et de prendre des mesures préventives pour garantir leur sécurité. Voici quelques recommandations clés :

1. Identification et sensibilisation

Connaître l’allergie spécifique : « Les allergies alimentaires peuvent être graves, comme une anaphylaxie, ou entraîner des troubles digestifs, comme des intolérances au lactose ou au gluten. Discutez avec vos invités ou, si nécessaire, avec leur médecin pour bien comprendre la nature de l’allergie, ses symptômes et le niveau de tolérance. »

Sensibiliser l’entourage : « Si plusieurs personnes participent à la préparation du repas, informez-les des précautions à prendre. Cela inclut la manipulation des aliments et la prévention des contaminations croisées. »

2. L’importance d’un menu adapté

Privilégier le fait maison : « Les produits transformés contiennent souvent des allergènes cachés, comme le lactose, les traces de noix ou le soja. En préparant des plats maison, vous avez le contrôle total sur les ingrédients. »

Limiter les mélanges complexes : « Optez pour des plats simples et naturels, comme des légumes vapeur ou rôtis, ou des sources de protéines assaisonnées uniquement avec des herbes fraîches et des huiles non raffinées. »

3. Contrôle strict des ingrédients

Lire les étiquettes en détail : « Les allergènes courants, comme le gluten, les arachides, le lait ou les œufs, doivent être mentionnés sur les emballages. Soyez également vigilant aux additifs comme les stabilisants et agents de texture. »

Éviter les allergènes cachés : « Par exemple, la sauce soja contient souvent du gluten, et certains bouillons cubes peuvent contenir du lactose ou des traces de crustacés. »

4. Prévention de la contamination croisée

Ustensiles dédiés : « Utilisez des couteaux, spatules et planches à découper distincts pour chaque catégorie de plat. »

Stockage séparé : « Conservez les ingrédients allergènes dans des contenants distincts pour éviter toute exposition accidentelle. »

5. Gestion des allergies graves (risque d’anaphylaxie)

Plan d’urgence : « Assurez-vous que la personne allergique dispose de son traitement, comme un auto-injecteur d’épinéphrine, et informez-vous sur son utilisation. »

Contact médical à portée : « Notez les numéros d’urgence et soyez prêts à réagir rapidement en cas de réaction sévère. »

Éviter les aliments à risque élevé : « Même avec des précautions, certains aliments comme les fruits à coque ou les crustacés restent très allergisants. »

6. Menus pour troubles digestifs (intolérances et pathologies)

Intolérance au lactose : « Proposez des alternatives comme le lait végétal (amande, avoine, riz) ou des fromages sans lactose. »

Sensibilité au gluten ou maladie cœliaque : « Favorisez des aliments naturellement sans gluten, comme le quinoa, le riz ou les patates douces. »

Syndrome de l’intestin irritable (SII) : « Limitez les aliments FODMAP, comme les légumineuses, les choux ou les oignons, si vos invités suivent ce régime. »

7. Conseils pour une digestion facilitée

Portions modérées : « Un repas festif ne doit pas être synonyme de surconsommation. Manger lentement et en petites portions prévient les troubles digestifs. »

Hydratation : « Encouragez vos invités à boire de l’eau pour faciliter la digestion et évitez les boissons gazeuses ou riches en sucre. »

Éviter les aliments lourds : « Les fritures, sauces riches et aliments gras peuvent aggraver certains troubles digestifs. »

8. L’éducation des enfants allergiques

« Les enfants doivent être informés des risques liés à leurs allergies, surtout lors d’événements festifs où les plats sont variés et tentants. »

9. Favoriser la convivialité en toute sécurité

« Créez un environnement où chaque invité peut poser des questions sans se sentir gêné. Rassurez-les sur vos efforts pour assurer leur sécurité alimentaire. »

Merci, Docteur Amaris, pour ces précieux conseils. En organisant soigneusement, on peut donc offrir un repas festif chaleureux et inclusif où chacun se sentira pris en compte.

Dr Juan Amaris : Tout à fait ! Un repas bien préparé est une belle façon de rassembler tout le monde, en toute sécurité et dans une ambiance conviviale. 😊
Joyeuses fêtes !

Juan

Voici des conseils pour bien manger pendant les Fêtes tout en gérant une maladie inflammatoire de l’intestin (MII) et un...
29/11/2024

Voici des conseils pour bien manger pendant les Fêtes tout en gérant une maladie inflammatoire de l’intestin (MII) et un syndrome du côlon irritable (SCI) :
En suivant ces conseils, vous pourrez profiter des festivités tout en prenant soin de votre santé digestive. Bonnes Fêtes ! 🎄😊

1. Préparation en amont
• Planifiez vos repas : Essayez de prévoir les repas à l’avance pour éviter les surprises. Proposez d’apporter un plat qui vous convient.
• Identifiez vos déclencheurs : Évitez les aliments connus pour aggraver vos symptômes (aliments gras, épices, produits laitiers, etc.).

2. Aliments à privilégier
• Protéines maigres : Viandes blanches, poissons, œufs.
• Légumes bien cuits : Carottes, courgettes, courges, patates douces, toujours sans peau et bien tendres.
• Féculents faciles à digérer : Riz blanc, pommes de terre, patates douces.
• En-cas sûrs : Bâtonnets de légumes cuits, crackers sans gluten, compotes sans sucre ajouté.

3. Astuce pour les repas festifs
• Modération : Préférez de petites portions pour éviter les ballonnements.
• Évitez les mélanges : Trop d’aliments variés peuvent surcharger le système digestif.
• Mâchez lentement : Cela facilite la digestion.
• Buvez beaucoup d’eau : Évitez l’alcool ou limitez-vous à un verre de vin blanc ou de champagne.

4. Gérer les desserts
• Options faibles en sucre : Préférez les fruits cuits ou les desserts sans gluten/lactose.
• Alternatives maison : Faites des desserts que vous tolérez, comme une mousse au chocolat sans lactose.

5. Prévention des crises
• Probiotiques : Si vous les tolérez, cela peut améliorer votre digestion.
• Médicaments : Ayez vos traitements d’urgence à portée de main.
• Temps de repos : Prenez le temps de vous reposer après le repas pour éviter les pics de stress digestif.



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🌿 Tout savoir sur l’endoscopie digestive ! 🌿L'endoscopie digestive est une technique médicale qui permet d'explorer l'in...
06/11/2024

🌿 Tout savoir sur l’endoscopie digestive ! 🌿

L'endoscopie digestive est une technique médicale qui permet d'explorer l'intérieur du tube digestif pour détecter et traiter des anomalies. Elle se divise en plusieurs types selon la zone examinée :

🔹 Gastroscopie : pour examiner l'œsophage, l'estomac et le duodénum. Elle aide à diagnostiquer les ulcères, les reflux gastriques, et plus encore.

🔹 Coloscopie : utilisée pour observer le côlon et le re**um. Elle est recommandée dans le dépistage du cancer colorectal.

🔹 Enteroscopie : pour l'exploration de l'intestin grêle. Moins courante, elle est utile pour diagnostiquer des maladies inflammatoires ou des saignements inexpliqués.

Pourquoi faire une endoscopie digestive ?

L'endoscopie digestive permet de visualiser en détail les muqueuses du tube digestif, de réaliser des prélèvements (biopsies) ou d'effectuer des traitements simples (comme la résection de polypes). Elle est souvent recommandée en cas de douleurs abdominales persistantes, de saignements gastro-intestinaux, ou pour le dépistage de certains cancers.

Comment ça se passe ?

L'examen est réalisé sous anesthésie locale ou générale pour le confort du patient. Le médecin insère un tube flexible muni d'une caméra et de micro-outils pour explorer et intervenir si besoin. En général, une préparation spéciale est nécessaire avant l’examen, notamment pour les coloscopies.

Après l’examen ?

Les effets secondaires sont rares, mais une légère gêne peut persister quelques heures. Suivre les recommandations du médecin permet un retour à la normale rapide.

À quel âge faut-il penser au dépistage ?

Le dépistage du cancer colorectal est recommandé à partir de 50 ans, mais peut être indiqué plus tôt en cas d'antécédents familiaux ou de symptômes spécifiques. La prévention est essentielle pour détecter tôt les anomalies.

Pour toute question, n’hésitez pas à consulter le Dr Juan Amaris Gastroenterologue Paris 16 ! 🩺


Dr. Juan AMARIS Hepato Gastroenterologue et endoscopiste Paris 16. Spécialiste des maladies hépatobiliaires,foie,rate,voies biliaires, depistage cancer.

Les calculs biliairesLes calculs biliaires, ou lithiase biliaire, sont des dépôts solides formés dans la vésicule biliai...
24/09/2024

Les calculs biliaires

Les calculs biliaires, ou lithiase biliaire, sont des dépôts solides formés dans la vésicule biliaire, un petit organe situé sous le foie. Ils résultent d'un déséquilibre dans les composants de la bile, un liquide produit par le foie pour digérer les graisses.
Il existe deux types principaux de calculs : les calculs de cholestérol, les plus fréquents, et les calculs pigmentaires, constitués de bilirubine, un sous-produit de la dégradation des globules rouges.

La formation de calculs peut être due à un excès de cholestérol dans la bile, une concentration excessive de bile ou un surplus de bilirubine.
Certains facteurs de risque incluent l'âge (plus de 40 ans), le sexe féminin (surtout chez les femmes ayant eu plusieurs grossesses), l'obésité, le diabète, et certains médicaments comme les contraceptifs oraux ou la thérapie hormonale. Les antécédents familiaux de calculs biliaires augmentent également le risque.

Les symptômes apparaissent lorsque les calculs bloquent un conduit biliaire, provoquant une douleur intense dans la partie supérieure droite de l’abdomen, qui peut irradier vers l’épaule droite. D’autres signes incluent nausées, vomissements, jaunisse et fièvre, surtout en cas d'infection (cholécystite).

En termes de traitement, la majorité des personnes asymptomatiques ne nécessitent pas d’intervention. Cependant, en cas de symptômes, la cholécystectomie (ablation de la vésicule biliaire) est souvent recommandée. Les médicaments peuvent parfois dissoudre les calculs, mais ils sont moins efficaces. Enfin, la prévention repose sur une alimentation équilibrée, la gestion du poids, et l'évitement des jeûnes prolongés.




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Les différentes hépatites : Les hépatites sont des maladies qui provoquent une inflammation du foie, causées par des vir...
01/09/2024

Les différentes hépatites :

Les hépatites sont des maladies qui provoquent une inflammation du foie, causées par des virus, l'alcool, des toxines, des médicaments ou des troubles auto-immunes.

Voici un résumé des principales formes d’hépatite :

1. Hépatites virales
• Hépatite A : Transmise par des aliments ou de l'eau contaminés. Elle est généralement aiguë et se guérit d'elle-même. Un vaccin existe.
• Hépatite B : Transmise par le sang ou les fluides corporels. Elle peut devenir chronique, augmentant le risque de cirrhose et de cancer du foie. Un vaccin est disponible.
• Hépatite C : Transmise par le sang. Souvent asymptomatique, elle devient souvent chronique et peut causer une cirrhose ou un cancer. Pas de vaccin, mais un traitement efficace existe.
• Hépatite D : Survient uniquement avec l'hépatite B, aggravant son évolution. Le vaccin contre l’hépatite B protège aussi contre l’hépatite D.
• Hépatite E : Transmise par l'eau contaminée, surtout dans les pays en développement. Elle est généralement aiguë, mais peut être grave chez les femmes enceintes. Un vaccin existe dans certains pays.

2. Hépatite alcoolique
• Cause : Consommation excessive d'alcool. Peut mener à la cirrhose ou à l’insuffisance hépatique.
• Traitement : Arrêt de l’alcool, soins médicaux.

3. Hépatite médicamenteuse
• Cause : Réaction toxique du foie à certains médicaments ou substances.
• Traitement : Arrêt du produit en cause, soins de soutien.

4. Hépatite auto-immune
• Cause : Le système immunitaire attaque le foie.
• Traitement : Médicaments pour réduire l’inflammation.

5. Stéato-hépatite non alcoolique
• Cause : Accumulation de graisse dans le foie, souvent liée à l'obésité ou au diabète.
• Traitement : Perte de poids, gestion du diabète, exercice physique.

Conclusion
Les hépatites ont des causes variées, mais un diagnostic rapide et un traitement adéquat peuvent prévenir des complications graves. La vaccination et l’hygiène sont essentielles pour prévenir certaines formes.

N'oubliez pas de consulter le Docteur Juan Amaris pour des conseils personnalisés en fonction de votre état de santé spécifique.

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La "tourista" (diarrhée du voyageur)La "tourista", également connue sous le nom de diarrhée du voyageur, est une affecti...
27/07/2024

La "tourista" (diarrhée du voyageur)

La "tourista", également connue sous le nom de diarrhée du voyageur, est une affection gastro-intestinale courante qui touche les voyageurs, en particulier ceux qui se rendent dans des pays en développement. voici quelques conseils pratiques :

1. Causes :

◦ Bactéries : La cause la plus fréquente est l'infection par des bactéries telles que Escherichia coli entérotoxigène (ETEC), Salmonella, Shigella, ou Campylobacter.

◦ Virus : Les rotavirus et norovirus peuvent également provoquer la tourista.

◦ Parasites : Des protozoaires comme Giardia lamblia et Entamoeba histolytica peuvent être responsables.

2. Symptômes :

◦ Diarrhée fréquente et aqueuse
◦ Douleurs abdominales et crampes
◦ Nausées et vomissements
◦ Fièvre légère
◦ Fatigue et malaise général
◦ Parfois, présence de sang dans les selles (dans les cas plus graves)

3. Transmission :

◦ Ingestion d'eau ou d'aliments contaminés
◦ Manque d'hygiène personnelle et contamination croisée
◦ Consommation de fruits et légumes mal lavés ou de produits laitiers non pasteurisés

4. Prévention :

◦ Boire de l'eau embouteillée ou purifiée
◦ Éviter les glaçons et les aliments crus
◦ Se laver fréquemment les mains
◦ Consommer des aliments bien cuits et servis chauds

5. Traitement :

◦ Hydratation : Boire beaucoup d'eau et utiliser des solutions de réhydratation orale pour prévenir la déshydratation.
◦ Repos : Se reposer pour permettre au corps de se rétablir.
◦ Médicaments : Utiliser des antidiarrhéiques (comme la lopéramide) pour réduire les symptômes, et des antibiotiques dans certains cas sévères (sur prescription médicale).

6. Durée :

◦ La tourista est généralement autolimitée et se résout en quelques jours. Cependant, les cas plus graves peuvent durer une semaine ou plus et nécessiter des soins médicaux.

La tourista est une affection généralement bénigne mais inconfortable, et elle peut gâcher un voyage si elle n'est pas bien gérée. La prévention reste la meilleure approche pour éviter cette maladie.

AVANT DE PARTIR : Consultez le Dr Juan Amaris pour plus de conseils sur les précautions à prendre et sur les médicaments à emporter avec vous. Il pourra vous fournir des recommandations personnalisées en fonction de votre destination et de votre état de santé.

À VOTRE RETOUR : Si vous présentez des symptômes de tourista ou si les symptômes persistent, consultez immédiatement le Dr Juan Amaris. Il pourra évaluer votre état et vous prescrire le traitement approprié pour assurer un rétablissement complet.

VOYAGER AVEC UNE MALADIE INFLAMMATOIRE DE L'INTESTIN (MICI). Conseils du Dr Juan Amaris Gastro-entérologue paris- Bonjou...
25/06/2024

VOYAGER AVEC UNE MALADIE INFLAMMATOIRE DE L'INTESTIN (MICI). Conseils du Dr Juan Amaris Gastro-entérologue paris

- Bonjour, merci de nous accorder cette interview. Pouvez-vous partager des conseils pour les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) qui souhaitent voyager ?

DR JUAN AMARIS : Bien sûr, voyager avec une MICI nécessite un peu de préparation, mais avec les bonnes mesures, c'est tout à fait possible.

- Que devraient faire les patients avant de partir en voyage ?

DR JUAN AMARIS : Avant tout, il est essentiel de consulter votre gastro-entérologue. Cette consultation permet de discuter de votre état actuel et d'obtenir des conseils spécifiques. Assurez-vous d'avoir suffisamment de médicaments pour toute la durée du voyage et emportez une copie de vos ordonnances. Il peut aussi être utile d'avoir une lettre de votre médecin expliquant votre condition et vos traitements, surtout si vous voyagez à l'étranger.

- Quels préparatifs médicaux recommandez-vous ?

DR JUAN AMARIS: Emportez une trousse médicale avec vos médicaments habituels, ainsi que des antidiarrhéiques, des analgésiques, et tout autre traitement recommandé par votre médecin. Recherchez également les installations médicales et les pharmacies à votre destination, au cas où vous auriez besoin de soins.

- Et pendant le voyage, comment peuvent-ils gérer leur alimentation et leur hydratation ?

DR JUAN AMARIS: Il est crucial de faire attention à ce que vous mangez. Évitez les aliments épicés, gras, ou ceux que vous savez être des déclencheurs. Privilégiez des repas plus petits et fréquents pour éviter de surcharger votre système digestif. Emportez des collations sûres que vous tolérez bien, comme des barres de céréales ou des fruits secs. En ce qui concerne l'hydratation, buvez beaucoup d'eau, surtout si vous êtes dans une région chaude, et évitez l'alcool et la caféine qui peuvent irriter votre intestin.

- Quels conseils d'hygiène donneriez-vous ?

DR JUAN AMARIS: Utilisez de l'eau en bouteille pour boire et pour vous brosser les dents dans les régions où l'eau du robinet n'est pas fiable. Gardez toujours un désinfectant pour les mains avec vous, surtout avant de manger, pour réduire le risque d'infection.

- Que faire en cas d'urgence pendant le voyage?

DR JUAN AMARIS: Avoir un plan d'urgence est primordial. Connaître la localisation des hôpitaux les plus proches et avoir un numéro d'urgence à portée de main peuvent être vitaux. Informez vos compagnons de voyage de votre condition et des mesures à prendre en cas de crise. Aussi, souscrivez une assurance santé voyage couvrant les maladies préexistantes et les urgences médicales, et emportez les documents nécessaires.

- Avez-vous d'autres conseils à partager ?

DR JUAN AMARIS: Réduisez le stress autant que possible en planifiant à l'avance et en vous laissant suffisamment de temps pour chaque étape du voyage. Pratiquez des techniques de relaxation comme la méditation ou des exercices de respiration. Si vous voyagez en avion, informez la compagnie aérienne de votre condition et, si possible, demandez un siège près des toilettes. Pendant les vols longs, levez-vous et marchez régulièrement pour éviter les problèmes de circulation.

- Merci pour ces précieux conseils. Avez-vous un dernier mot pour nos lecteurs atteints de MICI qui souhaitent voyager ?

DR JUAN AMARIS: Oui, avec une bonne préparation et en suivant ces conseils, les patients atteints de MICI peuvent voyager de manière plus sereine et profiter pleinement de leur aventure. N'ayez pas peur de voyager, mais soyez préparé et vigilant.

- Merci beaucoup pour ces informations. Bon voyage à tous nos lecteurs ! Et pour plus de conseils : https://www.gastroenterologueparis.fr/

Les intolérances alimentairesMon rôle de gastroentérologue dans les intolérances alimentaires est multifacette et crucia...
29/05/2024

Les intolérances alimentaires

Mon rôle de gastroentérologue dans les intolérances alimentaires est multifacette et crucial pour le diagnostic, le traitement et la gestion à long terme des patients. Voici mes principales responsabilités et interventions dans ce contexte :

1. Diagnostic Précis
Anamnèse et Examen Clinique
• Recueil des antécédents médicaux : Le gastroentérologue commence par une anamnèse détaillée pour identifier les symptômes, les antécédents familiaux et les habitudes alimentaires.
• Examen physique : Une évaluation clinique pour rechercher des signes physiques de carences nutritionnelles ou de troubles digestifs.

Tests Diagnostiques
• Tests respiratoires à l'hydrogène : Utilisés pour diagnostiquer l'intolérance au lactose et parfois l'intolérance aux fructoses, en mesurant l'hydrogène expiré après ingestion d'une solution de lactose ou de fructose.
• Biopsies intestinales : Réalisées par endoscopie, elles sont essentielles pour diagnostiquer la maladie cœliaque en recherchant des lésions caractéristiques de la muqueuse intestinale.
• Tests sanguins : Tests pour détecter des anticorps spécifiques comme les anticorps anti-transglutaminase (tTG) et anti-endomysium (EMA) pour la maladie cœliaque.
• Tests génétiques : Parfois utilisés pour évaluer la prédisposition génétique à la maladie cœliaque (gènes HLA-DQ2 et HLA-DQ8).

2. Gestion des Symptômes
Conseils Alimentaires
• Régimes d'éviction : Conseils pour éliminer les aliments responsables des symptômes, comme le gluten pour la maladie cœliaque ou les produits laitiers pour l'intolérance au lactose.
• Introduction progressive : Parfois, une réintroduction progressive des aliments suspectés peut être recommandée sous surveillance médicale pour évaluer la tolérance.
Thérapies Médicamenteuses
• Suppléments enzymatiques : Prescription de lactase pour l'intolérance au lactose ou autres enzymes digestives si nécessaire.
• Médicaments symptomatiques : Prescription de médicaments pour gérer les symptômes tels que les antispasmodiques pour les douleurs abdominales, les antidiarrhéiques, ou les laxatifs pour la constipation.

3. Suivi à Long Terme
Surveillance Continue
• Consultations régulières : Suivi des patients pour évaluer l'efficacité du régime alimentaire et ajuster les traitements.
• Tests de suivi : Tests réguliers pour surveiller les niveaux de nutriments et prévenir les carences (par exemple, vitamines B12, D, fer, calcium).

Prévention des Complications
• Évaluation des complications : Surveillance des complications potentielles comme l'ostéoporose chez les patients atteints de maladie cœliaque non contrôlée.
• Education des patients : Fournir des informations et des ressources pour aider les patients à comprendre leur condition et à gérer leur régime alimentaire de manière autonome.

4. Coordination avec d'autres Professionnels de Santé
Travail en Équipe
• Collaboration avec des nutritionnistes : Travailler en étroite collaboration avec des diététiciens pour élaborer des plans alimentaires personnalisés et équilibrés.
• Références à d'autres spécialistes : Référer les patients à des spécialistes appropriés si des complications ou des comorbidités sont identifiées (par exemple, endocrinologues pour les troubles métaboliques).

Conclusion
En tant que gastroentérologue je joue un rôle central dans la prise en charge des intolérances alimentaires, allant du diagnostic précis à la gestion des symptômes et du suivi à long terme. Grâce à une approche intégrée et collaborative, je permets aux patients de mieux gérer leur condition et de maintenir une qualité de vie optimale.

Les pathologies favorisées par les intolérances alimentaires.Le docteur Amaris spécialiste des maladies de l'estomac comme les malabsorbtions,le gluten, traitement de la maladie cœliaque est diététique et les troubles fonctionnels digestifs

LE CANCER DU PANCRÉASLe cancer du pancréas est une maladie grave qui se développe dans les cellules du pancréas, un orga...
28/04/2024

LE CANCER DU PANCRÉAS

Le cancer du pancréas est une maladie grave qui se développe dans les cellules du pancréas, un organe situé derrière l'estomac. Malheureusement, il est souvent diagnostiqué à un stade avancé, ce qui rend le traitement plus difficile. Les symptômes peuvent inclure une perte de poids inexplicable, des douleurs abdominales, une jaunisse, des nausées et des vomissements, ainsi que des problèmes digestifs.

Les facteurs de risque de cancer du pancréas comprennent le tabagisme, l'obésité, une alimentation riche en viande rouge et en matières grasses, ainsi que certains facteurs génétiques et environnementaux.

Le traitement du cancer du pancréas peut comprendre la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie et d'autres thérapies ciblées. Cependant, les perspectives de survie sont souvent limitées, en partie en raison de la difficulté à diagnostiquer la maladie précocement.

La recherche continue sur le cancer du pancréas vise à améliorer les options de traitement et à développer des méthodes de dépistage plus efficaces pour détecter la maladie à un stade précoce, lorsque les chances de guérison sont meilleures.

EN SAVOIR PLUS : https://www.gastroenterologueparis.fr/

Le Cancer Colorectal : Comprendre la Maladie, ses Symptômes et ses TraitementsLe cancer colorectal est une forme de canc...
26/03/2024

Le Cancer Colorectal : Comprendre la Maladie, ses Symptômes et ses Traitements

Le cancer colorectal est une forme de cancer qui affecte le côlon ou le re**um, qui sont tous deux des parties du gros intestin. Il se développe à partir de cellules anormales qui se multiplient de manière incontrôlée dans la paroi du côlon ou du re**um. Le cancer colorectal est l'un des cancers les plus courants dans le monde.

Les symptômes du cancer colorectal peuvent varier, mais ils incluent généralement des changements dans les habitudes intestinales tels que la diarrhée ou la constipation, du sang dans les selles, des douleurs abdominales, une sensation de ballonnement et une perte de poids inexpliquée.

Les facteurs de risque de développer un cancer colorectal comprennent l'âge (le risque augmente avec l'âge), les antécédents familiaux de cancer colorectal ou de polypes, une alimentation riche en viande rouge et en graisses saturées, une consommation excessive d'alcool, le tabagisme, l'obésité et certaines affections médicales telles que la colite ulcéreuse ou la maladie de Crohn.

Le dépistage précoce est crucial pour la détection et le traitement efficaces du cancer colorectal. Les méthodes de dépistage incluent les tests de dépistage des selles, la coloscopie et d'autres examens d'imagerie.

Le traitement du cancer colorectal dépend de plusieurs facteurs, notamment de la taille, de l'emplacement et de l'étendue de la tumeur, ainsi que de l'état de santé général du patient. Les options de traitement peuvent inclure la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie et, dans certains cas, des thérapies ciblées ou immunothérapies.

Comme pour de nombreux cancers, la prévention joue un rôle essentiel dans la réduction du risque de cancer colorectal. Cela peut être réalisé par le maintien d'un mode de vie sain, y compris une alimentation équilibrée riche en fibres et en fruits et légumes, la limitation de la consommation de viande rouge et de graisses saturées, l'exercice régulier, l'arrêt du tabac et la modération de la consommation d'alcool. De plus, le dépistage régulier est crucial, en particulier pour les personnes présentant des facteurs de risque accrus.

Faites-vous dépister. Parler-en au docteur Juan Amaris.

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MARS BLEU 2024Mars bleu mois du cancer colorectalLe dépistage peut vous sauver la vieLe cancer colorectal  touche  plus ...
26/03/2024

MARS BLEU 2024
Mars bleu mois du cancer colorectal
Le dépistage peut vous sauver la vie

Le cancer colorectal touche plus de 43 000 personnes chaque année, soit près de 120 cas diagnostiqués par jour.

C'est après 50 ans que 95% des cancers colorectaux surviennent .

Avec un dépistage suffisamment tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10.

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