Docteur Stéphane Cascua - Médecin du sport

Docteur Stéphane Cascua - Médecin du sport Médecine du sport
Diplôme d'université en traumatologie du sport, nutrition du sport, entraînement Le docteur Stéphane CASCUA est médecin du sport.

Il est diplômé d’université en traumatologie du sport, entraînement du sportif, nutrition du sport, podologie du sport, Aptitude médicale au sport et maladies de la colonne vertébrale . Il y fut souvent major de promotion. Il est chargé de cours à la faculté de médecine de la Pitié Salpêtrière. Il enseigne sa discipline aux praticiens se spécialisant en médecine du sport. Il a été attaché des hôpitaux de Paris au sein des services de référence en physiologie de l’effort, manipulations vertébrales, rééducation et traumatologie du sport. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le sport et la santé. Il a écrit sur ce thème plusieurs centaines d’articles notamment pour les r***es Santésportmagazine et Docdusport.com. Il a été chroniqueur télé au journal de la santé sur France 5 et sa pédagogie est appréciée par de nombreux média. Il anime régulièrement des conférences au sein des entreprises. Pendant 20 ans, il a été médecin au PSG. Dans ces structures de haut niveau, on apprend à poser des diagnostics précis, à mettre en place des stratégies thérapeutiques efficaces optimisant les délais de reprise et programmer un entretien pointu de la condition physique des joueurs. Désormais, il exerce dans son cabinet à Paris, au sein l'Institut Médical Sport et Santé (IMSS). Il a opté pour des consultations longues afin de chouchouter chacun de ses sportifs blessés. Il aime expliquer et illustrer les lésions. Dans son bureau, l'expression "repos sportif" est considéré comme incongrue. Il trouve toujours des activités de substitution pendant le temps de la cicatrisation. Souvent la poursuite du sport de prédilection est possible avec quelques adaptations, elle constitue alors la meilleure des rééducations progressives et spécifiques. Ses patients et lui adorent quand la prise en charge se limite à des conseils d'entraînement associés à quelques compléments nutritionnels. Le Docteur Stéphane CASCUA est un médecin du sport sportif. Il s’entraîne quotidiennement de façon diversifiée pour rester en forme et éviter les blessures. Il pratique le jogging, le vélo, le cardiotraining, la natation, la musculation et l’équitation. Il participe chaque année à des compétitions de course de fond, de trail, de cyclisme, de triathlon et d’endurance équestre. Il instaure ainsi une véritable complicité avec ses patients sportifs. Et, une part non négligeable de ces conseils provient de son expérience de terrain.

JOUER ET FAIRE ! Thomas a 42 ans. Il joue au foot toutes les semaines. Il vient me voir car il accumule les bobos. Il me...
27/10/2025

JOUER ET FAIRE !

Thomas a 42 ans. Il joue au foot toutes les semaines. Il vient me voir car il accumule les bobos. Il me dit qu’il a mal au genou, qu’il a une tendinite d’Achille et que, pour finir, il a fait un claquage derrière la cuisse dimanche dernier ! Je l’examine consciencieusement et j’avance sur le plan diagnostique.
Au genou, il présente une souffrance de son ménisque. Un classique chez un quadra qui pratique depuis des années la course et surtout des changements d’appuis …
Son tendon d’Achille montre un petit nodule, à savoir une cicatrice anarchique et enchevêtrée. Pas de drame !
Son claquage est en fait une élongation : quelques fibres contractiles se sont décrochées de l’enveloppe musculaire. Il n’y a pas eu de saignement et l’évolution devrait être favorable en deux semaines.

Le Doc : Bon votre corps siffle d’un peu partout ! Je vais vous soigner toutes ces blessures mais une prise en charge plus globale est indispensable ! Racontez moi votre programme sportif hebdomadaire habituel …

Thomas : Bah ! je joue au foot avec mes copains le dimanche ! On fait un match … Mais je prends soin de bien m’échauffer ! … Et, parfois, mais c’est rare, je fais un five en semaine …

UN FOOT PAR SEMAINE : INSUFFISANT POUR LA SANTE ET MEME UN PEU RISQUE !

Le Doc : Bon Thomas ! Votre corps n’est pas prêt pour encaisser des séances explosives avec changements de direction ! Si vous continuez de cette manière, vous allez prendre un abonnement avec le doc !

Thomas : Mais, je fait du foot depuis l’enfance ! Mon organisme est habitué !

Le Doc : Thomas, deux paramètres chronologiques. A l’échelle de la vie et surtout de la semaine ! Vous avez un peu vieilli … votre appareil locomoteur encaisse moins bien … mais il pourrait le faire si vous l’entreteniez un peu mieux ! Il faut vous entrainer plus souvent et faire de la préparation physique !

Thomas : Mais ça c’est pour les pros !

Le Doc : Evidemment ! Même à 22 ans, pour tenir le coup, ils bénéficient avec le groupe de protocoles cardio, renfo et mobilité ! Les plus consciencieux ajoutent une routine perso avant les entraînements ! Pour votre corps devenu moins performant, c’est encore plus indispensable !

Thomas : Il faut que j’augmente mes activités ! ? je croyais que vous alliez me dire d’arrêter !

PLUS DE SPORT POUR GUERIR ET PREVENIR !

Le Doc : C’est votre corps qui va vous dire d’arrêter si vous continuez comme ça ! Moi, je vais vous soigner en vous proposant plus de sport ! ce n’est pas beau ça ! Un vrai concept de médecin du sport ! Mais en plus de JOUER, il faudra FAIRE ! FAIRE du cardio, du renfo et de la mobilité pour pouvoir JOUER au foot !

Thomas : Alors comment FAIRE ? Que FAIRE ?

Le Doc : Déjà, le travail cardiovasculaire est bénéfique pour la santé à raison de trois séances par semaine. Pendant l’unique match du week-end, votre cœur est surpris et augmente la probabilité de pépins … C’est bien validé ! Il est nécessaire de faire du renforcement musculaire pour mieux guider les articulations mais aussi pour amortir les réceptions de chaque foulée et chaque saut. Des sessions de mobilités sont recommandées pour assouplir les muscles et mieux tolérer les gestes de grandes amplitudes.

Thomas : Mais comment vais-je faire tout ça !

Le Doc : C’est sûr, il faudra enclencher des routines comme disent les psy … Organisez-vous comme vous le souhaitez : le matin, le midi ou le soir. Choisissez, selon votre chronobiologie et vos rythmes sociologiques ! Trouvez au moins 2 dispos dans la semaine ! Souvent, il sera nécessaire de privilégier votre entraînement sur d’autres sollicitations, c’est indispensable ! Votre santé préfère le sport à un « happy hour » et une bière ! En ce qui concerne votre série Netflix, vous pourrez la regardez en pédalant sur vélo fixe … c’est un bon compromis 😊 !

FAIRE POUR JOUER !
FAIRE DE LA PREPARATION PHYSIQUE POUR JOUER AU FOOT !

Je vous propose de faire un footing par semaine. Lors de cette course, vous pouvez rester à intensité moyenne et continue. On considère alors que votre fractionné a été réalisé à l’occasion de votre match de foot. La perception respiratoire correspondant à cette activité santé est telle que « vous pouvez parler mais pas chanter ». La durée est de l’ordre de 30 à 45 minutes. Vous validez ainsi le foncier d’une mi-temps 😊 !

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PROGRAMME DE LA SEMAINE

UN MATCH … LE DIMANCHE !

UN FOOTING DE 45 MN SUIVI D’UNE ROUTINE RENFO MOBILITE

UNE SEANCE EN SALLE MULTICARDIO ET PARCOURS DE MUSCU GUIDEE

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Je vous invite à enchaîner avec un protocole locomoteur incluant du renforcement et de la mobilité. Cet succession d’activité permet de pratiquer la musculation en surfatigue qui favorise l’endurance locale ! Un point clé pour la santé et la performance sur le terrain. Les exercices au poids corps ou avec du petit matériel sont les bienvenus. Il est possible de profiter des spots de callisthénie ou des postes de musculation en extérieur installés par de nombreuses communes. Sans oublier que, dans les squares, les jeux pour enfants, notamment les toiles d’araignée en corde deviennent des modules de renforcement instables et ludiques. Autre option, transportez dans votre sac de trail des élastiques ou des sangles de suspension pour multiplier les exercices ! Enchaînez avec quelques étirements … et le tour est joué ! Après avoir soigné vos bobos, votre kiné peut vous concocter ce petit programme. Il contiendra sûrement des squats, des fentes, des pompes, des dips et du gainage … et de nombreux autres mouvements si vous utilisez quelques-unes des options que je vous suggère !

Thomas : Donc, j’ajoute une séance de sport chaque semaine ?

Le Doc : En fait, je vous caserai bien un entraînement supplémentaire, en salle, chaque semaine. On en trouve désormais partout pour des tarifs très abordables. L’astuce est bien-sûr de s’y rendre en tenue de sport, à pied, en trottinant ou à vélo puis de rentrer prendre votre douche à domicile. Sur place, profitez en pour varier les appareils de cardio, multiplier adaptations motrices et réduire les impacts. Privilégiez le rameur et l’elliptique qui bossent également les bras et le gainage. Pensez aussi à l’escalier et au vélo pour insister sur les jambes ! Idéalement, enchaînez avec un parcours de musculation. Tournez de préférence sur les appareils guidés pour ne pas faire de mauvais mouvement. Afin d’éviter de vous blesser, je vous conseille de réaliser des séries longues avec des charges légères vous menant à l’échec en 30 à 40 répétitions. Dans ce contexte, les études indiquent qu’il suffit d’une série pour optimiser la force ! Limitez les récupérations, enchaînez les exercices en alternant bras et jambes ; ainsi vous greffez une composante cardio à votre renfo ! En plus de l’efficacité, cette méthode vous permet de gagner du temps !

Thomas : C’est finalement une bonne idée car ma femme va à la salle … et elle voulait que je l’accompagne ! … Elle fait aussi du Pilates !

Le Doc : Formidable ! Loin de formuler des injonctions contradictoires, votre nouveau programme sera l’occasion d’une belle complicité ! Et bien sûr, même chose pour le Pilates. Vous pouvez ranger cette discipline dans la case mobilité mais aussi renforcement et gainage ! Le Pilates, c’est la préparation physique des danseurs pros ! … Il traîne d’ailleurs sur les réseaux sociaux des bodybuildeurs qui s’initient … et ne parviennent pas à tenir les postures !

Thomas : En voilà de bonnes idées, je vais tenter de mettre ça en place ! Et dites-moi … serai-je plus en forme pour mon match le dimanche ?

Le Doc : Et comment ! Voilà une bonne méthode pour mettre en synergie la performance avec la santé cardiovasculaire et locomotrice ! Faites-vous plaisir !

UN BALLON POUR BALLONERREFERENCES, CONNAISSANCES, EXPERIENCE, COMPETENCE, PATIENCE ET BON SENS ! Par le docteur Stéphane...
11/10/2025

UN BALLON POUR BALLONER
REFERENCES, CONNAISSANCES,
EXPERIENCE, COMPETENCE, PATIENCE ET BON SENS !

Par le docteur Stéphane Cascua, médecin du sport
Rédacteur en chef de www.docdusport.com

L’intérêt santé de l’assise ballon ne semblent pas valider par les dernières études. Bien évidemment, ces recherches doivent être interprétées voire remises en question au travers des connaissances, de l’expérience et du bon sens !

L’analyse de la bibliographie scientifique est toujours complexe et nécessite une réelle expertise. Les plus grands spécialistes, médecins, pharmaciens, statisticiens sont sollicités par l’Agence Européenne du médicament et la Haute Autorité de Santé pour « étudier les études ». Afin d’obtenir la mise sur le marché et le remboursement des nouveaux médicaments, les grands laboratoires transmettent les données recueillies à l’occasion de recherches ayant couté plusieurs millions d’euros. Les protocoles, les résultats, l’équilibre « risques bénéfices » et surtout les biais sont évalués avec précision. De nombreuses molécules apparemment efficaces sont retoquées. De surcroît l’enquête se poursuit après utilisation massive. On parle de « phase 4 ». De fait, il arrive qu’à la lumière de son usage, le produit se révèle dangereux et soit retiré du marché.

L’ANALYSE DES PROTOCOLES ET DES ETUDES NECESSITE UNE REELLE EXPERTISE

Deux immenses études sont emblématiques des erreurs possibles et de leurs conséquences gravissimes. Elles ont servi de référence pendant des années … et les concepts défendus ont répandu leurs effets indésirables sur toute la planète … Les biais sont enfin reconnus et le monde scientifique fait désormais marche arrière !

Attention aux études !

La première publication porte le nom d’Etude des sept pays. Le cardiologue Ansel Keys a mis en évidence que les pays qui consommaient le plus de graisses avaient plus de crises cardiaques. Tous les gouvernements ont repris cette informations pour enclencher des programmes de prévention anti-lipides et pro-glucides. A la clé, cinquante ans plus tard, une épidémie mondiale de diabète gravissime ! Premier biais inacceptable, corrélé à la conviction du chercheur, la confusion entre corrélation et causalité ! Les graisses sont associées aux infarctus … mais rien ne prouvait … et rien ne prouve désormais… qu’elles en soient la cause ! Deuxième biais, le cardiologue a choisi les pays qui collaient à son hypothèse. Il a conservé la France comme contre-exemple et a inventé la notion de « paradoxe français ». N’oublions pas que Churchill aimait a répété : « Je ne crois qu’aux statistiques que j’ai falsifié moi-même ! ». De façon moins marquée, ce risque existe toujours ! Il est connu sous le nom « d’effet d’allégeance » ou de « biais d’optimisme ». Ainsi, la conviction de l’auteur multiplie par 1,3 la probabilité que son étude soutienne son hypothèse. Et lorsqu’il existe un financement ce facteur est de 3 à 4 !

LES GRANDES ETUDES SONT PARFOIS PRISES A DEFAUT
… ET LES CONSEQUENCES DESASTREUSES

L’étude « Women’s Health Initiative » a mis en évidence une maigre augmentation des cancers du sein en cas de traitement hormonal de la ménopause. Elle a été instantanément relayé par les médias américains. Depuis 15 millions de femmes ont été privé d’un traitement source de santé et de bien-être. Les biais étaient très nombreux : hormones de jument et de synthèse, absence d’individualisation et d’adaptation des doses, traitement trop tardif, beaucoup de patientes obèses. Une étude française menée par une grande mutuelle a dédouané le traitement bien adapté. Les femmes matures ont de nouveau droit au confort physique et émotionnelle !

Assise ballon : être assis ou être en mouvement ?

« Être assis, c’est être assis » : c’est l’injonction provocatrice qui conclue l’une des études mettant en évidence l’inefficacité de l’assise ballon sur le mal au dos et sur la dépense énergétique. Lorsqu’on observe plus attentivement le protocole, les sujets restaient immobiles pour frapper sur l’ordinateur. Pour ces raisons de sécurité et de confort, les ballons destinés à la bureautique sont lestés et agrippant. De fait, ils sont stables et les micromouvements sont quasi-inexistants. De fait, l’efficacité de ce concept ergonomique impose des gestes volontaires de flexion, d’extension et d’inclinaison. Dans ces conditions, ils permettent de changer de position ! En effet, toute bonne posture devient mauvaise quand elle se prolonge ! Les articulations sont faites pour s’articuler ! Grâce aux variations de pression, le cartilage s’oxygène et se nourrit, le disque intervertébral se réhydrate et s’assouplit. Les douleurs diminuent. A l’aide des variations de tensions, le muscle pompe le sang, modifie son activation neurologique et limite les contractures. Heureusement, d’autres études réalisées sur un échantillon bien plus large, sur une plus longue durée incluant une période d’adaptation puis d’exploitation de l’équipement montrent une réduction des douleurs et une meilleure activation musculaire. En pratique, il est recommandé d’utiliser le ballon occasionnellement puis progressivement et pourquoi pas tout au long de la journée … en bougeant sur l’assise ! L’injonction provocatrice validée par la vraie vie et le retour patient deviendrait … « le ballon oui ! Mais en ballonnant ! »

Keys A (ed.). Coronary Heart Disease in Seven Countries. Circulation 1970; Suppl. to vol. 41: 1–211.

Writing Group for the Women’s Health Initiative Investigators. Risks and benefits of estrogen plus progestin in healthy postmenopausal women: principal results from the Women’s Health Initiative randomized controlled trial. JAMA. 2002; 288(3):321-333. doi:10.1001/jama.288.3.321

Gregory DE, Dunk NM, Callaghan JP.
Stability ball versus office chair: comparison of muscle activation and lumbar spine posture during prolonged sitting.
Human Factors. 2006; 48(1):142-153. doi:10.1518/001872006776412243 — PMID: 16696264

McGill SM, Kavcic NS, Harvey E.
Sitting on a chair or an exercise ball: various perspectives to guide decision making.
Clinical Biomechanics. 2006; 21(4):353-360. doi:10.1016/j.clinbiomech.2005.11.006 — PMID: 16423332

Kingma I, van Dieën JH.
Static and dynamic postural loadings during computer work in females: Sitting on an office chair versus sitting on an exercise ball.
Applied Ergonomics. 2009; 40(2):199-205. doi:10.1016/j.apergo.2008.04.006 — PMID: 18562033

Behm DG, Cavanaugh T.
Unstable surfaces: Does sitting on a stability ball improve posture or core muscle activation?
Journal of Strength and Conditioning Research. 2011; 25(12):3499-3505. doi:10.1519/JSC.0b013e31821764a6 — PMID: 22027860

Ribeiro DC, Sole G, Abbott JH, Milosavljevic S.
Sitting on stability balls: biomechanics evaluation in a workplace setting.
Journal of Occupational and Environmental Hygiene. 2013; 10(2):79-90. doi:10.1080/15459624.2012.747405 — PMID: 23252582

QUEL SPORT CONTRE L’ARTHROSE ?Par le docteur Stéphane CASCUA,Médecin du sport, rédacteur en chef de www.docdusport.comIl...
02/10/2025

QUEL SPORT CONTRE L’ARTHROSE ?
Par le docteur Stéphane CASCUA,
Médecin du sport, rédacteur en chef de www.docdusport.com

Il n’y a pas si longtemps, pour soigner l’arthrose, les rhumatologues prescrivaient « l’économie articulaire ». Depuis, l’activité physique a démontré son efficacité préventive et même thérapeutique ! Mais une pratique inadaptée reste nocive ! Votre médecin du sport vous aide à placer le curseur !

L’arthrose, c’est l’usure du cartilage. Le cartilage, c’est le revêtement lisse qui recouvre les os au niveau des articulations. Cette substance possède des qualités mécaniques exceptionnelles. Son coefficient de frottement est inférieur à celui de l’acier sur la glace ; c’est le plus faible de la biologie ! Malheureusement, il est fragile et se régénère très peu. Il n’est pas vascularisé. Il doit pomper son oxygène et ses nutriments depuis l’os sous-jacent.

SPORT AMBIVALENT, TRAUMATISANT ET NOURRISSANT

Vous comprenez pourquoi les variations de pressions inhérentes aux mouvements sont indispensables à son métabolisme. Les cellules savent produire en continu la gélatine protectrice qui les entoure mais elles ne se multiplient pratiquement pas ! En cas de lésion, la réparation est laborieuse et imparfaite … et souvent impossible. Ainsi, le sport se révèle ambivalent … à la fois traumatisant et nourrissant ! Suivez le guide !

Le sport est parfois nocif pour le cartilage !

Les conditions de pratique défavorables sont connues et validées. L’exercice physique intense favorise l’usure du cartilage en cas de déformation articulaire. Il peut s’agir d’un trouble morphologique comme les jambes arquées ou en X. Ce peut être une séquelle de blessure ayant laissé une irrégularité voire une marche d’escalier sur le revêtement cartilagineux.

ANOMALIE MORPHOLOGIQUE : PRUDENCE

La laxité ou l’hyper souplesse articulaire est également délétère car elle provoque des frottements anormaux et excessifs. Il s’agit le plus souvent de séquelles d’entorses. Les ligaments maintenant les articulations peuvent se distendre ou se déchirer. Dans ces circonstances, des accidents d’instabilité majeures ou insidieux se multiplient et impactent ou rabotent le cartilage. Le genou est souvent concerné avec la fameuse rupture du ligament croisé antérieur trop fréquente au ski, au foot et dans les autres sports de pivots. La cheville n’est pas en reste avec la banale entorse externe.

SEQUELLE D’ENTORSE : PRUDENCE

Parfois la laxité est constitutionnelle. Elle dépend des protéines tissulaires notamment du collagène. Les formes familiales caricaturales portent le nom de maladie de Marfan ou d’Elhers Danlos mais de nombreux intermédiaires biomécaniques existent. Cette fois, c’est la rotule et l’usure de son cartilage qui sont emblématiques de ces particularités génétiques et morphologiques.

EXCES DE SOUPLESSE : PRUDENCE

Dans le même esprit, le gain d’amplitude forcené tel qu’on le retrouve en gymnastique, en danse, au Pilates et au yoga se révèle parfois délétère. En assouplissant de façon inconsidérée les tissus qui entourent les articulations, les limites du mouvements deviennent les impacts cartilagineux et osseux. Il en résulte des lésions et des cicatrices volumineuses qui réduisent d’autant les mobilités. L’exemple le plus caractéristique est le conflit de hanche. Cette articulation est très encastrée car elle assure la stabilité de la bipédie. Cette emboitement est variable selon les individus et les ethnies. Parfois, lorsqu’on lui demande une mobilité d’épaule, elle se cogne et s’abîme … et ces lésions tournent peu à peu à l’arthrose.

SPORT INTENSIF AVEC PIVOTS : PRUDENCE

Le sport intensif avec de nombreux sauts et changements directions finit inévitablement par user le cartilage. Rares sont les footballeurs ou tennisman professionnels qui terminent leurs carrières indemnes. En effet, les fibres de collagènes du cartilage s’organisent en arceaux. Elles naissent perpendiculairement au sous-sol osseux puis s’incurvent vers la périphérie avant de plonger à nouveau vers les profondeur du tissu. La portion supérieure, quasi parallèle à la surface résiste bien aux contraintes tangentielles inhérentes à ce type de disciplines. Mais au fil de années de pratiques, elles finissent par se distendre et se rompre. Si les cisaillements persistent, les colonnes collagéniques restantes se disloquent inévitablement et sérieusement … alors qu’elles pourraient bien résister à des impacts verticaux ! Comme si l’intimité de notre organisation tissulaire, nous donnait une leçon de sagesse : sports ludiques et collectifs au cours de la jeunesse, sports dans l’axe à la maturité !

Le sport, c’est bon pour le cartilage !

Le cartilage est un tissu. A ce titre, il s’adapte à sa mission en fonction des sollicitations. On parle de mécanisation. Voilà qui n’est pas sans rappeler l’adage de Lamarque : « La fonction crée l’organe ». Alors que son collègue Darwin constatait avec clairvoyance mais sans bien les comprendre, les procédures de la génétiques, Lamarque décrivait des mécanismes épigénétiques, à savoir l’adaptation de l’ADN. En effet, un tissu soumis à des sollicitations modifie la structure de son code génétique en déroulant le secteur précédent un gène.

LE CARTILAGE S’ADAPTE AUX CONTRAINTES

Il favorise alors la production des protéines nécessaires à l’adaptation. Ainsi, la compression du cartilage provoque de micro décharges électriques, on parle de « courant piezoélectrique » qui activent les cellules et stimulent leur adaptations épigénétique. Bien évidemment, ce mécanisme prédomine au cours de la croissance et dans le cartilage sain. Lorsque celui-ci vieillit et se dégrade, il réagit mois bien au stress mécanique … et un cercle vicieux d’usure peut s’instaurer. Encore une fois, le dosage du curseur se révèle indispensable !

DES MUSCLES FORTS, COORDONNES ET ENDURANTS PROTEGENT LES ARTICULATIONS

Le cartilage profite également de l’exercice physique pour son métabolisme. Ce tissu n’est pas vascularisé, il doit pomper son oxygène et ses aliments depuis l’os sous-jacent. Pour cela, il a besoin des variations de pression induites par la mouvement. On dit qu’il se nourrit par « imbibition ». On comprend alors que les sports d’impact comme la course à pied ne sont pas forcément à proscrire.

LES VARIATIONS DE PRESSION OXYGENENT LE CARTILAGE

Le tissu cartilagineux bénéficie aussi d’une procédure de lissage mécanique. Sa surface est poli par les mouvements rapides, amples et peu compressifs. On pense spontanément au vélo en moulinant à des fréquences élevées. Le rameur ressemble également à cette description puisque dans les deux cas la position assise permet de proposer des charges inférieures au poids du corps.

LE MOUVEMENT LEGER ET RAPIDE LISSE LE CARTILAGE

La cartilage est protégé lorsque le geste est harmonieux, quand il est guidé par des muscles forts, coordonnés et endurants. C’est avant tout la force de freinage qui se révèle efficace pour amortir chaque réception du pas, de la foulée ou du saut. Les qualités psychomotrices permettent de bien guider aux mieux les pièces articulaires. La rotule constitue le meilleur exemple. Elle doit être centrée dans le couloir osseux du fémur grâce à une subtile synergie des quatre faisceaux du quadriceps, des ischiojambiers qui régulent la rotation du genou et de tous les muscles qui alignent le membre inférieur. Bien évidemment ces performances gestuelles doivent perdurer tout au long de l’activité et l’endurance musculaire s’impose.

Quel sport contre l’arthrose ?

Ces informations concernant les modalités d’action de l’exercice sur le cartilage nous permettent de cerner les activités les plus bénéfiques. De façon cohérente, les données bibliographiques et l’expérience des médecins du sport confirment ces données. Vous comprenez que pour profiter de tous ces mécanismes, il est nécessaire de pratiquer plusieurs activités complémentaires. A contrario, aucune discipline ne regroupe tous les bienfaits ! Il n’existe aucun sport magique ! Ce cocktail varié, diversifié, complémentaire porte volontiers le nom d’entraînement croisé. Afin que cette préparation physique bénéficie aussi au système cardiovasculaire et métabolique, il est essentiel de trouver des sports d’endurance. Le vélo s’inscrit alors comme un passage obligé. En semaine sur home-trainer pendant une petite demi-heure, le week-end à l’occasion d’une belle balade. Indépendamment du poids de corps, le pédalage rode un mouvement ample et harmonieux tout en renforçant les muscles. La brasse ajoute pour la hanche un geste d’ouverture indispensable pour le confort au quotidien. Ainsi, l’entretien des amplitudes réalisée sans excès participe à la santé articulaire. De fait, une petite routine hebdomadaire de mobilisation articulaire bienveillante est conseillée. La course à pied n’est pas interdite. Elle engendre des compressions mécanisantes. Elle travaille et améliore le freinage musculaire qui protège les articulations à chaque réception. Les études menées par Zatarian montrent que le running n’aggrave pas l’arthrose … à condition de courir moins de 30 à 40 kilomètres par semaine. Pour permettre la réparation et la surcompensation tissulaire, il est préférable ne pas courir deux jours de suite. Afin de ne pas perdre les adaptations de la séance précédente, il semble pertinent de courir au moins deux à trois fois par semaine.

ENTRAINEMENT CROISE CONTRE L’ARTHROSE :

VELO, NATATION

COURSE A PIED … 2 FOIS PAR SEMAINE

MARCHE BATONS

ROUTINE MOBILITE

MUSCULATION LEGERE ET GUIDEE

En cas de douleur avérée ou de poussée inflammatoire, la marche reste un bon compromis. Dans ce contexte, l’utilisation des bâtons se montre particulièrement bénéfique. En stabilisant le bassin, ils évitent les déséquilibres articulaires, amortissent les réceptions et participent à la propulsion à hauteur de 20 à 30%. Vous le savez, le renforcement musculaire permet d’optimiser l’amortissement et le guidage articulaire. Là encore, le curseur doit-être placé avec prudence. Quelques astuces permettent de mener à bien sa séance de musculation. Les amplitudes des mouvements doivent être raisonnables et physiologiques en correspondances avec la vie quotidienne et le sport d’entretien. Par exemple, le squat profond n’est pas recommandé. Logiquement, il écrase les ménisques et les rotules des genoux matures … il est préférable de plier le genou à 45° comme en course … et au maximum à 110° comme en pédalant ou en descendant les escaliers. Les charges légères menant à l’échec ou à la brûlure musculaire en 30 à 40 répétitions sont suffisantes pour provoquer la production de facteurs de croissance bénéfiques à l’entretien de la masse et de la force. Il est opportun d’insister sur le freinage de la charge puisque c’est la force dite excentrique qui est la plus protectrice. Enfin, si vous disposez d’un abonnement en salle, les appareils à charges guidées vous imposent un mouvement sécure et adapté à chaque articulation.

BOUGER EN TRAVAILLANT : QUEL INTERET POUR LA SANTE ?Par le docteur Stéphane CASCUA, médecin du sportRédacteur en chef de...
21/09/2025

BOUGER EN TRAVAILLANT :
QUEL INTERET POUR LA SANTE ?
Par le docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport
Rédacteur en chef de www.docdusport.com

Bureau assis debout, tapis de marche, vélo bureau, vélo taf : révolution santé ou gadget ? Votre médecin du sport se doit de faire le point pour vous donner des conseils pratique !

La sédentarité envahit nos vies. Même après un entraînement matinal ou une séance vespérale, il arrive que le sportif assidu reste assis 8 heures d’affilée. Comment réagissent son cœur et son métabolisme ? Régénération ? Extinction ? Régression ? Pour introduire l’opportunité du curseur, j’aime citer l’adage des cyclistes professionnels concernant la récupération : « Quand tu marches arrête toi ! Quand tu es debout, assis toi ! quand tu es assis allonge toi, quand tu es allongé … dors ! »

Sapiens n’était pas informaticien !

Même si, après la chasse, Cro-Magnon récupérait en taillant quelques silex, il ne restait pas recroquevillé pendant 8 heures. Notre métabolisme n’est pas fait pour s’effondrer pendant une longue période. Il est peu probable que nos gènes s’adaptent à la sédentarité car l’oisiveté énergétique tue après l’âge de la procréation ! Autrement dit, les diabétiques et coronariens qui décèdent prématurément à 50 ans peuvent avoir eu des enfants à 23 ans !

DES LA PREMIERE HEURE, LA POSITION ASSISE ETEINT LE METABOLISME

Ces derniers resterons porteurs de la caractéristique physiologique inhérente à une espèce programmée pour bouger ! La position assise prolongée enclenche rapidement ses méfaits métaboliques.

Instantanément : Diminution de 30 à 40% de la dépense énergétique.

Après 1 heure : augmentation glycémie. Accroissement de la résistance à l’insuline. La concentration de cette hormone s’élève dans le sang pour forcer le passage du sucre vers les cellules musculaires qui n’en ont pas besoin !

Après 2 heures : Réduction de l’activité des enzymes de la combustion des graisses. Augmentation des triglycérides et du mauvais cholestérol.

Après 3 heures : Fermeture des petits vaisseaux sanguins. Léger accroissement de la tension artérielle. Perturbation du retour veineux.

Après 4 heures : Début d’activation des facteurs de la coagulation laissant entrevoir un risque de phlébite notamment du fait de la flexion des genoux et des hanches qui plie les vaisseaux.

Sur le long terme ces tendances métaboliques du quotidien s’expriment sur le plan pathologique. Une grosse étude taiwanaise sur 480 sujets suivis pendant 12 ans met en évidence des résultats très significatifs. Rester assis au travail augmente de 16% le risque de mortalité toute cause confondues et de 34% les décès cardiovasculaires. Ces données sont ajustées en fonction des autres facteurs de risque : obésité, tabac, alcool, niveau de formation.

ON NE SAIT PAS SI LE SPORT INTENSIF COMPENSE LA POSITION ASSISE PROLONGEE

La marche quotidienne à raison de 15 à 30 minutes par jour réduit à peine la dangerosité. La pratique assidue d’exercices plus intenses n’a pas été prise en compte. Bref, on ne sait pas si le sport compense la position assise !

Si on bougeait !

Une étude canadienne montre que la position debout statique est tout aussi délétère. L’utilisation d’une « assise ballon » n’accroît pas significativement la dépense énergétique. Les auteurs concluent de façon provocatrice « être assis sur un ballon, c’est être assis ». Toutes les 30 minutes, un petit effort est recommandé.

SE LEVER ET MARCHER TOUTES LES 30 MINUTES

Classiquement, il suffit d’aller marcher jusqu’au toilette ou la photocopieuse pour relancer le métabolisme. En revanche, l’utilisation d’un tapis de marche se révèle intéressant en provoquant une dépense énergétique de 100 à 115 kcal par heure à vitesse de 2 à 3 km/h. Voilà qui représente 20% des calories brûlées à l’occasion d’un footing à 10 km/h … ce n’est pas si mal ! A cette allure, la frappe sur ordinateur et la manipulation simple de la souris ne sont pas affectées.

LA COGNITION EST MEILLEURE QUAND VOUS BOUGEZ

La cognition est plutôt améliorée car les neuromédiateurs du mouvement sont identiques à ceux de la vigilance. L’impact métabolique à court terme est donc bénéfique. Cependant, ces recherches ont été menées sur des durées limitées et l’efficacité au long court de cette démarche est soumis à l’incitation de l’entreprise et à l’assiduité du salarié. Les études réalisées autour de l’utilisation d’un vélo sous le bureau ou un module spécifique appelé « vélo bureau » met en évidence un intérêt comparable sur le système cardiovasculaire, le métabolisme, le retour veineux et même sur l’humeur.

TRAJETS : MARCHE, VELO, TRANSPORTS PLUS QUE VOITURE !

Là encore, l’adhésion des travailleurs est essentielle pour une efficacité dans le durée. La recherche vente aussi les mérites des trajets actifs ou semi-actifs. Les premiers incluent la marche et le vélo ; les seconds les transports en commun. Une étude écossaise sur 82 297 personnes met en évidence que se rendre au travail à vélo réduit de 47% le risque de décès prématuré comparativement au trajet en voiture. Cette pratique améliore aussi la santé mentale et réduit le stress. D’autres recherches mentionnent un intérêt comparable de la marche à pied. L’utilisation des transports publics recèle une efficacité plus réduite mais reste protecteur comparativement au déplacements automobiles.

TAPIS DE MARCHE OU VELO SOUS LE BUREAU : LE TOP

Néanmoins, la littérature n’oublie pas de mentionner le surrisque d’accident par collision ainsi que l’exposition à la pollution automobile à l’occasion du « vélo taf ». Ces inconvénients parviennent à être quantifiés. La probabilité de traumatisme est environ 5 à 15 fois plus élevé qu’en voiture. Le cyclistes réalisent 3% des trajets mondiaux et 7% des tués sur la route. Une modélisation statistique réalisée à Amsterdam et Rotterdam donnent des chiffres. Bénéfices cardiovasculaire et métabolique : + 3 à 14 mois de vie. Confrontation à la pollution : - 1 à 40 jours. Accident : - 5 à 9 jours. Bref l’avantage théorique est incontestable !

En pratique,

En l’absence d’équipement spécifique, se déplacer régulièrement dans la journée se révèle essentiel pour relancer le métabolisme. Votre traumatologue du sport ajoute que le mouvement permet d’éviter l’enraidissement articulaire, l’hyperpression des disques intervertébraux et l’adhérence des fascias. Les poncifs d’usage restent valides. Il est recommandé de se déplacer pour communiquer au lieu d’envoyer un courriel, de discuter debout, de téléphoner en déambulant, d’aller prendre des cafés … sans sucre !

SUR L’ASSISE BALLON : SE PENCHER, SE CAMBRER, S’INCLINER

Les « assises ballon » doivent être employées de façon dynamique en modifiant sa posture : dos creux, dos rond et inclinaison latérale. Les bureaux debout sont les bienvenus à l’occasion d’une utilisation ponctuelle pour changer de position. Trop longtemps, ils provoquent une stagnation sanguine et une dilatation des veines. Ils permettent surtout de placer sous le plan de travail un tapis de marche ou un vélo de bureau.

EQUIPEZ VOUS ! SURTOUT AU TELETRAVAIL !

Utilisée plusieurs heures par jour, cette association ergonomique devient pertinente. Elle participe à la santé du salarié sur son lieu de travail. En cas de télétravail, l’hypersédentarité s’installe ! Ces équipements doivent clairement être envisagée afin de compenser au moins l’absence de trajet.

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75016

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Mercredi 09:00 - 19:00
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Our Story

Le docteur Stéphane CASCUA est médecin du sport. Il est diplômé d’université en traumatologie du sport, entraînement du sportif, nutrition du sport, podologie du sport, Aptitude médicale au sport et maladies de la colonne vertébrale. Il y fut très fréquemment major de promotion. Il est chargé de cours à la faculté de médecine de la Pitié Salpêtrière. Il enseigne sa discipline aux praticiens se spécialisant en médecine du sport. Il a été attaché des hôpitaux de Paris au sein des services de référence en physiologie de l’effort, manipulations vertébrales, rééducation et traumatologie du sport. Il est l’auteur de nombreux livres sur le sport et la santé. Il a écrit sur ce thème plusieurs centaines d’articles notamment pour la r***e SantéSportMagazine. Il a été chroniqueur télé au journal de la santé sur France 5 et continue à intervenir fréquemment dans cette émission. Il anime régulièrement des conférences au sein des entreprises. A l’occasion de ces débats interactifs, il transmet une information fiable issue des recherches les plus récentes mais son langage est clair, chaleureux et souriant. Chacune des notions qu’il aborde a une implication pratique et il aime répéter à son auditoire : “ Au lendemain de nos échanges, vous vous entraînerez et vous mangerez différemment !” Depuis près de 20 ans, le Docteur Stéphane CASCUA est médecin au centre de formation du PSG . Dans ces structures de haut-niveau, il faut poser un diagnostic précis, programmer un entretien physique compatible avec la blessure et mettre en place un traitement optimisant les délais de reprise. Il exerce dans son cabinet à La Défense. Ses consultations atypiques durent 40 minutes. Il fait connaissances tranquillement avec ses patients. Un tour d’horizon des pratiques sportives, des activités professionnelles et des responsabilités familiales permet de proposer une prise en charge individualisée adaptée aux contraintes et aux priorités de chacun. Passionné de communication, il adore expliquer et faire des dessins pour illustrer la lésion. Dans son cabinet, l’arrêt du sport reste une notion incongrue. Le temps de la guérison, il propose toujours des activités physiques de substitution permettant de garder la forme et de guider la cicatrisation. Des conseils nutritionnels s’inscrivent souvent en synergie.

Le Docteur Stéphane CASCUA est un médecin du sport sportif. Il s’entraîne quotidiennement de façon diversifiée et complémentaire. Il pratique la course à pied, le vélo, la natation, le triathlon, le cardiotraining, la musculation et l’équitation. Il participe chaque année à des compétitions de course de fond, de cyclisme, de triathlon et d’endurance équestre. Cette expérience instaure une réelle complicité avec ses patients et bon nombre de ses conseils proviennent de sa connaissance du terrain.