Marie-laure Nageleisen

Marie-laure Nageleisen Marie laure Nageleisen naturopathe nutritionniste, cabinet médicale paris 8e

Spécialisation en bilan de prévention nutrition santé naturopathie Analyse du microbiote et de la sphère digestive avec le test respiratoire du microbiote, TEST SIBO & intolérances alimentaires appareillage Quintron mesure de 6 gaz
Diplômée de l'European college of intégrative médecine et référante dans le privé des tests Quintron en France
bilans métaux lourds, bilan et plan micronutritionnel. Traitements par la lumière (photobiomodulation Led Miltaderm) anti-âge, anti-rides, post et pré-lifting, peeling, etc., problème de peau psoriasis, cheveux, douleurs, fatigue, inflammation, perméabilité intestinale, SIBO, SII.Prévention et optimisation de la santé par les médecines naturelles et complémentaires.Consultations spécialisées de nutrition, micronutrition, naturopathie intégrative, nutrition santé, micronutrition anti-âge, hormono-nutrition. Vous pouvez me contacter à l'adresse mail suivante : contact@nutritionsanteintegrative.com

Le gluten n'existe pas dans la Nature ! Un peu de savoir et de savoir-faire l’ennemi public N.1 ne repose sur rien et es...
10/08/2025

Le gluten n'existe pas dans la Nature !

Un peu de savoir et de savoir-faire

l’ennemi public N.1 ne repose sur rien et est significative d’un désastre anthropologique qui nous menace tous. Surtout si l’on est bien conscient(e) que c’est justement ce désastre anthropologique qui est la source du désastre environnemental.
Le gluten : éléments de définition
Le gluten n’existe pas en tant que tel, il n’est pas une molécule naturelle : Il est en réalité la résultante d’un mélange complexe de protéines (principalement les prolamines du blé et les glutélines, comme la gliadine et la gluténine) présentes dans certaines céréales (blé, orge, seigle, etc.).
Il ne « préexiste » donc pas naturellement dans la céréale.
Certes, les protéines du gluten existent bien dans le grain, mais le gluten en tant que tel, c’est-à-dire le réseau élastique qui donne au pain sa texture, se forme quant à lui uniquement lors du pétrissage de la farine avec de l’eau et une énergie mécanique.
Sans cette étape mécanique (mélange + eau), le « gluten » n’existerait pas en tant que substance identifiable.
Le terme est donc un raccourci englobant.
Quand on parle de « gluten » dans l’alimentation, on fait référence à un phénomène physique : la formation d’un réseau protéique.
Le gluten, littéralement, aGLUtined proTEiNs, n’est donc pas une molécule précise qu’on pourrait isoler dans la nature.

Quel est le sens exact du mot « exister » ?
Exister signifie « avoir une réalité objective, être présent dans la nature sous une forme identifiable ». Voyez donc bien que stricto sensu la phrase « le gluten n’existe pas » a bien du sens !
Oui, le gluten n'existe pas à l'état natif dans la céréale. Il est le résultat d’une transformation, d’un assemblage moléculaire par liaisons (lien entre atomes de soufre = pont disulfure)obtenu par pétrissage, qui crée une nouvelle propriété émergente (élasticité, viscosité) à partir de protéines préexistantes liaisonnées.
Dans le grain, il n’y a pas de gluten, mais des protéines qui deviendront gluten si on les extrait et qu’on les mélange à l’eau avec une action mécanique. Sur le plan moléculaire, le gluten n'est donc pas une entité réelle avant cette transformation.
Faisons une analogie culinaire.
C’est un peu comme dire que la mayonnaise n’existe pas avant d’émulsionner l’huile, le jaune d’œuf et la moutarde. Les ingrédients existent, mais la mayonnaise n’existe en tant que telle qu’après mélange.
De même, le gluten n’est pas un ingrédient, c’est une PROPRIÉTÉ qui émerge lors de la préparation.
La magie de la fermentation
Rajoutons qu’une fermentation sur levain naturel va, grâce à nos amies les bactéries lactiques, dégrader et rendre totalement digeste cette combinaison moléculaire que l’on nomme gluten. Si des soucis de digestibilité perdurent c’est que ce gluten n’a pu être neutralisé soit parce qu’il y en avait trop pour trop peu de ferment et/ou une durée de fermentation trop courte, que le poids moléculaire des protéines qui le composent est trop important, que les fermentations (avec présence de bactéries lactiques) ne furent pas assez longues, répétons le, que la ténacité de ce gluten est trop importante, ou bien encore combinaison de tous ces facteurs.
Avec de bons blés, de bons levains, de bon boulanger(e)s il n’y a aucun soucis.
Rajoutons encore que ce genre végétal nommé Blé incarne immensément de choses qui nous relient à tout ce qui fait de nous une Humanité qui avance et progresse.
Laisser tomber le blé c’est laisser tomber toutes nos racines avec toutes les conséquences délétères qui en découlent.

Le gluten n’est pas non plus une toxine !
La maladie cœliaque est une maladie auto-immune et non une simple toxicité qui serait liée liée à une protéine du blé.
Elle survient chez des personnes génétiquement prédisposées dont le système immunitaire réagit de façon anormale au gluten, plus précisément à une protéine présente dans le blé, l’orge et le seigle.
Cette réaction immunitaire dirigée contre des éléments de l’intestin grêle entraîne des lésions (notamment une destruction des villosités intestinales) qui sont essentielles à l’absorption des nutriments.
En clair, ce n’est pas la protéine constitutive du réseau de gluten elle-même qui est “toxique” dans un sens chimique ou direct, mais plutôt la réponse inadaptée et excessive du système immunitaire de la personne concernée.
Cette réaction auto-immune implique une activation des lymphocytes T et B, qui produisent des auto-anticorps ciblant une enzyme intestinale appelée transglutaminase tissulaire (tTG). Ce phénomène prouve que la maladie est bien liée à un défaut métabolique ou immunitaire propre à la personne malade, et non à une propriété intrinsèque qui serait toxique de ces protéines.
De plus, tous les individus exposés au gluten ne développent pas la maladie, même s’ils portent des facteurs génétiques de risque (comme les allèles HLA-DQ2/DQ8). Ce qui suggère que la maladie dépend d’une combinaison de susceptibilité génétique, de facteurs immunitaires personnels et d’autres éléments comme la perméabilité intestinale ou la composition du microbiote.
Ainsi, la maladie cœliaque est un exemple clair d’une maladie où un élément étranger (éléments constituant le réseau de gluten) déclenche une réponse auto-immune chez une personne qui présente un dysfonctionnement immunitaire spécifique.
Les protéines présentes dans le réseau de gluten jouent le rôle de facteur déclencheur, mais ne sont pas, en elles-mêmes une substance toxique universelle.Les dommages et symptômes résultent de la réaction auto-immune et non d’une toxicité directe des protéines du blé.
Il faut donc bien comprendre que la maladie cœliaque est un défaut du système immunitaire du patient face au gluten, avec une activation auto-immune nocive, et non une toxicité inhérente du gluten. Cela explique pourquoi le traitement consiste à éliminer le gluten de l’alimentation — ce qui stoppe l’auto-attaque, mais ne signifie pas que le gluten est une toxine en soi !
Il s’agit bien là d’une preuve de plus de nos dérives anthropocentriques. Quand nous avons un défaut métabolique nous cherchons en priorité à désigner comme coupable une partie tierce.
J’irai même jusqu’à dire que jeter l’opprobre comme cela sur cette protéine du blé est tout à fait troublant. En effet il nous faut tout de même concevoir qu’une protéine n’est autre qu’un séquençage d’acides aminés, éléments constituant les véritables socles de la Vie…
Que l’on doivent toutes nos attentions et respect aux personnes atteintes de cette maladie cœliaque est une évidence mais il y a un pas que de ce défaut métabolique devienne la désignation des protéines du gluten comme éléments toxiques.
Qu’il y ait d’autres pathologies, sensibilités, hyper-sensibilités pour nombre de nos contemporains lors de l’ingestion de Pain est aussi une certitude mais il ne faut pas manquer de discernement. En premier lieu le retour de la fermentation longue sur levain naturel (présence de bactéries lactiques comme agent fermentaire) est une très bonne chose. Cela change la donne totalement. Le retour cers des blés aux ténacités et aux forces boulangères plus digestes, comme cela est le cas en ce moment, est aussi une très bonne chose.
Ne nous laissons pas embarquer dans des tourbillons aux consonances terribles. Ayons conscience de la métaphore induite par le fait que jeter le pain aux oubliettes signifie quelque chose d’extrêmement grave.
Par contre augmenter nos niveaux de connaissances et donc nos niveaux d’exigence ça oui, c’est une excellente chose.
Soyez certain(e)s que toutes les boulangères et tous les boulangers ne demandent que ça !

Les maîtres du moulin
, le plus savant et savoureux des maîtres boulanger

́ancien ́

11/07/2025

✨ Votre ventre vous parle ? Dysbiose, SIBO et poids : comprendre le lien ! ✨

Saviez-vous qu'un déséquilibre dans votre flore intestinale (dysbiose) ou une prolifération bactérienne dans l'intestin grêle (SIBO) pourraient grandement influencer votre poids ? 🤔
En tant que spécialiste du microbiote, nous savons que ces déséquilibres peuvent impacter terriblement votre digestion et votre métabolisme.

Vous souhaitez en savoir plus sur l'état de votre microbiote ? Notre test digestif et microbiote Bactanalyse peut vous donner des informations précieuses de tout le tube digestif !

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11/07/2025

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21/05/2025

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✨ Problèmes de poids et métabolisme : le rôle clé du microbiote ! ✨En tant que naturopathe , spécialisée dans le microbi...
02/04/2025

✨ Problèmes de poids et métabolisme : le rôle clé du microbiote ! ✨
En tant que naturopathe , spécialisée dans le microbiote et les problèmes de poids, je vois souvent le lien sur les tests digestifs (www.bactanalyse.com) entre un métabolisme ralenti, une prise de poids et un grave déséquilibre de la flore intestinale.
Booster le métabolisme et Prendre soin de son microbiote grâce à une alimentation variée et riche en fibres, ainsi qu'à des probiotiques provenant de notre alimentation , peut être une clé pour retrouver un métabolisme plus efficace et une meilleure gestion de son poids.



🌿 Votre métabolisme des graisses et du sucre vous joue des tours ?
Et si la réponse était dans votre intestin ? 🌿 le

microbiote ,l’équilibre nutritionnel ,et la toxicité environnementale jouent un rôle fondamental dans la santé mentale et physique.

Bonjour à tous ! En tant que naturopathe spécialisée dans les problèmes digestifs , je suis passionné par le pouvoir de nos bactéries intestinales sur notre santé, et notamment sur notre poids.

Un microbiote déséquilibré peut influencer fortement notre métabolisme.

Ensemble, explorons comment prendre soin de cet écosystème précieux pour retrouver un équilibre et faciliter une perte de poids saine et durable.

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́digestive

13/11/2024

05/10/2024

Le test bactanalyse est une analyse du digestif dans son ensemble

Éclairage sur le
01/10/2024

Éclairage sur le

Check out Bactanalyse’s video.

Nous sommes tous carencés !  ,    ,         associés…. Pas de fatalité autour des carences en   Le Dr Vincent Reliquet f...
03/09/2024

Nous sommes tous carencés ! , , associés…. Pas de fatalité autour des carences en
Le Dr Vincent Reliquet fomentait un livre de longue date, il voulait explorer les tréfonds désastreux des carences en iode, il l’a réalisé avec Alix Lefief-Delcourt (*). Il fallait un grand homéopathe très au fait de la cancérologie pour pouvoir disséquer ce livre afin de tenter d’en coincer l’auteur : le Dr Éric Ménat s’est prêté à l’exercice, les jeux de questions-réponses font depuis longtemps tout le support des belles controverses. Rangez vos claquettes devenues inutiles depuis la semaine dernière et bonne lecture.




dr eric menat 1

1 – Comment expliques-tu qu’il y ait autant de carences en iode actuellement dans la population ? Est-ce que ça pourrait être en lien avec des erreurs de dosages ou des critères de « normalité » à revoir ?



dr vr

Ta question a l’air de sous-entendre que les critères de normalité seraient trop élevés, ce qui expliquerait que nous soyons à un niveau facticement trop bas mais c’est exactement le contraire, je prétends depuis que j’ai terminé mon livre que les préconisations OMS ne nous proposent que de couvrir le centième de nos besoins, et nous ne les atteignons même pas ! Il faut cesser d’attendre une explosion de goitres ou de crétins au sens historique du mot pour réveiller nos élites à ce sujet, cancers, maladies infectieuses et dysimmunitaires, cardio-vasculaires, explosion de l’obésité, des dépressions, effondrement des QI, il y a vraiment le feu au lac et tout le monde s’en fiche !



2 – Les carences en iode peuvent-elles être expliquées par d’autres facteurs que la nutrition et lesquels ?

La question est compliquée, je vais essayer d’apporter une réponse simple. Nous avons barre sur un élément fondamental du problème, ce sont bien nos carences abyssales d’apport en iode. Ensuite le problème posé par les perturbateurs endocriniens halogénés (chlorures, fluor et brome) demeure manifeste mais il ne sera résolu qu’aux échelles supra-nationales, on peut toujours rêver pour voir arriver une interdiction du fluor et du brome dans l’espace public. À nos niveaux individuels, nous devons nous appliquer à consommer des doses adéquates d’iode, on sait que cet élément peut reprendre sa place dans les molécules polluées par les halogénés et que ceux-ci peuvent être excrétés par voie urinaire. Pas d’iode, toujours plus de perturbateurs endocriniens à sa place dans les cellules.



3 – Tu parles des relations entre iode et développement cérébral de l’enfant et les chiffres semblent inquiétants. Peut-il y avoir un biais avec l’évolution du système éducatif qui peut aussi impacter le QI des enfants ?

Cette histoire du recul du QI de nos enfants actuels par rapport à ceux de 1889 dans une Angleterre victorienne malnutrie, c’est une bombe (1). Elle frappe les esprits, évidemment elle ne permet absolument pas de désigner l’iode comme seul responsable de ce phénomène mais d’autres travaux australiens (2) ou encore de l’ALSPAC (3) ont permis de tirer ces conclusions. Pas assez d’iode pendant la grossesse et les lésions fœtales se fixeront définitivement par défaut des migrations neuronales (4), pas assez d’iode pendant l’enfance et les lésions continuent de s’aggraver, je veux surtout tirer la sonnette d’alarme en direction de cette immense population d’enfants soumise au biberon, déclarée intolérante au lait de vache et qui du coup n’a absolument plus accès à l’iode, pendant des mois voire des années…



4 – Est-ce qu’une supplémentation en iode devrait être systématique chez les enfants (elle l’est déjà chez les femmes enceintes en théorie) ?

Il faut changer de paradigme, oublier cet effet Wolff-Chaikoff totalement imaginaire (c’est dur à croire, je l’explique dans ce livre) et ioder sérieusement toute la population, pense donc que dans les années 1950 les américains iodaient leurs pains et recevaient 150µg d’iode dans un seul toast, soit tout l’apport quotidien recommandé actuel ! Étaient-ils devenus tous phosphorescents ? Pas du tout, quand on leur a facticement expliqué que leurs sels d’iode étaient dangereux, ils l’ont remplacé par du bromure de potassium, interdit en Europe car cancérigène notoire, on délire… Donc pour te répondre, oui il faut édicter des apports minimums journaliers pour tous les âges mais sans les calculer avec les connaissances de 1950, aujourd’hui on sait que de très nombreux organes, peut-être même tous, sont authentiquement iodo-nécessitants, et pas seulement la thyroïde comme on le croyait alors.



5 – Quelle est, pour toi, la bonne supplémentation en iode pour un adulte ? Les AQR (5) actuels semblent bien bas par rapport aux carences constatées ?

J’explique en fin d’ouvrage que mon statut de modeste médecin généraliste ne me permet pas de répondre à cette question, l’empirisme le plus absolu règne partout à ce sujet et la réponse doit se trouver comme pour le taux idéal de cholestérol sanguin : elle n’existe pas, car ici trop de paramètres rentrent dans l’équation : poids, sexe et cancers iodo-dépendants intercurrents, état infectieux, certainement. Mais imagine, probablement que le volume mammaire influe énormément et devrait être pris en compte dans le calcul des AQR car ce tissu se comporte comme un véritable piège à iode, comme à brome ou à fluor d’ailleurs, ce qui peut expliquer la fréquence déraisonnable des cancers du sein en présence de brome (6). Attention de plus à un point capital que j’ai abondamment souligné dans ce livre, certains tissus nécessitent de l’iode moléculaire, d’autres de l’iodate de potassium et la protection anticancéreuse semble essentiellement conférée par cet iode moléculaire I2, totalement absent de l’écrasante majorité des compléments alimentaires mis sur le marché à ce jour ! Inutile donc de se supplémenter avec un mauvais produit, de plus insuffisamment dosé, il n’y aura aucune chance que l’état de santé de nos populations s’améliore drastiquement dans ce cas.



6 – L’importance des carences en iode est connue depuis des décennies. Elle avait été pointée du doigt par l’Institut Français de Nutrition il y a plus de 20 ans. Comment expliques-tu que des recommandations claires sur la supplémentation en iode tardent à venir de la part des agences de santé, du ministère ou de l’académie de médecine ?

Je l’explique par la trouille atavique qui saisit chaque expert de se retrouver en butte avec ce fameux effet Wolff-Chaikoff qui n’existe pas, mais qu’on leur a inculqué quand ils étaient jeunes et crédules, ça aussi j’en parle dans mon livre. L’iode 131 (radioactif) est toxique, les iodes organiques peuvent devenir toxiques aussi (amiodarone, produits de contrastes iodés, etc…) mais l’iode inorganique minéral alimentaire, l’iode 127, jamais. Et comme jamais n’existe pas, quand une fois on soupçonne une hyperthyroïdie de provenir d’une supplémentation alimentaire, ce fait demeure si rare qu’on en fait même un (très mauvais) article, qu’on le publie, et on décore même l’auteure pour son remarquable travail ! (7)



7 – Tu dis que l’iode contenu dans le sel marin ou le sel iodé « s’évapore » et que ces sels ne sont donc pas efficaces pour participer à l’apport quotidien. Pourtant, il semble que c’est l’ajout d’iode dans le sel qui a permis de faire reculer le crétinisme des Alpes. Comment expliques-tu ce paradoxe ?

Je vois que la fin de l’interview approche alors tu cherches à me coincer avec tes questions vicieuses mais toujours intelligentes… Je vais te répondre sans détour : au XIXe siècle, la Santé Publique naissante avait compris que la fréquence des goitres et des crétins augmentait de manière parfaitement proportionnelle avec le niveau des carences en iode, donc par une politique adroite de microsupplémentation en iode, on a réussi à effacer les deux problèmes, mais ces deux problèmes-là seulement. En 1840 l’espérance de vie des Françaises culminait à 40 ans, un peu tôt pour voir apparaître la multiplication des cancers du sein qui frappent nos compatriotes aujourd’hui. Je l’explique dans mon livre, j’ai retrouvé le premier penseur qui a pondu ce dramatique taux d’apport idéal en iode à 150 µg/j : lui aussi ne se référait qu’à la peur de l’effet Wolf-Chaikoff et il convint que pour ces faibles apports on voyait juste disparaître les goitres mais sans réveiller le monstre WC. Ces apports sont des cache-misères propres à faire taire toute manifestation thyroïdienne liée à un manque en iode mais ouvrent la porte à toutes les pathologies iodo-carentielles extra-thyroïdiennes, qui du coup explosent.

La médecine moderne nous fait sempiternellement vivre sous l’ère de la misère physiologique, 150 µg d’iode par jour au lieu de 10 à 50 mg, 400 UI de D3 pour éloigner l’ostéomalacie quand certains en consomment 20 000 UI sans souci et effacent de nombreuses pathologies dysimmunitaires, 300 mg de vitamine C pour éviter le scorbut alors qu’avec 100 g/j en intraveineuse, on a largement documenté la guérison de certains cancers, de certaines maladies infectieuses, de certains empoisonnements… Personne ne s’occupe de notre statut en chrome, pas beaucoup plus de celui lié au sélénium, nous sommes tous carencés en magnésium et pourtant aucune campagne de supplémentation ne se fait jour. Médecine, population, réveillez-vous!



fibromyalgie
Fibromyalgie, fatigue chronique: tant de carences en iode qui ne sont pas diagnostiquées…


8 – Quels sont les risques démontrés pour la santé d’un excès de consommation d’iode ? Et à partir de quelle dose peut-on parler d’excès ?

Je vois que tu ne désarmes pas, oh la belle estocade ! Va voir dans le Manuel Merck, « La source d’information médicale de confiance depuis 1899 » : tu y liras qu’une intoxication chronique peut subvenir au delà de 1,1 mg d’apport par jour (8). Fichtre, et combien d’iode demeure délivré par un comprimé de Cordarone® ? 75 mg, ou si tu préfères, 75 000 µg. Dans une ampoule de Lipiodol® qu’on utilisait en injectable pour ioder annuellement les populations les plus reculées du monde, il y a 480 mg donc 480 000 µg d’iode et tu sais quoi ? La palme revient au Ioméron® 350, une ampoule de 250 ml contient 87,5 g d’iode, ou 87 500 mg, si tu préfères : 87 500 000 µg d’iode mais attention, d’iode organique potentiellement dangereux et pourtant le produit est vendu en pharmacie. Je ne préconise même pas les grammes d’iode en supplémentation nutritionnelle, pourtant ces doses étaient traditionnellement utilisées dans le traitement de l’asthme et de l’hyperthyroïdie au début du siècle dernier.

Je préconise sereinement un apport équilibré en diiode (I2) et iodure de potassium, autour de la dizaine de milligrammes par jour en moyenne, parce que véritablement la littérature mondiale déborde de données favorables à de telles supplémentations. Le cancer du sein pourrait reculer par cette seule supplémentation, de même que la résistance humaine aux infections (des plus bénignes aux plus sévères), bon nombre de syndromes dépressifs et d’asthénies chroniques, d’infertilités, de dysménorrhées ou encore de trouble dyspondéraux, diabétiques, liés à l’arythmie cardiaque pourraient être balayés par une supplémentation optimale. Mais pour une majorité de confrères, la peur de l’effet WC les fige dans l’immobilisme.

Il reste à nos concitoyens ce livre pour se forger une opinion éclairée sur la question : mais chacun fait bien ce qu’il veut de sa vie !

Adresse

92 Boulevard Malesherbes
Paris
75008

Site Web

http://www.bactanalyse.com/, http://www.marielaurenageleisen.com/

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