03/09/2025
🇺🇸🇬🇧🇫🇷 Nutrition sportive : trois pays, trois histoires, trois expériences clients
Je consomme régulièrement des compléments alimentaires sportifs, et je constate que la manière de les consommer varie énormément d’un pays à l’autre. Chaque marché a son identité, forgée par son histoire, sa culture fitness et ses modèles de distribution.
🇺🇸 États-Unis
Pionniers dès les années 70 (Gold’s Gym, Arnold…), la nutrition sportive y est vite devenue mainstream. Acheter un shaker est aussi banal qu’un café : supermarchés, salles de sport, Amazon, GNC, Vitamin Shoppe.
👉 Business : énorme marché B2C, mix retail + e-commerce + B2B (grossistes, universités, gyms). Le D2C explose avec Ghost, Onnit, etc.
🇬🇧 Royaume-Uni
Le fitness s’est popularisé avec les gyms low-cost et l’essor du e-commerce dans les années 2000. Les snacks protéinés sont partout : Tesco, Sainsbury’s, “meal deals” avec boisson protéinée.
👉 Business : patrie du D2C (Myprotein, Huel, Bulk). Commandes directes, abonnements, applis. Retail fort via Holland & Barrett et convenience stores.
🇫🇷 France
Longtemps réservé aux initiés (années 90/2000), le secteur s’est démocratisé via Decathlon, FitnessBoutique et désormais les GMS. Les Français recherchent autant la performance que la santé (collagène, protéines végétales).
👉 Business : réglementation stricte (DGCCRF, ANSES) qui sécurise mais freine l’innovation. Le B2C reste dominé par les enseignes physiques. E-commerce en croissance, D2C encore peu développé.
Trois pays, trois leçons :
🇺🇸 Ampleur, volume, expérience intégrée partout
🇬🇧 Agilité, digitalisation, puissance du D2C
🇫🇷 Sécurité, crédibilité, fort potentiel à venir
L’expérience client et l’histoire expliquent les différences de modèles. Finalement, c’est pareil dans tous les secteurs : chaque pays a son ADN business.
👉 Et toi, en tant que voyageur, as-tu remarqué ces différences ?