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Indice glycémique, charge glycémique, deux leurres nutritionnels qu’il faut vite oublier ! (Partie 1).L’indice glycémiqu...
08/09/2025

Indice glycémique, charge glycémique, deux leurres nutritionnels qu’il faut vite oublier ! (Partie 1).

L’indice glycémique, cet « outil » thérapeutique qui permet de chiffrer de 0 à 100 la capacité d’un aliment à élever le taux de sucre sanguin, mis au point par David J. Jenkins en 1981, perfectionné plus t**d par Jennie Brand-Miller, a totalement failli à apporter la moindre diminution de la prévalence du surpoids, de l’obésité et du diabète de type 2.

La charge glycémique, un indice complémentaire qui introduit dans sa formule mathématique la quantité de glucides ingérés en plus de leur vitesse d’absorption, ne fait pas mieux.

Tous les nutritionnistes, tous les diététiciens, tous les « experts » en nutrition, utilisent ou ont utilisé ces outils sans que jamais la courbe des fléaux métaboliques cités plus haut ne cesse de croître.

Et, ce n’est pas la cause des patients qui ne respecteraient pas les consignes données, trop indisciplinés, gloutons invétérés, incapables de respecter les règles nutritionnels immuables depuis des décennies, car ils suivent les règles... jusqu’à ce que la déception les désespère.

Car, bien évidemment, si la nutrition officielle, académique, échoue lamentablement, cela ne peut pas être de son fait.
La prétention et l'immobilisme intellectuel expose au déni d'incompétence.
Alors, le coupable est vite désigné : le consommateur qui consomme trop !

Pourquoi ces deux piliers principaux de la nutrition « moderne », en plus de la sacro-sainte balance calorique qu’il conviendrait d’oublier aussi vite, ne fonctionnent-ils pas ?

Je pourrais écrire un livre sur ce sujet tant il est vaste, mais je désire ici attirer l'attention sur le facteur essentiel de l'échec, ignoré de la quasi totalité des médecins et thérapeutes : ces préceptes nutritionnels ne tiennent compte que du fonctionnement physiologique de nos propres cellules, les cellules humaines, et font totalement abstraction, par ignorance, du fonctionnement physiologique des cellules non humaines, au nombre au moins égal, voire très nettement supérieur (à ce niveau on ne peut pas compter véritablement, mais estimer uniquement) à celui de nos propres cellules, j'entends les bactéries du microbiote.

Nos cellules humaines n’existeraient pas sans les cellules non humaines dont nous sommes les hôtes, l’Homme n’est pas viable sans microbiote, tout comme ne peut l’être aucun animal, aucune plante.

Lorsque l’on dit « je », on dit « moi et eux », « moi et le symbionte, qui avec moi crée la vie symbiotique ».

Omettre la physiologie de notre microbiote, c’est omettre, au bas mot, 50% de ce que nous sommes, d’autant que la grande majorité de nos bactéries vitales se trouve dans le tube digestif, donc en amont de notre monde intérieur qui existe derrière la muqueuse digestive.

Omettre la moitié de nous (sûrement plus, quelque part entre 50 et 90% selon les évaluations) dans une réflexion thérapeutique, c’est courir obligatoirement à l’échec.

Notre génome comprend quelques 30 000 gènes, alors que le métagénome bactérien en comprend entre 100 et 150 fois plus, soit au bas mot trois millions de gènes.
Des bactéries nettement plus équipées que nous sur le plan génétique et enzymatique, c’est pour cela que nous avons besoins d’elles pour digérer parfaitement et exister.
La vie est une co-existence.

L’Homme intelligent par définition oublie dans sa réflexion la puissance bactérienne par nature.

L’indice glycémique et la charge glycémique concernent les sucres absorbés par la muqueuse du grêle, mais ils ne prennent pas en compte, par ignorance de la physiologie du grêle et du microbiote de leur promoteur, le devenir des sucres non absorbés.

Les thérapeutes se fient aux tables des nutriments et pensent que si l’on mange 60 grammes de pain blanc, on absorbe les 34 grammes de glucides qu’il contient, alors que rien n’est plus faux en fonction des individus, de leur microbiote et de leur âge.
De plus, ils excluent des glucides les fibres qui sont pourtant des glucides, que nous ne pouvons digérer certes, mais que les bactéries digèrent grâce à leurs nombreuses et puissantes enzymes.

L’intestin grêle, l’organe d’absorption, ne fonctionne pas comme cela.
Un grêle encore tout neuf de 20 ans va absorber les 34 gammes de glucides, c’est quasiment certain, en plus des sucres de la purée et du dessert servis au même repas, car il a une capacité d’absorption de 200 grammes de sucres par repas environ.
Mais, lors de la digestion du même repas servi à une personne de 50 ans, ou plus encore, l’absorption des sucres de l’intestin sera nettement moindre.

Un grêle de 70 ans est un grêle qui a vieilli et qui n’absorbe en moyenne plus que 25 grammes de sucres par repas.
Qu’advient-il alors des sucres non absorbés, disparaissent-ils comme par magie ?
Non, bien évidemment, et les conséquences des sucres non absorbés par le grêle et qui traînent en son sein s’avèrent être dramatiques lorsqu’ils sont présents de manière chronique dans le grêle.

J'explique cela en détails dans mon dernier livre « Santé métabolique - Immunité - Microbiote », ce n’est pas tant les sucres absorbés que les sucres non absorbés qui « abîment » le métabolisme au point de le rendre insulinorésistant et inflammatoire (causes fondamentales du surpoids, de l’obésité et du diabète 2).

Les sucres non absorbés sont bien plus pernicieux que ceux absorbés, ce sont eux qui vont déterminer les malheurs à venir.

Plus l’intestin grêle contient de sucres non absorbés, plus l’organisme s’engraisse, prioritairement le foie, le pancréas et le mésentère, plus les troubles métaboliques s’accélèrent.

Nous sommes dans une société de « fermenteurs », d’estomacs vinaigriers, de grêles transformés en usine à gaz, de muqueuses inflammées par la pullulation bactérienne, de côlons à la capacité de traitement débordée, de ventres enceints de vent, de péteurs permanents, d’organisme producteur de graisse en masse bien avant que les sucres n’aient été absorbés, tout cela en raison de la fermentation bactérienne des sucres ingérés et non absorbés.

La classification de sucres « rapides » ou « lents » perd tout son sens à partir du moment où ils ne sont pas absorbés par le grêle vieillissant ou malade d’une dysbiose, c’est-à-dire d'une pullulation de la flore de fermentation.

La malabsorption des sucres du grêle est physiologique, mais elle peut être aggravée par une malabsorption pathologique corrélée à une dysbisoe digestive.

Je vois en consultation de nombreuses personnes de moins de cinquante ans ne même plus absorber correctement le fructose, un sucre pourtant "rapide".
A ce stade de dysbiose et de malabsorption des sucres du grêle, qu’ils soient dits « lents » ou « rapides » les sucres traîneront dans le grêle et seront source d’une fermentation digestive délétère.
C’est un drame absolu, une hyperoxydation, un vieillissement prématuré.

Tout le problème est là : la malabsorption des sucres du grêle, c’est le fléau majeur qui envoie la population dans le mur, c’est-à-dire le fléau de l’inflammation chronique et de l’insulinorésistance.

L’inflammation chronique et l’insulinorésistance ne sont pas induits uniquement par des sucres ingérés et absorbés, ils sont induits essentiellement par les sucres ingérés et non absorbés.

L’alimentation moderne aberrante et le style de vie arrivent à faire dépasser l’énorme capacité d’absorption des sucres du grêle chez des jeunes consommateurs, que ce soient des sucres « rapides » ou « lents ».
Ils prennent du poids, s’engraissent, mais les problèmes métaboliques sérieux surviendront lorsqu’un biofilm pathogène résistant (association de bactéries aux intérêts communs) finira par s’installer dans le grêle, et que la dysbiose les fera vieillir prématurément.

Le problème majeur est le non respect de la physiologie digestive par les autorités qui régissent l’enseignement et édictent les règles nutritionnelles.

Respecter la physiologie digestive serait de conseiller de diminuer l’apport de sucres (glucides) parallèlement à l’âge avançant, ce qui n’est jamais fait en raison de préceptes idéologiques et du moment actuel fortement végétaliste.

Un tour de taille qui s'épaissit, un ventre qui ballonne, des flatulences en excès, un poids excédentaire difficile à réduire, sont des signes cliniques qui dénotent une dysbiose, un dépassement pérenne de la capacité d'absorption des sucres du grêle.

La population devient insulinorésistante, au métabolisme inflammatoire, parce qu'elle consomme plus de sucres que le grêle n'est capable d'absorber.

Expliquons ce phénomène... (Partie 2)

Les oxalates, ce que vous ne savez (peut-être) pas !Bonne écoute !N'oubliez pas de liker la vidéo, de vous abonner, et d...
05/09/2025

Les oxalates, ce que vous ne savez (peut-être) pas !

Bonne écoute !

N'oubliez pas de liker la vidéo, de vous abonner, et de partager 😉

Les oxalates, ce que vous ne savez (peut-être) pas !

Podcast en préparation : les oxalates !Il est facile de faire un podcast sur ce que tout le monde sait des oxalates, il ...
03/09/2025

Podcast en préparation : les oxalates !

Il est facile de faire un podcast sur ce que tout le monde sait des oxalates, il est plus intéressant d'en faire un sur ce que la plupart des gens ignorent, non ? 😉

Chicorée romaine du jardin.Endobacréries telluriques fortement bénéfiques pour notre flore haute (bouche, grêle). Rien d...
06/08/2025

Chicorée romaine du jardin.

Endobacréries telluriques fortement bénéfiques pour notre flore haute (bouche, grêle).

Rien de mieux pour enrichir une flore que les feuilles vertes.

Les racines sont également intéressantes.

Blanchir, cuire à feu doux avec de l’huile d’olive.

Bonne flore !

Graisses saturées : Faut-il avoir peur de l'acide palmitique, inflammatoire et reconnu comme perturbateur du fonctionnem...
29/07/2025

Graisses saturées :

Faut-il avoir peur de l'acide palmitique, inflammatoire et reconnu comme perturbateur du fonctionnement cellulaire, au point de générer insulinorésistance et diabète de type 2 ?

L’acide palmitique est l’acide gras saturé le plus présent dans le monde végétal et animal.

Les acides gras qui composent nos cellules sont des acides gras saturés à hauteur de 50% au bas mot ; parmi eux l’acide palmitique (disons palmitate) est de très loin le plus représenté.

Notre cerveaux est composé de 60% de graisse (poids sec), dont 50% sont également des graisses saturées.

Le surfactant pulmonaire, fluide qui permet aux poumons de fonctionner normalement, est composé à 100% d’acides gras saturés, dont 68% de palmitate.

L’alimentation joue un rôle prépondérant dans le statut lipidique de nos cellules.

Les études démontrent que lorsqu’un apport d’acide gras saturés est insuffisant pour assurer l’homéostasie cellulaire, l’organisme fabrique lui-même du palmitate (principalement) afin de se pourvoir en cet acide gras indispensable à la structure des cellules et de ses organites.

Le cerveau est un imposant demandeur de palmitate.

Toutefois, lorsque l’alimentation est (trop) riche en acides gras polyinsaturées et pauvre en acides gras saturés, la concentration cellulaire en acides gras saturés baisse en raison d’une incorporation excessive d’acides gras polyinsaturés, ce qui induit des dysfonctionnements métaboliques graves (troubles du métabolisme osseux, maladies pulmonaires, cancers…).

Il est surprenant que les graisses saturées, et notamment le palmitate, à ce point dominantes dans le règne animal, essentielles à notre propre constitution, et nécessaires à nos fonctions, puissent être considérées comme responsables des maladies cardiovasculaires et pourvoyeuses de diabète de type 2.

Pourtant la science l’a démontré de manière irréfragable :

Lorsque la concentration plasmatique en palmitate est trop importante, une quantité anormale entre dans le réticulum endoplasmique de la cellule (voir dessin), endroit au sein duquel les céramides (graisses à longue et très longue chaîne de carbones) sont fabriqués (sur une base de palmitate, acide gras préferenciel) pour ensuite rejoindre la surface des cellules où ils ont un rôle structurel essentiel, et où ils tiennent également un rôle fondamental pour la transduction de signaux et la régulation de nombreux événements cellulaires, tels que l’inflammation, la prolifération, l’adhésion, la migration, la sénescence ou l’apoptose.

Cette quantité excessive de palmitate engendre un stress au niveau du réticulum endoplasmique qui induit une surproduction de céramides endogènes et génère leur dangereuse accumulation à la surface des cellules.
(Il existe de nombreuses études très intéressantes sur le stress du reticulum endoplasmique généré par un palmitate trop présent).

Ce processus est inflammatoire, il induit une mauvaise signalisation entre l’insuline et ses récepteurs, et bloque la translocation vers la membrane plasmique du transporteur de glucose.
Trop de céramides, via trop de palmitate, provoque donc des désordres majeurs comme l’inflammation chronique, l’insulinorésistance, le diabète, les maladies neurodégénératives, l’immunodéficience et le cancer.

Un palmitate élevé est responsable d’une véritable lipotoxicité, c’est indéniable, et d’ailleurs nul ne le nie.

Il n’en fallait donc pas moins pour accuser les graisses saturées d’être à l’origine d’une concentration excessive de palmitate dans la circulation sanguine.
Ce qui paraît logique : je mange beaucoup de produits animaux, donc de graisses saturées, donc la concentration plasmatique en palmitate augmente dramatiquement.

Mais la science est là pour aller chercher des preuves et les trouver si elles existent.

Des scientifiques curieux ne se contentant pas, par nature, d’une simple réflexion logique et facile sont donc aller voir un peu plus loin, cherchant à distinguer le palmitate exogène, alimentaire, et le palmitate endogène, produit par l’organisme, en fonction de l’alimentation, sachant pertinemment que le palmitate endogène est produit à partir des sucres alimentaires (glucides).

Le résultat fut sans appel :

Lorsqu’une personne consomme peu de sucres et consomme en compensation 2, 3 et même 4 fois plus de graisses saturées (ce qui est très conséquent) par rapport à une diète conventionnelle, aucune augmentation plasmatique en palmitate n’est constatée, absolument aucune.
Ce qui démontre que le palmitate ingéré n’augmente en aucune manière le palmitate plasmatique.
L’organisme gère et régule parfaitement l’apport alimentaire, puisqu'il est génétiquement conçu pour cela.

Lorsqu’une personne baisse drastiquement son apport en graisses saturées et augmente parallèlement les sucres alimentaires, alors le palmitate plasmatique augmente de manière fulgurante, le foie se voyant dans l’obligation de convertir le glucose et le fructose en palmitate afin d’éviter les conséquences fâcheuses, dont la montée du taux de sucre sanguin.

C’est en réalité une tentative de protection dans une situation d’urgence métabolique : l’hyperglycémie.

La nature connaissant très bien l’extrême dangerosité d’une glycémie élevée, a mis au point ce système efficace, rapide, à la capacité infinie, contrairement au système très limité du stockage du glucose en glycogène.
Ces deux systèmes fonctionnent en parallèle et non pas l’un après l’autre comme il est souvent dit.
L’organisme produit donc beaucoup de palmitate dès les prémices d’une hausse du taux de sucre sanguin.

Le problème est qu’à terme ce système de protection induit une catastrophe métabolique en cascade : le stress intracellulaire, une production aberrante de céramides avec les dysfonctionnements qui en découlent, dont l’insulinorésistance.

La résolution d’un problème urgent, lorsqu’il se répète et se pérennise, induit un problème nouveau.

La nature a prévu une alimentation riche en palmitate pour des organismes riches en palmitate, elle n’avait pas prévu l’alimentation moderne irraisonnée et les instances nutritionnelles dévoyées qui demandent à la population de consommer 55% de leur apport calorique en sucres divers (farine, céréales, légumineuses, fructose), de baisser au possible les apports alimentaires en graisses saturées (merci Nutri-score !), et d’augmenter tragiquement les graisses polyinsaturées.

Un problème supplémentaire est celui-ci :

Les céramides exogènes s’ajoutent aux céramides endogènes (cellulaires) et aggravent la situation inflammatoire, puis d’insulinoréisitance.

Les céramides exogènes sont ceux fabriqués par les bactéries digestives par fermentation des sucres alimentaires.
C’est-à-dire que les sucres ingérés, non rapidement absorbés par la muqueuse du grêle, vont être fermentés par les bactéries et induire une production massive de céramides qui seront absorbés et distribués dans tout l’organisme (engraissement des muscles, du foie, du pancréas, du mésentère, épaississement de l’endomètre, de la prostate, etc.).

Certaines personnes produisent des céramides dès l'estomac en moins de cinq minutes à partir de sucres lents (!).

Oubliez donc l'indice glycémique des aliments.

Comme j’en l’ai souvent écrit, et détaillé dans mon dernier livre, les sucres non absorbés sont bien plus problématiques que les sucres absorbés, tant ils peuvent être une source de céramides inflammatoires, en fonction des dysbioses de la population.

Qui en parle, ou plutôt qui connaît ce processus lié à une perturbation du microbiote ?

Lors de mes consultations en nutrition et microbiote, je décèle malheureusement beaucoup de personnes qui par une flore déséquilibrée, pauvre, sont de véritables usines à céramides, des personnes qui parfois n'absorbent même plus les sucres simples, des personnes qui vieillissent trop vite par hyperoxydation.

La priorité est alors de régler l’alimentation, de corriger la flore, de détruire le biofilm résistant (l’alimentation ne peut pas tout), et de couper la vanne des céramides.

Enfin, pour répondre à la question du post précédent : Alors faut-il avoir peur des graisses saturées (graisses animales, beurre, viande, ...) ?

La réponse est non, nous pouvons clairement consommer sans crainte et sans modération les aliments riches en graisses saturées, le problème étant les sucres fermentescibles, et donc une consommation de végétaux en masse.

Le problème n’est pas l’ingestion de palmitate, quelle que soit la quantité, de nombreuses études le prouvent, mais une surproduction de palmitate par traitement métabolique (hépatique) des sucres en excès.

Graisses saturées alimentaires = palmitate plasmatique élevé = insulinorésistance et diabète 2 est une réflexion tronquée et fausse en raison de la vision bornée d’esprits limités par l’idéologie du moment.

Un dernier élément important :

Nous savons que le virus Sars-Cov-2, virus de la crise mondiale de Covid-19, s’amarre via la protéine Spike aux récepteurs ACE2 des cellules (palmitoylation) pour ensuite y pénétrer.

Les études ont démontré que la concentration cellulaire en céramides exprimait ces récepteurs, et qu’ils s’exprimaient d’autant plus que la concentration en céramides était importante, donnant une occasion rêvée au virus pour proliférer, lui offrant sur un plateau un terrain effroyablement propice à son phénoménal succès. (Détails dans mon dernier livre).

Une fois à l’intérieur des cellules le virus utilise d’autres céramides pour progresser et se répliquer.

Il n’est ignoré par quiconque s’intéresse à ce moment historique sur le plan scientifique que les premières victimes de ce nouveau virus étaient les personnes au métabolisme fortement perturbé, au microbiote déréglé, producteur de céramides en masse via le palmitate endogène, les personnes fortement consommatrices de sucres (farine, céréales, fructose, etc.).

A bon entendeur…

Bon beurre !

Graisses saturées : Les graisses saturées en forte concentration plasmatique, notamment l'acide palmitique, provoquent I...
28/07/2025

Graisses saturées :

Les graisses saturées en forte concentration plasmatique, notamment l'acide palmitique, provoquent INDÉNIABLEMENT un dérèglement du fonctionnement cellulaire, une inflammation chronique et une insulinosésistance réactionnelle qui augmentent ostensiblement le risque de diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires.

Le processus métabolique est parfaitement démontré.

Alors faut-il avoir peur des graisses saturées (graisses animales, beurre, viande, ...) ?

🤔

Réponse dans le prochain post, mais vous pouvez apporter la vôtre ici-même.

Les laboratoires n'ont honte de rien !Voici ce que l'on peut voir actuellement dans les couloirs du métro parisien : Une...
25/07/2025

Les laboratoires n'ont honte de rien !

Voici ce que l'on peut voir actuellement dans les couloirs du métro parisien :

Une campagne publicitaire du laboratoire Novo Nordisk qui, à défaut de pouvoir légalement faire une publicité directe sur son produit Wegovy, feint la philanthropie et prétexte désirer soulager la souffrance des personnes obèses en les incitant à se prendre en main.

Ne soyons pas naïf Novo Nordisk, comme tout laboratoire médical ne s'intéresse qu'à une seule chose : son chiffre d'affaires.

Cette campagne est faite pour diriger les personnes obèses vers des médecins "relais" prescripteurs de leur produit phare : le Wegovy.

Certains médicaments allopathiques sont indispensables pour traiter de nombreuses maladies, et à ce titre louons les laboratoires, leurs recherches, et leur produits.

Mais soyons clair, le but final est de s'enrichir, ce qui est normal, mais malheureusement pas toujours éthique.

Le sémaglutide (Wegovy, Ozimpic,...), agoniste des récepteurs GLP-1, induit des résultats rapides et phénoménaux.
Pour dégraisser un foie, un pancréas et un mésentère, il n'existe pas mieux. C'est réellement extraordinaire.

Bien évidemment, cela expose à un coût, non seulement pécuniaire, mais surtout métabolique :

- Risque de cancer de la thyroïde (élevé si prédisposition familiale).
- Gastroparésie sévère (ralentissement catastrophique de la vidange gastrique ).
- Constipation - obstruction intestinale.
- Pancréatite.
- Nausées - vomissements.
- Atteinte de la vision.
- Troubles rénaux.
- Cholécystite, calculs biliaires.
- Perte osseuse et musculaire très conséquente.

Les résultats sur la perte de graisse sont prodigieux, c'est indiscutable, et ce type de produits pourrait avoir un réel intérêt dans des cas particulièrement sensibles.

Le problème est que les traitements à court terme ne sont pas envisagés, et les médecins sont incités à engager les patients dans des traitements à très long terme, voir définitifs.

Les laboratoires et les médecins savent très bien que lorsque le métabolisme est à ce point perturbé, les patients sont engagés dans un cercle vicieux duquel ils ne sortiront jamais.

Lorsque l'estomac est paralysé, que la thyroïde est déréglée, que l'os et les muscles sont diminués, il n'y a pas de retour possible, le reprise de poids serait inéluctable.

C'est en cela que réside le scandale: le traitement à long et très long terme, gage de chiffres d'affaires pharamineux (il s'agit de milliards d'euros de bénéfices annuels).

Un traitement de quelques mois n'intéresse aucun laboratoire, il faut bien rentabiliser les frais engagés en recherche et production.
Et puis, il existe et existera d'autres traitements coûteux pour traiter les effets secondaires de ces thérapies.

Il serait possible d'engager certains patients dans un traitement à court terme, mais cela nécessite une information longue et précise sur la conduite à tenir durant les quelques mois de traitement envisagés, notamment sur le plan alimentaire.

Personne, ou presque, ne prend ce temps.

Ce traitement a pour conséquence un désintérêt de la nourriture et un risque élevé de malnutrition.
Seule l'appétence de certains produits sucrés semble perdurer.

Le souhait d'un retour des sensations agréables liées à l'alimentation incite toutefois certains patients à interrompre le traitement, mais la reprise du poids perdu les poussent souvent à le reprendre.

Bref, au final, rien n'est réellement réglé.

L'hypocrisie de cette campagne publicitaire est flagrante, affligeante et écoeurante.

Bon beurre !

Nitrates et nitrites : comprendre pour se rassurer !Les nitrates et les nitrites sont uniquement considérés comme des ag...
19/07/2025

Nitrates et nitrites : comprendre pour se rassurer !

Les nitrates et les nitrites sont uniquement considérés comme des agents conservateurs utilisés par l'industrie alimentaire, notamment pour les viandes transformées, alors que ces composés organiques sont indispensables à toute vie végétale et animale, et qu'ils devraient être reconnus comme des nutriments bioactifs indispensables, des molécules chimiques au fort potentiel métabolique.

Et les nitrosamines ?

Les nitrates et les nitrites sont uniquement considérés comme des agents conservateurs utilisés par l'industrie alimentaire, notamment pour les viandes trans...

Un dernier podcast avant les vacances ? Que diriez-vous de disculper cette malheureuse tranche de jambon que l'on accuse...
09/07/2025

Un dernier podcast avant les vacances ?

Que diriez-vous de disculper cette malheureuse tranche de jambon que l'on accuse d'être cancérogène, en expliquant le rôle vital des nitrates et nitrites pour l'organisme humain, en rassurant les consommateurs paniqués par les discours hystériques des ignorants qui essaient de paraître savants sur les plateaux télévisés et autres médias ?

Et les nitrosamines ? 😱😅

La flore buccale, comment ça marche ? 🤔 (Partie 2 et fin)Nous avons vu en première partie que la flore buccale était une...
08/07/2025

La flore buccale, comment ça marche ? 🤔 (Partie 2 et fin)

Nous avons vu en première partie que la flore buccale était une flore aérobie et que les anaérobies, lorsqu’elles sont en trop grand nombre, découpaient la muqueuse grâce à leur puissantes sialidases.

Nous avons évoqué les pathologies inflammatoires à neutrophiles que pouvait induire une flore Prevotella déréglée à laquelle sont associées les bactéries anaérobies, contrairement aux pathologies à éosinophiles comme la maladie de Crohn (ou la sclérose en plaques)

Parlons d’Helicobacter pylori (HP), cette bactérie est très utile, elle s’oppose à la flore de la sclérose en plaques ou de la maladie de Crohn.
Il n’y a pas d’éosinophilie en présence d’HP, donc pas de maladie à éosinophiles, pas de SAMA.

Eradiquer HP à coup d’antibiotiques est une énorme erreur qui exposent les personnes prédisposées à la sclérose en plaques et à Crohn. Dommage.

HP peut devenir inflammatoire lorsqu’il devient trop présent en raison d’un appauvrissement de la flore.

Le cancer de l’estomac, c’est EBV.

On n’éradique pas HP, on enrichit la flore, on le contrôle via des moyens naturels très efficaces, on le ramène à une présence physiologique, utile.

HP fait partie d’une flore riche, diversifiée, avec production de NO, donc avec moins d’infections virales de type Herpès, et moins d’atteintes neurologiques.

La flore est clivante, déréglée elle induit des réactions inflammatoires et immunitaires bien définies (neutrophiles ou éosinophiles) qui dirigent l’hôte vers telles maladies et s’oppose telles autres.

C’est soit tel risque, soit tel autre risque, tout est clair et déterminé.

Il existe une seule pathologie où l’on trouve la présence de deux flores opposées, c’est la sarcoïdose.

Une flore riche, équilibrée, protège de tout, car pas d’inflammation, pas de destruction, pas de réaction à neutrophiles ou à éosinophiles, pas d’atteinte neurologique, peu de virus.

Et tout commence pas la flore buccale, très tôt.

L’érythème fessier des nourrissons apparaît à la poussée des premières dents, c’est une blessure de la gencive, des bactéries opportunistes qui profitent de l’occasion.

Donc, HP on en veut un peu, pas trop.

Nous avons parlé de l’infiltration de l’organisme par les anaérobies via la circulation sanguine après avoir découpé les muqueuses. Mais, elle peuvent également contaminer tout le tube digestif dès lors qu’elles en ont l’occasion.

La forte acidité de l’estomac est une première barrière chimique. Toute baisse de cette acidité présente un fort risque d’invasion bactérienne.
Mais plus encore que l’acidité gastrique, une seconde barrière chimique extrêmement efficace est celle des sels biliaires qui sont d’excellents bactéricides.

Toute atteinte hépatique est dès lors un risque de prolifération bactérienne dans le grêle (stéatose, cirrhose).

Il est important, comme je l’ai très souvent indiqué, d’avoir un bon nerf vague et une bonne vidange gastrique afin d’éviter toute fermentation dans l’estomac.
Tout ralentissement du flux gastrique est un risque de prolifération.
Acinetobaster et Candida sont les rois des opportunistes, donnez-leur la moindre chance de s’implanter, ils la saisiront.

De bons sels biliaires détruisent Fusobacterium et lui barre la route vers le côlon où il deviendrait un risque important de cancer (plus de 60% des cancers du côlon).

Le problème est qu’une mauvaise flore buccale va s’attaquer aux sels biliaires grâce aux enzymes puissantes des bactéries anaérobies. Elles vont « déconjuguer » les sels biliaires en masse, ce qui les rend très abrasifs et les ampute de leur capacité bactéricide.

Les bactéries anaérobies peuvent dès lors remonter du duodénum vers le pancréas ou le foie en cas de reflux via le sphincter d’Oddie, y déconjuguer les sels biliaires et induire une lithiase et un fort risque tumoral.

Une partie des sels biliaires « déconjugués » serviront de transporteurs des bactéries coupables et finiront dans le côlon, ce qui augmente le risque inflammatoire et tumoral.

Je rappelle que les bactéries anaérobies pathogènes, ça vous découpe les gencives et les muqueuses intestinales.

Une mauvaise flore buccale, de mauvais sels biliaires et un CMV positif (risque tumoral +) après 50 ans, faut allez voir si tout va bien !

Je rappelle que les probiotiques sont des anaérobies, qu’ils n’enrichissent pas une flore, mais l’appauvrissent (oups!), et que ces bactéries déconjuguent les sels biliaires dans le duodénum. Tout ce que l’on veut éviter !

Pour avoir de bons sels biliaires, on nettoie la bouche et on ne prend surtout pas de probiotiques !

Lors de mes consultation, je prends soin de bien regarder la flore buccale avec des lumières spécifiques qui dévoilent par luminescence les bactéries anaérobie et HP.

Lorsque la présence de Propionibacterium est trop marquée, et surtout lorsque je vois du Fusobacterium, c’est « alerte rouge », on agit vite et efficacement.
Fusobacterium, lui, il faut l’éradiquer, il rend le biofilm très résistant (même aux antibiotiques), le risque tumoral est trop important.

Je rappelle au passage qu’aucune diète, quelle qu’elle soit n’a pas le pouvoir d’éliminer les anaérobies d’un biofilm résistant, même pas en rêve.
N’espérez rien du bicarbonate ou de la graisse de coco.

Quelles sont les raisons d’une forte présence d’anaérobies dans la bouche :

- Une prédisposition génétique qui permet l’implantation de telle ou telle flore. C’est la mère qui transmet l’entérotype pour la vie.
- Les infections bactériennes et virales.
- Les antibiotiques qui appauvrissent la flore.
- L’argent colloïdal.
- Les huiles essentielles.
- Les bains de bouche antiseptiques.
- Une alimentation riche en sucres (farine, légumineuses, fructose, excès de fibres).
- Une mauvaise hygiène buccale.

Le meilleur traitement est sans aucune contestation possible le bain de bouche quotidien (en cas de forte présence), deux à trois fois par semaine si faible présence, ou après correction, toute la vie, avec de l’eau oxygénée (10 volumes) diluée avec de l’eau (1/3-2/3). Un demi bouchon d’H202 suffit largement.

Une flore qui a été présente reviendra si l’on est négligeant après correction.

On entretient sa flore, on se brosse les dents tous les jours, toute la vie, on se nettoie la bouche (des anaérobies) toute la vie également.

Il s’agit d’utiliser le moyen mis en place par la nature (H202) pour éviter l’implantation des anaérobies dans la bouche et qui fait trop souvent défaut.

(Non, cela ne nuit pas à l’émail des dents ! Porphyromosnas nuit à l’émail des dents ! Aggregatibacter nuit indirectement à l’émail des dents en détruisant l’H202 produite par la flore aérobie et qui permet à Porphyromonas d’agir en toute tranquillité !)

Toute les cellules du corps produisent de l’H202, toutes les cellules immunitaires produisent de l’H202 pour nous protéger des envahisseurs.

Il faut également réensemencer la flore avec des bactéries aérobies, celles présentes dans les végétaux à feuilles vertes que l’on blanchit avant de faire cuire à faible température.

Ces bactéries aérobies apportent des phages qui s’opposeront aux phages des bactéries nocives.

Le biote, c’est une guerre de phages, à nous d’apporter des soldats à la bonne armée et d’arrêter de nourrir la mauvaise armée à coup de sucres en quantité.

Nous sommes l’intendance des armées !

Peu suffit pour réimplanter une bonne flore. Nul besoin de se gaver de feuilles vertes.

L’ortie, la ronce, et autres plantes sauvages sont très efficaces.

La blette, le brocoli, le chou chinois sont intéressants également (le blanchiment retire les oxalates, et un peu de fromage chélatera un éventuel oxalate résiduel).

(Non, les haricots verts ne sont pas intéressants, ce sont des fruits, pas des légumes)

Bonne flore haute (buccale, duodénale et jéjunale), bonne immunité, longue vie en bonne santé !

PS : Pour plus de précisions, voir mon dernier livre.

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