Cabinet de Kinésithérapie et kinésithérapie du sport - Paris 13e

Cabinet de Kinésithérapie et kinésithérapie du sport - Paris 13e Cabinet de kinésithérapie, 2 Rue Aimé Morot - 75013 Paris. Page du cabinet de kinésithérapie du 9 Villa d'Este, 75013 Paris.

kiné, traumatologie du sport, LPG médical et esthétique, traitement des cicatrices, cours de gym collectifs etc. kinésithérapie générale & kinésithérapie du sport

25/07/2025

𝗦𝗶 𝘂𝗻 𝗷𝗼𝘂𝗿 𝗷𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗶𝗻𝘁·𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗺𝗲𝗻𝗰𝗲, je souhaite que ma famille et mes proches affichent ce texte là où je vis. Qu’ils s’en souviennent, qu’ils s’en imprègnent, et qu’ils s’y réfèrent chaque fois que les repères vacillent.

𝟭. 𝗔𝗻𝗻𝗼𝗻𝗰𝗲𝘇 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗱𝗼𝘂𝗰𝗲𝘂𝗿.

Chaque fois que vous entrez dans la pièce, présentez-vous simplement : « Bonjour, c’est [votre prénom] ». Ne me demandez pas si je sais qui vous êtes. Ce genre de question peut me troubler profondément, me faire douter, ou me plonger dans l’angoisse.

𝟮. 𝗘𝗻𝘁𝗿𝗲𝘇 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗺𝗮 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́.

Si je parle de rendre visite à mes parents ou d’attendre quelqu’un qui n’est plus là, inutile de me corriger. Accompagnez-moi dans cette réalité, même si elle ne vous appartient pas. Elle est peut-être floue, mais elle me rassure.

𝟯. 𝗡𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲𝘀𝘁𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗲 𝗰𝗿𝗼𝗶𝘀.

Mon esprit peut m’emporter dans des lieux et des temps incertains. M’opposer une vérité brutale ne fera qu’ajouter à ma confusion. Accordez-moi le droit à mes repères, aussi dissonants soient-ils.

𝟰. 𝗡𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗲𝘇 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁.

Si je ne vous reconnais pas, ce n’est pas un rejet. C’est ma mémoire qui me trahit. Même si mes mots vous déconcertent, sachez que mon affection, elle, reste vivace – quelque part en moi.

𝟱. 𝗔𝗶𝗱𝗲𝘇-𝗺𝗼𝗶 𝗮̀ 𝗴𝗮𝗿𝗱𝗲𝗿 𝗺𝗮 𝗱𝗶𝗴𝗻𝗶𝘁𝗲́.

Si je n’arrive plus à me servir de couverts, ne me nourrissez pas tout de suite. Essayez d’abord des aliments que je peux prendre avec les doigts. Peut-être puis-je encore me débrouiller, à ma façon.

𝟲. 𝗢𝗳𝗳𝗿𝗲𝘇-𝗺𝗼𝗶 𝗱’𝗮𝗯𝗼𝗿𝗱 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗺𝗮𝗶𝗻, 𝗽𝗮𝘀 𝘃𝗼𝘀 𝗲𝘅𝗽𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀.

Quand je suis anxieux·se, triste ou perdu·e, écoutez sans minimiser, sans rationaliser. Tenez ma main. Restez près de moi. Ce geste en dit plus que mille paroles.

𝟳. 𝗔𝗱𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮̀ 𝗺𝗼𝗶 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁.

Même malade, je ne suis pas un·e enfant. Parlez-moi avec délicatesse, mais sans condescendance. Je reste un·e adulte digne d’attention et de considération.

𝟴. 𝗙𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 𝘃𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷’𝗮𝗶𝗺𝗮𝗶𝘀.

Même avec la démence, certaines passions peuvent subsister : lire, écouter de la musique, marcher, chanter… Aidez-moi à retrouver un chemin, aussi fragile soit-il, vers ces plaisirs anciens.

𝟵. 𝗙𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹 𝗮̀ 𝗺𝗮 𝗺𝗲́𝗺𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲𝘂𝘀𝗲.

Demandez-moi de vous raconter une histoire, un souvenir marquant, une anecdote. Vous pourriez être surpris·e par la précision de mes évocations, même si le présent m’échappe.

𝟭𝟬. 𝗣𝗿𝗲𝗻𝗲𝘇 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗮𝗴𝗶𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻.

Si je deviens nerveux·se ou agité·e, ce n’est pas sans raison. Essayez de deviner ce qui me trouble : un inconfort, une douleur, un besoin mal exprimé. L’agitation est souvent une manière de dire ce que je ne peux plus formuler.

𝟭𝟭. 𝗧𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲𝘇-𝗺𝗼𝗶 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝘃𝗼𝘂𝗱𝗿𝗶𝗲𝘇 𝗹’𝗲̂𝘁𝗿𝗲.

Je reste une personne à part entière. Ce que je traverse pourrait aussi vous arriver. Entourez-moi de la patience, de la tendresse et du respect que vous aimeriez recevoir.

𝟭𝟮. 𝗔𝗻𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗲𝘇 𝗺𝗲𝘀 𝗯𝗲𝘀𝗼𝗶𝗻𝘀 𝘀𝗶𝗹𝗲𝗻𝗰𝗶𝗲𝘂𝘅.

Je peux avoir faim sans savoir comment le dire. L’irritabilité ou l’angoisse en sont parfois les seuls signes. Prévoyez des collations. Ce simple geste peut éviter bien des malaises.

𝟭𝟯. 𝗡𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝗶 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝘀𝗶 𝗷𝗲 𝗻’𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘀 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗮̀.

Même silencieux·se, même absent·e en apparence, je peux encore vous entendre. Parlez avec moi, pas sur moi. Mon humanité mérite votre regard direct et votre voix claire.

𝟭𝟰. 𝗡𝗲 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗹𝗲 𝗳𝗮𝗿𝗱𝗲𝗮𝘂.

Si vous ne pouvez pas m’assister à chaque instant, ce n’est pas une faute. Ce n’est pas de votre fait. Reposez-vous, demandez de l’aide. Trouvez un lieu adapté. Vous faites déjà beaucoup.

𝟭𝟱. 𝗥𝗲𝗻𝗱𝗲𝘇-𝗺𝗼𝗶 𝘃𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲, 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇.

Si je vis en institution, votre présence est précieuse, même si je ne la reconnais pas toujours. Elle m’ancre, me rassure, me relie au monde.

𝟭𝟲. 𝗦𝗼𝘆𝗲𝘇 𝗶𝗻𝗱𝘂𝗹𝗴𝗲𝗻𝘁·𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗺𝗲𝘀 𝗲𝗿𝗿𝗲𝘂𝗿𝘀.

Je peux confondre des noms, des visages, des lieux. Ce n’est pas par négligence. C’est ma mémoire qui flanche. Respirez profondément. Pardonnez-moi, en silence.

𝟭𝟳. 𝗙𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗺𝗮 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲.

Les chansons que j’aimais autrefois peuvent ranimer une étincelle. Mettez-les à portée d’oreille. Elles me parlent un langage que la démence n’efface pas.

𝟭𝟴. 𝗥𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗲𝘇 𝗺𝗲𝘀 𝗴𝗲𝘀𝘁𝗲𝘀, 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗮𝗯𝘀𝘂𝗿𝗱𝗲𝘀.

Si je ramasse des objets, les déplace ou les serre contre moi, ne m’en privez pas. Aidez-moi à les replacer sans me frustrer. Ces rituels me structurent.

𝟭𝟵. 𝗡𝗲 𝗺’𝗲́𝗹𝗼𝗶𝗴𝗻𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗲.

J’ai peut-être du mal à suivre, mais je ressens encore la chaleur d’une fête, la joie d’un rire, la douceur d’un repas en famille. Ne m’excluez pas. Incluez-moi, autrement.

𝟮𝟬. 𝗨𝗻 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗮𝗰𝘁 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿.

Un regard tendre, une main sur mon épaule, un sourire sincère… Ces gestes parlent encore à mon cœur, même si mes mots se sont égarés.

𝟮𝟭. 𝗦𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗷𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀.

Derrière le trouble, derrière les absences, je suis toujours moi. Peut-être plus lent·e, plus fragile, plus silencieux·se… mais toujours cette personne que vous avez connue, et que vous aimez.

Auteur anonyme

𝘊𝘰𝘱𝘪𝘦𝘻 𝘦𝘵 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘢𝘨𝘦𝘻 𝘤𝘦 𝘵𝘦𝘹𝘵𝘦 𝘦𝘯 𝘩𝘰𝘮𝘮𝘢𝘨𝘦 𝘢̀ 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘢𝘵𝘵𝘦𝘪𝘯𝘵𝘦 𝘥𝘦 𝘥𝘦́𝘮𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘰𝘶 𝘥’𝘈𝘭𝘻𝘩𝘦𝘪𝘮𝘦𝘳, 𝘦𝘵 𝘦𝘯 𝘴𝘰𝘶𝘵𝘪𝘦𝘯 𝘢̀ 𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘤𝘦𝘶𝘹 𝘲𝘶𝘪 𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘤𝘤𝘰𝘮𝘱𝘢𝘨𝘯𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘢𝘨𝘦, 𝘵𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦 𝘦𝘵 𝘩𝘶𝘮𝘢𝘯𝘪𝘵𝘦́.

21/07/2025
13/07/2025
Et si on faisait enfin confiance aux kinesitherapeutes en France en généralisant l'accès direct ? (accès direct = aller ...
04/07/2025

Et si on faisait enfin confiance aux kinesitherapeutes en France en généralisant l'accès direct ? (accès direct = aller consulter le kiné ET être remboursé, sans avoir à passer avant chez le médecin pour obtenir une ordonnance)

26/06/2025

LES REGLES D’OR DE L’ENTRAINEMENT !
Par le docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport
Rédacteur en chef de www.docdusport.com

Comment organiser sa pratique sportive pour plus de santé, de plaisir, de bien-être et de performance ! Un message essentiel de votre médecin du sport ! Profitez en !

A tout seigneur tout honneur ! Il faut que le sport soit bénéfique à la santé ! Il ne doit pas créer, aggraver ou décompenser des maladies ou des lésions. En premier lieu, il est impératif d’éviter la mort subite qui touche 1500 sportifs apparemment en pleine forme chaque année en France. L’examen médical rigoureux et expert constitue une bonne prévention. Le questionnaire proposé par de nombreuses fédération se révèle un bon compromis. Il recherche les signes précurseurs du drame : perte de connaissance, malaise, douleur dans la poitrine, palpitations, essoufflement récent.

Santé !

Au-delà de 40 ans pour les hommes et 50 ans pour les femmes, l’épreuve d’effort maximum est indiquée en cas de reprise du sport ou de compétition. Elle recherche la présence asymptomatique de plaque de graisse dans les artères du cœur qui pourrait se déchirer pendant l’exercice. L’appareil locomoteur profite d’une activité assidu et bien dosé. Néanmoins, les antécédents de blessure et le temps qui passe laisse de traces qui doivent à l’origine de conseils concernant les modalités de pratique.

Progressivité !

Que ce soit pour le cœur ou l’appareil locomoteur, la progressivité et l’humilité s’imposent. Le sport divise par 3 la probabilité de crise cardiaque mais pendant l’effort, chez un sportif assidu, il augmente du même facteur ! Pas de drame, un runneur régulier a autant de risque qu’un sédentaire dans son canapé en regardant Netflix. Néanmoins, à l’occasion de la reprise du sport, le risque est multiplié par 100 ! Le cœur n’a pas l’habitude d’être stimulé et une pathologie sous-jacente, insidieusement installée, peut décompenser. Au-delà du bilan initial, la progressivité est obligatoire.

3 MOIS POUR L’ADAPTATION ENERGETIQUE
3 ANS POUR DE L’ADAPTATION DE L’APPAREIL LOCOMOTEUR

L’accroissement de la durée de l’exercice doit précéder l’intensité. Privilégiez alors le cardiotraining ou la marche active puis le trottinement en aisance respiratoire pendant 30 minutes à 1 heure, 3 fois par semaine. Après 3 à 6 semaines, les premiers facteurs de protection cardiovasculaires se mettent en place. Diminution des hormones du stress et de la tension artérielle. Intégrez peu à peu l’intensité optimum qui se caractérise par une perception ventilatoire telle que vous puissiez « parler mais pas chanter ».

3 PREMIERES SEMAINES : AISANCE RESPIRATOIRE
DE 3 A 6 SEMAINES : « JE PEUX PARLER MAIS PAS CHANTER »
DE 6 A 12 SEMAINES : ESSOUFFLEMENT CROISSANT

Entre 6 et 12 semaines, de nouveaux paramètres améliore la santé cardiovasculaire. Le cœur devient plus fort et plus élastique. Les vaisseaux s’ouvrent mieux et gagnent en élasticité. L’inflammation chronique fragilisant la paroi des vaisseaux diminue sensiblement. Il est alors possible de débuter le fractionné et taquiner la fréquence cardiaque maximum vers le troisième mois. L’appareil locomoteur est encore plus long à s’adapter car les os, les tendons et surtout le cartilage sont mal vascularisés.

L’ENTRAINEMENT CROISE POUR PROFITER DES PROGRES CARDIO SANS SE BLESSER

Pour minimiser le risque de blessure, il est bien plus sûr d’augmenter peu à peu la durée plus que l’intensité. Ainsi, vous prolongerez votre footing jusqu’à une heure avant d’intégrer des accélérations progressive puis du fractionné. En musculation, vous commencerez avec des charges légères mobilisées sur de nombreuses répétitions jusqu’à l’échec avant de soulever très lourds. Vos articulations préfèrent répartir dans les contraintes dans le temps ! Votre appareil locomoteur préfère descendre les escaliers que sauter par la fenêtre ! Il faut 6 mois à 3 ans d’entraînement progressif avant de mettre toutes les intensités ! Aux Emirats, les meilleurs pur-sangs arabes du monde, destinés aux compétitions d’endurance de 160 kilomètres, sont débourrés à 3 ans. Et, de 3 à 6 ans, ils marchent dans le sable et les cailloux. Ils sont de l’os, du cartilage et du tendon. A 6 ans seulement, ils commencent à galoper avant de gagner en compétition ! En miroir, de cette tradition, la science nous apprend que le turn-over du collagène est de 3 ans. Dans intimité biochimique, nos tissus se renouvellent et s’adaptent en 3 ans ! Alors patience, humilité et assiduité ! La durée avant l’intensité ! Par chance, chez l’humain, le sport sans impact sous forme de vélo, de natation ou de cardiotraining en salle permet de profiter des progrès énergétiques plus rapide que les adaptations locomotrices pour intensifier les séances. A vélo, on peut maximiser sa VO2max en 3 mois alors que le fractionné en courant sur piste n’est pas encore conseillé ! C’est l’entraînement croisé !

Assiduité, Régularité !

Afin de profiter des bienfaits santé du sport et pour vous améliorer, il est nécessaire que les sollicitations soient suffisamment fréquentes. L’exercice physique excite le cœur et peu faire décompenser des pathologies sous-jacentes. Ainsi, un sportif qui s’entraine 3 à 4 fois par semaine multiplie son risque de crise cardiaque par 3 quand il s’entraine ! Pas drame ! Sa pratique assidue le divise par 3 ! L’effet est neutre ! En revanche, pendant un footing hebdomadaire, la probabilité d’infarctus est multipliée par 20, à l’occasion d’une pratique occasionnelle et d’une reprise du sport, on avoisine un facteur 100 !

CHAQUE SEMAINE : 3 CARDIO, 2 RENFO, 1 MOBILITE

Le cœur est surpris ! Les hormones stimulantes stressent un cœur ayant perdu l’habitude de l’effort ! Pour le cœur, la fréquence hebdomadaire de sollicitation idéale est de trois à quatre. Pour l’appareil locomoteur, les sociétés savantes recommandent deux à trois entraînements. Entre deux footings dominicaux, on perd l’adaptation tissulaire. On se blesse moins quand on courre deux fois par semaine ! En pratique, le programme hebdomadaire type devrait inclure chaque semaine : 3 cardio (footing, marche active, vélo, natation, cardiotraining), 2 renfo, 1 mobilité … et un jour de repos ! Bref, une routine quotidienne diversifié et complémentaire !

Continuité !

En cas d’arrêt du sport les bénéfices santé forme s’émoussent très vite. La protection vasculaire diminue rapidement. Chez le sujet hypertendu, la pression artérielle remonte insidieusement après deux à six semaines exercice physique. Les vaisseaux s’ouvrent moins bien, perdent de la souplesse. Le cœur lui-même se dilate moins bien et altère son élasticité ! Au-delà de 6 semaines et jusqu’à 3 mois, les effets anti-inflammatoires du sport protégeant de l’épaississement les parois des artères s’estompent. Le mauvais cholestérol et bien sûr la glycémie moyenne augmentent. Après 3 mois d’arrêt, la protection fonctionnelle du cœur et des vaisseaux a disparue !

3 MOIS D’ARRET : PERTE DE LA PROTECTION CARDIAQUE

Concernant la condition physique la chute des performances est comparable. La VO2max diminue de 15% en 3 semaines et de 20 à 30% en 3 mois. Ce délais solde alors le retour à la sédentarité. Evidemment, plus l’entraînement était intense, plus la perte est rapide. L’altération est cardiaque et musculaire. En 10 jours, le volume sanguin circulant et la quantité de sang propulsé à chaque battement se réduit. La fréquence cardiaque augmente au repos et à l’effort. L’adaptabilité du cœur, sa variabilité, se dégrade ! En 3 semaines, la masse musculaire du cœur et le débit cardiaque maximum diminue.

3 MOIS D’ARRET : PERTE DE LA CONDITION PHYSIQUE

Au sein des muscles, en un mois, le nombre de centrales énergétiques, les mitochondries, diminue nettement. En deux mois, c’est au tour des micro-vaisseaux sanguins traversant les masses musculaires, les capillaires, de régresser sensiblement. Concernant la force, la coordination fine se dégrade rapidement après deux semaines, la masse musculaire commence à diminuer la semaine suivante. La force est réduite de 10% en 1 mois et de 20% en 2 mois. En 3 mois, le sportif a perdu sa force acquise à l’entraînement.

3 MOIS D’ARRET : PERTE DE LA FORCE MUSCULAIRE

L’appareil locomoteur perd aussi son adaptation. Au sein des tendons, des membranes musculaires, des cartilages et des os, la synthèse de la principale protéine de structure, le collagène, diminue entre la deuxième et la quatrième semaine. Il en est de même pour les protéoglycanes et l’acide hyaluronique qui constituent la gélatine amortissante et lubrifiante de ces tissus.

2 MOIS D’ARRET : AUGMENTATION DU RISQUE DE BLESSURE

Ces derniers se désorganisent et altèrent leurs qualités mécaniques de résistance et d’élasticité au cours du deuxième mois. Passé ce délais, le risque de blessure augmentent nettement : tendinite, claquage, périostite, fracture de fatigue, poussée d’arthrose.

EN BREF …
3 SEMAINES : ALTERATION DU FONCTIONNEMENT
6 SEMAINES : ALTERATION DES TISSUS
12 SEMAINES : PERTE TOTALE DES ADAPTATIONS SPORTIVES

Diversité, complémentarité !

La variété permet de multiplier les bénéfices et de diviser les risques ! En alternant les activités, vous poursuivez l’entraînement cardiovasculaire, métabolique, musculaire et psychomoteur en diversifiant les tissus, les motivations et les coordinations sollicités. Le risque de blessures diminue et le plaisir augmente ! Des points clés pour l’assiduité, la régularité et la continuité. L’entraînement croisé s’inscrit dans cette dynamique. Le cardio se décline alors sous forme de course, de randonnée, de marche nordique, de vélo de route ou de VTT, de natation ou de cardiotraining.

CROISEZ POUR MULTIPLIER LES BENEFICES ET DIVISER LES RISQUES

Les premiers cités se pratique à l’extérieur et l’activité physique dans la nature a largement démontré son efficacité pour la santé émotionnelle. En salle, les appareils sont nombreux et recrutent des chaînes musculaires différentes source de coordinations et de renforcements fonctionnels complémentaires. Rameur, vélo, elliptique, stepper, escalier tapis de course mais aussi SkiErg, Assaut Bike, climbeur sont vivement conseillés. L’ensemble de ces pratiques répartissent les contraintes sur l’appareil locomoteur permettant de poursuivre l’entraînement assidument tout en évitant les blessures. De le même manière, le renforcement musculaire peut revendiquer une complémentarité bénéfique. La musculation analytique guidée ou avec haltères avec charges lourdes améliore la force pure et le métabolisme musculaire. Le travail fonctionnel plus léger et impliquant l’ensemble du corps améliore des schémas moteurs déclinables dans la vie quotidienne ou dans le cadre de sport plus ludiques.

CARDIO, RENFO, MOBILITE, COORDINATION, JEU

Riche de cette bonne préparation physique, ces sports de raquettes et de ballons ne sont pas contre-indiqués pour la santé. Ces « jeux physiques » cultivent des coordinations, des techniques, des tactiques, des perceptions émotionnelles transférables vers les performances cognitives. Chaque programmation gestuelle correspond à une mise en connexion neuronales comparable à l’élaboration d’une pensée !

Thématique et spécifique !

Pour votre santé comme pour votre performance, il est recommandé de dissocier les thèmes d’entraînement. La sortie longue n’est pas intense. Le renforcement fonctionnel ne mobilise par des charges lourdes. Voilà qui évite le surmenage ou la blessure … et vous amène pas à pas vers l’optimisation de votre prestation. Bien évidemment, la subdivision des objectifs se décline de façon plus subtile. Pour maximiser ses effets, la séance de VMA n’inclut pas de travail au seuil.

DISSOCIER LES THEMES D’ENTRAINEMENT
C’EST L’ASSOCIATION QUI EST SPECIFIQUE

Votre préparation peut toujours inclure des sollicitations croisées : endurance sur vélo, puissance sur elliptique, vitesse spécifique en footing. Tout au long de votre programme, vos séances sollicitent les différents facteurs limitants de votre performance. C’est la complémentarité des thématiques qui est spécifique de votre objectif. A l’approche de la compétition ces facteurs fusionnent peu à peu pour accroitre la spécificité. Le triathlète enchaîne vélo et course pour gagner en aisance lors de la transition. Le marathonien coche la case d’une sortie d’environ 35 kilomètres en courant. Tous deux peuvent participer à des épreuves préparatoires plus courtes réalisées à vitesse spécifique de leurs objectifs.

Il n'y a pas d'age pour faire du sport 💪⚽️🏃‍♀️👵
12/04/2025

Il n'y a pas d'age pour faire du sport 💪⚽️🏃‍♀️👵

La tendinopathie, toujours aussi bien expliquée et illustrée par notre célèbre confrère Major Mouvement 💪
29/03/2025

La tendinopathie, toujours aussi bien expliquée et illustrée par notre célèbre confrère Major Mouvement 💪

21/03/2025

Le nombre mondial de personnes âgées de 80 ans ou plus devrait tripler, passant de 143 millions en 2019 à 426 millions en 2050. Or, le vieillissement est associé à la perte de masse et de force musculaires, entraînant un déclin des performances physiques, diminuant la capacité à effectuer les activités de la vie quotidienne et réduisant la qualité de vie générale. Il est donc important d'élaborer des stratégies efficaces qui favorisent le maintien de la masse musculaire tout au long de la vie, afin de prévenir le développement de la sarcopénie et du déclin fonctionnel. Toutefois, il est parfois suggéré que les personnes âgées de plus de 80 ans pourraient présenter une réponse hypertrophique moindre à l'entraînement…

Une étude récente (Marzuca-Nassr et al., 2024) a comparé les effets d'un programme de musculation sur la masse musculaire, la force et la performance physique chez 29 seniors en bonne santé de 65-75 ans (n=17) et de plus de 85 ans (n=12). Pendant 12 sem., ils ont réalisé 3 séances Full-body hebdo. (Leg Press, Leg extension, Chest Press, Lat Pulldown et Tirage horizontal), à raison de 4 séries pour chaque exercice du bas du corps et 2 séries pour ceux du haut du corps, avec 10 reps par séries. L'intensité a progressivement augmenté de 60 à 80% 1RM.

Chez les séniors âgés de 65-75 ans, une augmentation de 2% de la masse maigre du corps entier, de 10% de la surface transversale des quadriceps, de 38% de la force d'extension des jambes et de la performance physique ont été observées. Et en dépit d'une masse, d'une force et d'une fonction musculaires moindres et d'un état plus pro-inflammatoire, les séniors de 85 ans et plus ont montré une réponse similaire à l'entraînement. Et ces améliorations de la masse et de la force musculaires étaient évidentes chez presque tous les participants individuels dans les deux groupes d'âge.

Les résultats plaident fortement en faveur de la promotion de l'entraînement de musculation, quel que soit l'âge, pour favoriser un vieillissement actif et en bonne santé, chez les personnes âgées de plus de 85 ans.

25/02/2025
01/01/2025

Toute l'équipe du cabinet de kinésithérapie vous souhaite une belle année 2025 🥳🏋️‍♀️

Un sommeil d’une durée adéquate est important pour une santé et une longévité optimale, mais de nouvelles données montre...
01/01/2025

Un sommeil d’une durée adéquate est important pour une santé et une longévité optimale, mais de nouvelles données montrent que la régularité du sommeil pourrait être encore plus importante. Qu’en est-il vraiment ?

L'incontinence urinaire à l'effort ne concerne pas seulement les personnes âgées, contrairement aux croyances, mais auss...
28/11/2024

L'incontinence urinaire à l'effort ne concerne pas seulement les personnes âgées, contrairement aux croyances, mais aussi les sportives et sportifs jeunes. Des solutions existent en rééducation perineale avec vos kinésithérapeutes, quel que soit l'âge. L'incontinece urinaire à l'effort ne doit plus être un tabou.

L'incontinence urinaire à l'effort est une réalité vécue par un grand nombre de sportives de haut niveau, et jusqu'à 80% dans certains sports

Adresse

Gentilly

Heures d'ouverture

Lundi 08:30 - 19:00
Mardi 08:30 - 19:00
Mercredi 08:30 - 19:00
Jeudi 08:30 - 19:00
Vendredi 08:30 - 19:00

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Cabinet de Kinésithérapie et kinésithérapie du sport - Paris 13e publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter La Pratique

Envoyer un message à Cabinet de Kinésithérapie et kinésithérapie du sport - Paris 13e:

Partager