Généaflo - Généalogiste Familiale

Généaflo - Généalogiste Familiale Chaque famille a une histoire à raconter. Généalogiste familiale et auteure, je vous accompagne pour retrouver vos ancêtres, ici et ailleurs.

Titulaire d'une autorisation S.I.A.F. Généalogiste familiale professionnelle
Activité déclarée – SIRET : 504 300 468 00031

Perpignan, au temps de nos ancêtres : entre histoire, culture et généalogie .Perpignan, joyau du Roussillon, est une vil...
22/09/2025

Perpignan, au temps de nos ancêtres : entre histoire, culture et généalogie .

Perpignan, joyau du Roussillon, est une ville où chaque ruelle, chaque pierre, chaque tradition raconte l'histoire de nos ancêtres. Ancienne capitale du royaume de Majorque au XIIIᵉ siècle, Perpignan a été un carrefour de cultures et de civilisations. Cette richesse historique se reflète dans ses monuments emblématiques tels que le Palais des Rois de Majorque, le Castillet ou encore la Loge de Mer.

Mais au-delà de ces pierres, ce sont les traditions et les coutumes qui témoignent de l'âme de la ville. La Procession de la Sanch, par exemple, est une tradition séculaire qui plonge ses racines dans le Moyen Âge. Chaque année, lors du Vendredi Saint, les habitants de Perpignan défilent dans les rues, portant des statues religieuses, dans une atmosphère empreinte de ferveur et de recueillement.

Le Musée Casa Pairal, quant à lui, est un véritable voyage dans le passé. Ce musée, fondé par le folkloriste Joseph Deloncle, conserve des objets du quotidien, des costumes traditionnels et des instruments de musique qui illustrent la vie des Perpignanais d'autrefois. Deloncle, né à Perpignan en 1900, était un passionné de culture catalane. Pharmacien de profession, il a consacré une grande partie de sa vie à la préservation des traditions locales. Il est également à l'origine de la restauration de la Procession de la Sanch, qu'il a relancée dans les années 1950 après une longue période d'abandon.

Pour les passionnés de généalogie, Perpignan offre une multitude de ressources. Les archives municipales, les registres paroissiaux et les cimetières sont autant de témoins du passé familial. Explorer ces documents permet de retracer les parcours de nos ancêtres, de découvrir leurs métiers, leurs lieux de vie et leurs engagements.

En flânant dans les rues de Perpignan, on peut presque entendre les échos du passé : les rires des enfants jouant sur la place Arago, les discussions animées des commerçants sur le marché, les chants des troubadours résonnant dans les ruelles étroites. Chaque pierre, chaque monument, chaque tradition est un fil tissé dans la toile de l'histoire de Perpignan.

Alors, n'hésitez pas à plonger dans l'histoire de notre belle ville. Explorez ses monuments, participez à ses traditions, et laissez-vous emporter par la richesse de son patrimoine. Et peut-être, en fouillant dans les archives, découvrirez-vous un ancêtre qui a contribué à écrire l'histoire de Perpignan.

Les veillées d’autrefois dans la Haute Vallée.Quand la nuit tombait sur les montagnes et que le froid gagnait les vallée...
18/09/2025

Les veillées d’autrefois dans la Haute Vallée.

Quand la nuit tombait sur les montagnes et que le froid gagnait les vallées, les familles de l’Aude se rassemblaient autour du foyer. La veillée commençait.

Dans la grande cheminée, le feu crépitait, projetant sur les murs des ombres dansantes. Autour, on tirait les bancs, on sortait les outils ou les aiguilles : les hommes réparaient un outil, taillaient une pièce de bois, pendant que les femmes filaient et reprisaient, et que les enfants écoutaient. Le travail des mains n’arrêtait jamais, mais c’était aussi le moment où la parole circulait.
Les anciens racontaient les histoires du pays, les légendes des montagnes, les souvenirs de guerre ou de moisson. Les contes se mêlaient aux chansons, les proverbes aux prières. Parfois, on riait d’une anecdote, parfois le silence s’installait, grave, quand revenait le souvenir d’un disparu.

Ces veillées n’étaient pas seulement des instants passés ensemble : elles étaient l’école de la mémoire et des traditions. C’est là que les jeunes apprenaient l’histoire des villages, les règles de vie, les secrets transmis de génération en génération.

Aujourd’hui, les veillées ont presque disparu, emportées par la modernité. Mais il suffit d’une flamme dans une cheminée, d’une histoire racontée au coin du feu, pour que revive, l’espace d’un instant, cette chaleur simple et profonde des soirs d’autrefois.
Et vous, avez-vous connu ou entendu, vos parents ou grands-parents parler des veillées de village ?

Le charbonnier, gardien du feu.Dans les forêts sombres du Vallespir et des Aspres, une silhouette noire se dessinait aut...
12/09/2025

Le charbonnier, gardien du feu.

Dans les forêts sombres du Vallespir et des Aspres, une silhouette noire se dessinait autrefois, discrète, solitaire : celle du charbonnier.
Son métier était rude, exigeant, mais vital pour les communautés. C’est lui qui, du bois, tirait le charbon de bois, indispensable aux forges, aux ateliers et aux foyers.

On le voyait dresser ses meules de bois, patiemment empilées en forme de cône, et coupées toutes de la même taille. Recouvertes de terre et de mottes d’herbe, elles devenaient de véritables fournaises. Puis venait le feu, allumé doucement au cœur de la meule. Dès lors commençait une longue veille, jour et nuit, pendant des semaines.

Le charbonnier guettait la fumée, surveillait les fuites, rouvrait, refermait, régulait, afin que la combustion se fasse lentement, sans flamme, pour transformer le bois en charbon.
Un travail épuisant, parfois dangereux : certains de ces hommes ont laissé la vie dans les forêts, asphyxiés par les gaz ou écrasés par l’effondrement d’une meule.

Son visage, ses mains, ses vêtements étaient noircis de suie. Ses journées rythmées par le silence de la montagne, le souffle du vent, et ce feu intérieur qu’il ne fallait jamais laisser s’emballer.
Métier de patience et d’humilité, métier de solitude aussi. Pourtant, sans lui, rien ne chauffait, rien ne forgeait.
Aujourd’hui, les forêts ont retrouvé leur calme, mais dans la mémoire collective des villages, le charbonnier reste une figure à part.
Homme de la nuit et du feu, il incarne cette alliance unique entre la montagne et l’homme, entre le bois vivant et la braise qui nourrit la vie.

Abbé Jean Rivière (1867-1929)Jean Rivière naît le 4 avril 1867, à 17 heures, à Quillan (Aude), rue de la Mairie.Il est l...
09/09/2025

Abbé Jean Rivière (1867-1929)

Jean Rivière naît le 4 avril 1867, à 17 heures, à Quillan (Aude), rue de la Mairie.
Il est le fils de Pierre Rivière (1830-), serrurier, né à Quillan le 11 mai 1830, et de Marie Bournet (1835-1877), fille de François Bournet et de Jeanne Grassaud. Ses parents s’étaient mariés le 18 novembre 1856 à Saint-Louis-et-Parahou (Aude).

Jean fait partie d’une fratrie de cinq enfants : Jean (1857) un frère ainé, Marie Élisabeth Pauline (1862), Anne Honorine (1864), lui-même (1867) et Anne Marie (1871).

Après son ordination, il exerce divers ministères dans le diocèse de Carcassonne. En 1906, il est nommé curé d’Espéraza, où il restera jusqu’en 1920.

C’est là qu’il acquiert une notoriété particulière : le 21 janvier 1917, il reçoit la confession de l’abbé Bérenger Saunière, curé de Rennes-le-Château. Selon la tradition locale, il aurait d’abord refusé de donner les derniers sacrements, mais, bouleversé par ce qu’il entendit, il finit par les accorder. Les récits rapportent qu’il demeura ensuite reclus plusieurs jours, comme profondément marqué. Certains voient un écho de cet épisode dans la grotte artificielle qu’il fit aménager dans l’église d’Espéraza, rappelant celle qui ornait le jardin de Saunière.

Ces éléments relèvent de témoignages transmis et parfois teintés de légende, car aucun écrit de l’abbé Rivière ne les confirme directement.

En 1920, il est nommé doyen de Coursan, fonction qu’il occupe jusqu’à sa mort en 1929. Ses funérailles furent marquées par la publication d’une plaquette commémorative à Narbonne : À la mémoire du chanoine Jean Rivière.

La vie de l’abbé Rivière illustre le parcours d’un prêtre audois de la fin du XIXᵉ et du début du XXᵉ siècle, mêlant rigueur religieuse, enracinement familial et, selon la mémoire populaire, une part de mystère liée à son lien avec l’abbé Saunière.

Portrait ancien de l’abbé Jean Rivière (1867-1929), curé d’Espéraza puis doyen de Coursan.
Connu pour avoir été le dernier confesseur de l’abbé Saunière, il reste une figure marquante de l’Aude, entre histoire et légende.
(Source : Pete Normand)

Pierre de Marca, historien du Roussillon et passeur de mémoireAu XVIIe siècle, le Roussillon traversait une époque de bo...
05/09/2025

Pierre de Marca, historien du Roussillon et passeur de mémoire

Au XVIIe siècle, le Roussillon traversait une époque de bouleversements politiques et religieux. C’est dans ce contexte qu’émerge la figure de Pierre de Marca (1594-1662), juriste, homme d’Église et historien de génie.

Originaire de Gan, près de Pau, il fut d’abord conseiller au parlement de Navarre avant d’entamer une carrière ecclésiastique qui le mènera jusqu’à l’archevêché de Paris. Mais pour le Roussillon, son nom reste à jamais lié à une œuvre majeure : la Marca Hispanica, publiée en 1644.

Dans ce vaste ouvrage, Pierre de Marca entreprend de retracer l’histoire du Pays catalan et du Roussillon médiéval, depuis Charlemagne jusqu’à son époque. Il y rassemble des chartes, des témoignages, des traditions, offrant une vision érudite et documentée qui demeure encore aujourd’hui une référence incontournable pour les historiens.

Par sa rigueur et son amour des sources anciennes, il a donné au Roussillon un livre de mémoire : un patrimoine écrit qui dépasse les siècles.
Pierre de Marca n’était pas seulement un savant, mais un passeur : il a permis que l’histoire d’un territoire et d’un peuple continue de vivre dans la conscience collective.

Aujourd’hui encore, à travers ses pages, le Roussillon retrouve son identité profonde, faite de racines, de culture et de mémoire.

Aux portes d’Ille-sur-Têt, la nature a façonné un paysage unique, classé aujourd’hui comme site protégé : les Orgues.Ces...
02/09/2025

Aux portes d’Ille-sur-Têt, la nature a façonné un paysage unique, classé aujourd’hui comme site protégé : les Orgues.

Ces étonnantes formations géologiques, que l’on appelle aussi cheminées de fées, sont le fruit de millions d’années d’érosion. L’eau et le vent ont lentement sculpté l’argile et le sable en colonnes élancées, véritables piliers d’une cathédrale minérale à ciel ouvert.

Leur nom d’« Orgues » vient de leur ressemblance avec les tuyaux d’un instrument de musique, mais ici, c’est la nature seule qui joue sa partition.
Situé dans un amphithéâtre naturel, le site offre un décor à la fois fragile et grandiose, qui ne cesse de surprendre les visiteurs.

Classé depuis 1981 au titre des monuments naturels et sites, le lieu témoigne à la fois de la richesse géologique des Pyrénées-Orientales et de l’importance de préserver ce patrimoine rare.
Car les Orgues, malgré leur majesté, sont éphémères : chaque pluie, chaque souffle de vent continue de les façonner, rappelant que la nature est ici la seule architecte.

Visiter les Orgues d’Ille-sur-Têt, c’est plonger dans une page vivante de l’histoire de la terre, un patrimoine fragile que le Roussillon a la chance d’abriter.

# ́néesorientales # ́néescatalanes

31/08/2025

Qui connaît l’histoire de cette croix en fer forgé ?

APPEL A TEMOIGNAGES : Mémoire du quartier Saint-Gaudérique / Saint-Vicens, Perpignan

En me promenant dans le quartier de Saint-Gaudérique, juste devant l’église actuelle, mon regard s’est arrêté sur une petite croix en fer forgé, solidement fixée sur un socle de pierre. Elle semble ancienne, presque oubliée, et pourtant elle est là, discrète, comme un fragment du passé encore debout.

Cette croix m’intrigue. Aucune plaque, aucun panneau n’en raconte l’histoire.
Pourquoi est-elle ici ? Depuis quand ? A-t-elle été déplacée ? Est-ce un vestige de l’ancienne église ?

Je me suis mise à chercher, à fouiller les souvenirs familiaux. Ma tante m’a confié s’être mariée en 1971 dans l’ancienne église Saint-Gaudérique, aujourd’hui désaffectée, et qui ne se trouvait pas exactement au même endroit que l’actuelle. Il s’agirait même du dernier mariage célébré dans cette église, peu avant sa fermeture définitive.
En 1972, elle a ensuite baptisé son fils dans la nouvelle église fraîchement construite.

Selon des témoignages, cette croix pourrait avoir été un don, ou peut-être un élément de l’ancienne chapelle conservé en mémoire ou même érigée pour honorer quelqu’un ayant perdu la vie à cet endroit. Mais rien n’est certain… et c’est pourquoi je fais appel à vous.

Avez-vous connu cette croix ? L’ancienne église ?

Auriez-vous des photos anciennes, des souvenirs, des documents ?
Peut-être vos grands-parents, parents, voisins, anciens du quartier en savent-ils plus ?

Je suis à la recherche de tout témoignage, même le plus petit, qui pourrait m’aider à comprendre l’origine de cette croix et lui redonner une voix. Ce petit morceau de fer forgé pourrait bien raconter toute une histoire… encore faut-il ne pas la laisser se perdre.

Merci de me contacter en commentaire ou en message privé si vous avez des informations.

Et surtout, merci de partager cette publication autour de vous. C’est grâce à vous que la mémoire locale continue à vivre.

Ensemble, remettons en lumière les petits trésors oubliés de notre quartier, avant qu’ils ne disparaissent à jamais.
Pendant ce temps, je continue mes recherches ...

L'Indépendant Perpignan

Les lavandières de la Haute ValléeAu bord de l’Aude et de ses affluents, on voyait autrefois les silhouettes courbées de...
31/08/2025

Les lavandières de la Haute Vallée

Au bord de l’Aude et de ses affluents, on voyait autrefois les silhouettes courbées des femmes, agenouillées devant la pierre lisse des lavoirs. Elles étaient les lavandières, gardiennes d’un savoir-faire ancestral et d’une solidarité discrète.

Leurs bras battaient l’eau glacée en hiver, éclaboussés de soleil en été. À coups de battoirs, elles frappaient le linge, le savonnaient, le rinçaient dans le courant, puis l’étendaient au vent clair de la vallée. C’était un travail harassant, souvent ingrat, mais il avait sa musique propre : le choc des battoirs, le clapotis de l’eau, les voix qui se mêlaient en confidences ou en chansons.

Car au lavoir, on ne lavait pas seulement le linge. On y partageait les joies et les peines, on y transmettait les nouvelles, on y forgeait des amitiés. Ces lieux étaient de véritables cœurs battants du village, où les générations se croisaient.

Aujourd’hui, certains lavoirs subsistent encore, restaurés ou abandonnés, témoins de ce quotidien oublié. Ils nous rappellent le courage silencieux de ces femmes, dont les gestes ont accompagné la vie des familles durant des siècles.

Et vous, avez-vous connu un lavoir ou des récits de lavandières dans votre village ?

« Jadis, les jours de foire et de marché faisaient battre le cœur de nos villages. Bien plus qu’un lieu d’échange, c’éta...
28/08/2025

« Jadis, les jours de foire et de marché faisaient battre le cœur de nos villages. Bien plus qu’un lieu d’échange, c’était un rendez-vous de vie, de rires et de rencontres… »

Les foires et marchés d’autrefois dans l’Aude.

Dans les villages de l’Aude, les jours de foire et de marché n’étaient pas de simples rendez-vous commerciaux : c’étaient de véritables fêtes de la vie rurale.
On s’y rendait parfois de loin, à pied ou avec la charrette, les routes animées par le pas des bœufs et le tintement des cloches des troupeaux.
Sur les places ombragées, les étals s’installaient dès l’aube. On y trouvait de tout : fromages et charcuteries, étoffes et outils, bétail et graines. Les cris des maquignons s’entremêlaient aux rires des enfants, aux appels des marchands vantant la qualité de leurs produits.
Mais ces marchés, c’était surtout l’occasion de retrouver le voisinage et la parenté. On réglait des affaires, on parlait des nouvelles, on arrangeait parfois des mariages. Pour beaucoup, c’était la seule fois du mois où l’on quittait l’isolement des fermes.

À Quillan, à Limoux, à Couiza ou dans les villages de la Haute Vallée, ces foires rassemblaient tout un monde. Le soir venu, les cabarets et auberges s’animaient de chansons et de discussions enflammées.
La foire n’était pas seulement le lieu de l’échange des biens, mais aussi celui de l’échange des histoires, des rires et des amitiés.

Aujourd’hui, quelques marchés perpétuent encore cette tradition. Mais dans la mémoire des anciens, les grandes foires d’autrefois restent des moments gravés, où le cœur des villages battait à l’unisson.

Et vous, avez-vous connu ou entendu parler des grandes foires et marchés de nos villages ?


Jacint Verdaguer : la voix de l’âme catalane.Jacint Verdaguer i Santaló (1845-1902) reste l’une des figures les plus emb...
25/08/2025

Jacint Verdaguer : la voix de l’âme catalane.

Jacint Verdaguer i Santaló (1845-1902) reste l’une des figures les plus emblématiques de la littérature catalane. Prêtre, poète et fervent défenseur de la langue de ses ancêtres, il fut l’un des piliers de la Renaixença, ce mouvement du XIXᵉ siècle qui redonna vie à la culture et à la langue catalanes après des siècles d’oubli.

Originaire de Folgueroles, en Catalogne, il mena de front sa vocation religieuse et son œuvre littéraire. Sa plume, empreinte de ferveur et de lyrisme, sut magnifier aussi bien la nature que l’histoire. Ses poèmes épiques, comme L’Atlàntida ou Canigó, restent des monuments de la littérature catalane. Dans Canigó, il fit du massif pyrénéen un véritable symbole identitaire, liant à jamais la montagne aux légendes et à l’âme catalane.

Verdaguer entretint un lien fort avec le Roussillon et les Pyrénées, qu’il parcourut et chanta avec passion. Ses écrits évoquent les paysages, les villages, les traditions, et célèbrent cette unité culturelle qui dépasse les frontières.

Homme de foi, mais aussi homme de lettres, il connut dans sa vie des heures de gloire et des épreuves profondes. Jusqu’à la fin, il resta fidèle à sa mission : servir Dieu, la langue catalane et la mémoire d’un peuple.

Aujourd’hui, Jacint Verdaguer demeure dans la mémoire collective comme le « Prince des poètes catalans », et son œuvre continue d’inspirer celles et ceux qui veulent préserver et faire vivre notre patrimoine culturel.

Le forgeron, battement de cœur du village. Dans chaque village de la Haute Vallée de l’Aude, il y avait un lieu que l’on...
22/08/2025

Le forgeron, battement de cœur du village.

Dans chaque village de la Haute Vallée de l’Aude, il y avait un lieu que l’on reconnaissait avant même de le voir : la forge.
On y arrivait guidé par le rythme métallique du marteau, le souffle du soufflet et cette odeur mêlée de feu, de fer chauffé et de charbon.

Le forgeron n’était pas seulement l’artisan qui façonnait le métal. Il était le réparateur des outils, le maître des socs de charrue, le créateur des ferrures, des clous, des gonds, parfois même des armes. Rien ne se faisait sans lui : sans ses socs, pas de labour ; sans ses ferrures, pas de charrette.
Son feu entretenait la vie du village autant que les foyers eux-mêmes.

Dans la lumière rougeoyante de la forge, les gestes se répétaient, précis, puissants. Le marteau frappait l’enclume avec un rythme presque musical, ponctué de gerbes d’étincelles. Le forgeron savait lire le métal : il connaissait, à sa couleur, l’instant où il fallait frapper, plier ou tremper dans l’eau froide pour lui donner force et souplesse.

À Gincla, comme ailleurs dans la vallée, la forge était aussi un lieu de rencontre. On y discutait des nouvelles, on échangeait des histoires, parfois des secrets. L’atelier était ouvert à tous, et sa chaleur attirait autant en hiver que les soirs de pluie.
Les forgerons de Gincla ont marqué la mémoire locale, leur savoir-faire transmis de génération en génération, mêlant l’art et la nécessité.

Aujourd’hui, rares sont les forges encore en activité. Mais dans les vieilles pierres noircies, dans l’enclume oubliée au fond d’une grange, il reste le souvenir de ce métier où l’on domptait le feu pour servir les hommes. Et lorsque, dans une fête ou une démonstration, le marteau résonne à nouveau, c’est tout un passé qui reprend vie.

Et vous, avez-vous connu un forgeron dans votre famille ou votre village ?


Adresse

Perpignan
<<NOT-APPLICABLE>>

Heures d'ouverture

Lundi 09:00 - 18:00
Mardi 09:00 - 18:00
Mercredi 09:00 - 18:00
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