27/07/2024
La transe thérapeutique intéresse de plus en plus les scientifiques pour ses vertus insoupçonnées sur la santé.
Ses premières traces connues remontent à la Préhistoire.
La science l'étudie aujourd’hui en laboratoire.
Le but ? Comprendre ses effets et ses applications thérapeutiques.
En France, la chercheuse Corine Sombrun (sur la photo) y est pour beaucoup.
Elle a découvert la transe en Mongolie pendant des cérémonies chamaniques avant de devenir la première femme occidentale initiée à la transe mongole.
Elle a ensuite fondé l'Institut TranScience, regroupant 150 chercheurs et cliniciens pour étudier cet état modifié de conscience.
Ensemble, ils ont développé une méthode pour auto-induire la transe, sans aide extérieure.
→ Ils ont ensuite observé son activité à l’électroencéphalogramme.
Les études montrent un glissement de la prédominance de l'hémisphère gauche à l'hémisphère droit du cerveau - siège de l’intuition et la créativité.
D’autres études comparent les effets de l’hypnose, la méditation et la transe sur des patients atteints de cancer.
Les premiers résultats montrent des bienfaits de la transe sur la perception de la douleur, la fatigue, les troubles cognitifs et les émotions.
D’autres patients témoignent de ses effets sur leur bien-être et leur capacité à faire face à des situations difficiles, comme la maladie ou le deuil.
Longtemps perçue comme mystique, la transe est aujourd’hui étudiée pour ses vertus thérapeutiques.
Source : Cyril Béchacq