18/09/2025
🌟🌿On ne le voit pas toujours… et pourtant, il arrive que des blessures anciennes, silencieuses, orientent nos pas à notre insu.
Parfois, ce n’est pas l’autre qui nous trahit, mais notre mémoire. Une peur héritée, un abandon, une douleur d’hier… et voilà que nous réagissons comme si le danger était encore présent.
On doute sans raison.
On s’éloigne alors que l’on voudrait se rapprocher.
On sabote, non pas parce qu’on refuse d’aimer, mais parce qu’accueillir l’amour réveille la peur de le perdre.
Ces réactions ne disent pas que nous sommes « compliqués ». Elles rappellent seulement qu’il y a eu de la douleur, et qu’un jour, pour survivre, il a fallu fermer une partie de notre cœur.
La bonne nouvelle, c’est que rien n’est figé. Nous ne sommes pas condamnés à répéter les mêmes schémas.
Le premier pas, c’est de reconnaître que ces blessures existent, et qu’elles parlent parfois plus fort que notre raison. Puis vient l’ouverture : en parler, s’autoriser à recevoir du soutien, apprivoiser la vulnérabilité. Car le silence, lui, érige des murs entre deux êtres.
Et puis, il y a l’amour. Pas celui qui efface tout d’un coup de baguette magique. Mais un amour patient, doux, rassurant. Un amour qui ne force rien, qui prend le temps, qui reste.
Un amour qui apprend à notre cœur que tout le monde ne part pas, que tout le monde ne trahit pas, que certains liens sont solides et fidèles.
Guérir, ce n’est pas oublier. C’est permettre au passé de ne plus dicter chacun de nos pas.
Alors, peu à peu, les vieilles peurs cessent de saboter nos élans. Et l’on découvre que l’on peut aimer autrement : avec confiance, avec profondeur, avec liberté.
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