20/08/2025
Les années de l’ombre dans leur sens initiatique (2023–2026)
Chaque cycle connaît une nuit où les forces d’inertie, de séparation et d’orgueil semblent l’emporter. Les Templiers la nomment “règne de l’Antéchrist”, cela fait référence à la montée d’un intellect sans âme, d’un matérialisme anxieux et d’affects chaotiques. Ce temps n’est pas une punition mais un miroir : l’humanité y contemple ses excès pour apprendre, par contraste, la loi de fraternité.
Le point de saturation
Un “sommet” de chaos ne signe pas la victoire de l’ombre, mais son point de saturation : là où, ayant pris tout l’espace, elle révèle sa propre impuissance à engendrer la vie.
Ce pic marque souvent, dans l’histoire spirituelle, l’instant où une nouvelle disponibilité à la Lumière devient possible. Le voile se fait si épais que l’âme réapprend à prier, non par habitude mais par nécessité ontologique (par interrogation profonde de la nature même de l'existence, car elle n'a plus de repères-illusions extérieurs).
On tient la lampe, on ne nourrit plus l’incendie.
Lulumineuse
Ce que nous voyons “dehors” nous enseigne ce qui n’est pas encore aligné “dedans”.