
24/09/2025
"Le « toucher bienveillant » prodigué avec l’intention de soutenir, d’aider ou de transmettre de l’affection produit une réduction significative de l’anxiété, de la douleur et de la peine...
Notre peau recèle en réalité deux réseaux tactiles : le premier, rapide et localisé, nous informe sur la texture, la pression ou la température d’un objet... C’est le « toucher cognitif ». Il est réceptif à tout ce qui produit des informations à propos de ce qui nous touche ou ce que nous touchons...
Le second réseau, celui du « toucher affectif », est celui qui concerne principalement le « toucher bienveillant ». Plus lent, mais aussi plus subtil, ce réseau repose sur des fibres nerveuses dites C-Tactiles (CT). Essentiellement nichées dans les régions pourvues de poils, ces fibres réagissent aux effleurements doux, à la dimension chaleureuse du toucher et aux caresses.
L’effet apaisant de ce réseau tactile est immédiat. Les fibres qui le constituent interviennent également, à plus long terme, grâce à la libération d’ocytocine, dans la construction du lien d’attachement en associant au contact doux un profond sentiment de sécurité que l’être humain associe spontanément, et même instinctivement, à la proximité et à la survie en envoyant au cerveau un signal de réconfort qui indique que « tout va bien. »
Voilà pourquoi il faut apprendre aux enfants à donner et à recevoir - par une étreinte sincère, une caresse attentionnée ou une main délicatement posée sur le bras - tous ces gestes apprivoisés, délestés de toute connotation sexuelle, de « toucher bienveillant » qui, en matière de réconfort, constituent ce que l’on fait de mieux pour dissiper la douleur, diminuer l’angoisse et installer un profond sentiment de sécurité chez un être humain confronté à une épreuve, exposé à une situation difficile à vivre ou à une réalité qui cogne sans ménagement..."
RV en mp ou par mail (monts.emerveilles@gmail.com)
emerveilles69