22/08/2025
À ceux qui regardent les mamies aujourd’hui et ne voient que des cheveux gris et des sourires doux… souvenez-vous.
Nous étions les filles rebelles des années 60 et 70.
Celles qui portaient des mini-jupes qui faisaient rougir nos grands-mères,
des bottes hautes, des pantalons évasés qui portaient nos rêves.
Nous n’avons pas seulement suivi une révolution… nous l’avons créée.
Notre musique était un cri de liberté.
Johnny, Barbara, Brassens, Polnareff, Julien Clerc… puis les Beatles, les Stones, et toutes ces voix venues d’Angleterre et d’Amérique.
Ce n’étaient pas que des chansons, mais des manifestes.
On usait nos 45 tours jusqu’à la dernière note, on dansait sur les jukebox des cafés, on chantait à s’en briser la voix dans les bals.
Nous avons roulé en 2CV, en Vespa, les cheveux au vent.
Nous avons rêvé d’ailleurs serrés à cinq dans une vieille 4L, goûté le vin rouge dans les bistrots, fumé en cachette derrière les lycées, dansé pieds nus jusqu’à l’aube les soirs d’été.
Nous n’avions ni internet, ni filtres, ni portables.
Nos souvenirs sont gravés dans les places de village, sur les terrains vagues, dans les lettres parfumées et conservées comme des trésors.
Avec nos cœurs orageux, nous avons appris à dire non, à crier oui, à nous faire entendre.
Alors, quand vous nous voyez aujourd’hui, n’oubliez pas : nous étions fortes et rebelles bien avant les hashtags.
Nous ne rêvions pas seulement de changement… nous l’avons vécu dans notre chair.
Et à vous, les jeunes, nous disons seulement :
Courez, aimez, vivez sans peur.
Parce qu’on l’a déjà fait. Et croyez-nous… ça en vaut la peine.