Laurence Parisot Naturopathie

29/07/2025

22/07/2025

09/07/2025

🍞 Pains aux graines, tourtes de seigle, brioches à la flouve odorante... La boulangerie Thurot, à Nuits-Saint-Georges, remet au goût du jour les céréales anciennes

https://l.bienpublic.com/uQR

06/07/2025

Peut-on museler la ? Aux Etats-Unis, c’est en route. Chez nous hélas aussi. Pour la seconde année consécutive, les programmes de rentrée de la radio de service public rognent sur les émissions traitant d’ et d’environnement (https://reporterre.net/La-Terre-au-carre-Secrets-d-info-France-Inter-met-l-ecologie-sous-le-tapis) niant le tournant environnemental affiché par Radio-France en 2022 (https://www.radiofrance.com/presse/radio-france-engage-un-tournant-environnemental). Pour conforter la Terre au Carré, allez sur https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/sauvons-emission-terre-carre-ecologie-radio/244380. Parce que les conclusions de la science écologique sont reprises par des associations militantes, on tente de nier la pertinence ses avertissements – voilà la science muselée, car ce sont les faits et les possibles qu’on cache.

Autre actualité semblable, la loi Duplomb nie les données de la médecine et de la science. Nous le répétons avec un collectif (https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/010725/loi-duplomb-un-choix-politique-contre-la-sante-la-nature-la-science-et-l-avenir-agrico). Le rétablissement de l’acétamipride pour 400 exploitations produisant des noisettes contribuera localement à l’écroulement des pollinisateurs : adieu pommes, cerises et autres fruits. En Bourgogne, la chute de 98% des pollinisateurs en 40 ans a divisé par 4 la production de cassis (https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/06/23/en-bourgogne-les-producteurs-de-cassis-misent-sur-les-bienfaits-d-un-retour-de-la-biodiversite_6615395_3244.html), obligeant les cultivateurs à élever eux-mêmes des insectes !

L’application des données et méthodes issues de l’écologie offre, plus que des contraintes, des outils et des lendemains positifs… qu’on nous empêche trop de faire savoir. Sur le sol et ses potentialités climatiques, mise en ligne de « du au climat » (https://www.youtube.com/watch?v=3NvzegHiuqs). Pardon d’insister sur mon appel à aider l’agriculture par l’ : https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/05/21/l-agroecologie-est-la-seule-maniere-de-lever-les-contraintes-sanitaires-et-financieres-qui-pesent-sur-le-metier-d-agriculteur_6607626_3232.html. Et… puis-je reparler de Nature et Préjugé qui propose une nouvelle alliance avec le vivant, par et pour les humains ?

Juillet-août, une pause de posts pour écrire… après 135 conférences en 6 mois ! A la télé le 26 juillet pour le Tour de France de la (Tourbière de Frasne) ; des sorties naturalistes à Belle-Isle-en-Mer en août.

Enfin, RETENEZ CES DATES : la Fédération BioGée annonce son festival annuel du 3 au 5 octobre prochain à Rouen (https://www.linkedin.com/company/100191545/admin/page-posts/published/) : Quelle alimentation pour la santé de demain à Rouen. Animations et têtes connues à croiser, je vous donne rendez-vous à Rouen !

29/06/2025

Peut-on avancer en reculant ? La loi Duplomb empêche notre agriculture de progresser. Revenant vers des interdits, elle bloque le progrès vers une alimentation saine, sans implémenter l’ ni gérer le vrai problème politique : les clauses miroirs. En termes financiers, les externalités négatives (santé, qualité de l’eau) de chaque euro de nourriture nous coutent 1,3 euros, dans nos impôts locaux ou nos cotisations sociales. Cette dette sanitaire et environnementale pèse sur notre avenir… et retarde l’agriculture de demain. La loi Duplomb revient aussi sur la réglementation sur les bassines : pourquoi pas irriguer ici ou là, en effet, mais les pluies estivales seront réduites de 10% en 2050 : adaptons les cultures et les filières, développons des variétés plus sobres ! A quand un revenu digne pour les agriculteurs (qui souffrent !) pour des services environnementaux (qualité de l’eau et de l’air ; stockage de carbone dans les sols…) ?
La grandeur de l’agriculture française est de s’être toujours adaptée (elle a tellement changé !). Refusons une loi mal inspirée et privée de discussion. Repensons calmement avec les données scientifiques existantes pour être à la hauteur de l’avenir : une agriculture puissante et un label France rimant avec gastronomie mais aussi avec .

Retrouvez ces propos sur Mediapart (https://www.mediapart.fr/journal/politique/290625/le-biologiste-marc-andre-selosse-sur-la-loi-duplomb-je-ne-vois-qu-un-repli-frileux-sur-le-passe) et dans Ouest-France lundi avec une tribune cosignée par Gilles Bœuf.

Photo de couverture : j’ai reçu samedi le 11e Prix Benedictus Polonus, à Varsovie, pour les avancées scientifiques réalisées avec des collègues polonais sur les interactions plantes-champignons.

Sur le net. Sexe et domestication chez la (http://mediaserveur.u-bourgogne.fr/videos/2025-06-03-02-selossemp4/). (Collectif) Les actes de malveillance se multiplient à l’encontre des associations environnementales et de leurs membres. https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/06/20/les-actes-de-malveillance-se-multiplient-a-l-encontre-des-associations-environnementales-et-de-leurs-membres_6614826_3232.html.

Sur l’agenda. Mardi 1er, de la peau pour Roquette (privé), puis vigne et sol à Londres (privés) et, le 2, au Groundswell Festival (https://groundswellag.com/sessions/). Le 3, communication sur la vulgarisation au Conseil de Direction du Muséum puis "Vers la nature ?" aux Mines de Paris 60 bd Saint Michel à 17h. Le 4 sur la devant le Réseau des organismes scientifiques et techniques, au Muséum. Le 6 : départ en Pologne et dernier billet avant la pause estivale !

En kiosque. Un numéro spécial de la r***e l’Orchidophile (n°245), piloté par mon équipe de recherche au Muséum sur les mycorhizes des , une symbiose avec les champignons du : j’y cosigne 4 articles, dont une synthèse sur cette relation (https://france-orchidees.org/2025/06/01/lorchidophile-extraits-gratuits-n245-juin-2025/).

Parution scientifique, avec des collègues italiens : la blanche du Piémont est associée aux racines des arbres, mais interagit aussi avec celles des herbes voisines – un pas vers la connaissance de cette espèce emblématique (https://link.springer.com/article/10.1007/s00248-025-02542-z).

28/06/2025

14/06/2025

"Ce dépistage est remboursé à l'hôpital et il le sera à l'automne en médecine de ville"
👉 https://l.sciencesetavenir.fr/yti

14/06/2025

Contamination au cadmium: des dépistages remboursés "à l'automne" en médecine de ville, mais toujours pas d'arrêté pour réduire la présence de cadmium dans les engrais phosphatés.

06/05/2025

📢 Les scientifiques s’engagent contre la proposition de loi Duplomb !

Depuis de nombreuses années, la communauté médicale et scientifique n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme. Des tribunes ont été publiées, des alertes lancées, des appels répétés ont été adressés aux autorités publiques pour dénoncer les risques liés à l’usage des pesticides. Des liens clairs ont été établis entre les pesticides et des pathologies graves comme certains cancers, les maladies neurodégénératives ou les troubles chroniques. Ce combat est porté par une mobilisation constante de soignants, de chercheurs, de médecins et de responsables d’organisations de santé, qui n’ont cessé de demander des politiques cohérentes, fondées sur les connaissances scientifiques.

Aujourd’hui encore, ils sont plus d’un millier à dénoncer une loi qui, si elle est adoptée,constituerait une régression sanitaire et environnementale majeure. Cette prise de position est d’autant plus urgente dans des territoires où l’on constate déjà une hausse préoccupante de maladies graves, notamment chez les enfants. Dans ma circonscription, confrontée à des cas alarmants de cancers pédiatriques, comment justifier que des considérations économiques et des pratiques agricoles éculées puissent passer avant la santé de nos enfants ? Réintroduire des substances dont la dangerosité est reconnue, alors même que les effets cumulés des produits chimiques sont mal évalués par les autorités sanitaires, serait une décision irresponsable.

Nous avons la responsabilité de ne pas fermer les yeux, de ne pas répéter les erreurs dramatiques du passé, comme celles commises avec l’amiante. Ce n’est pas seulement la santé publique qui est en jeu, c’est toute la crédibilité de notre appareil scientifique et réglementaire. Cette proposition remet en cause l’indépendance de l’ANSES, l’agence chargée de l’évaluation des risques, au moment même où son rôle devrait être renforcé et non affaibli.

L’examen de ce texte en commission commence demain. Je m’y opposerai avec détermination. tant il va à l’encontre de tout ce que la science et la médecine nous enseigne sur les dangers des pesticides. Ce combat n’est pas idéologique, il est profondément humain et fondé sur des données scientifiques solides. Il s’agit ici de défendre la santé publique, la prévalence de la science sur la démagogie; et in fine, un autre modèle agricole, respectueux des agriculteurs, des consommateurs et de notre environnement. L’avenir de nos enfants dépend des décisions que nous prenons aujourd’hui.

Je tiens à remercier chaleureusement les médecins, scientifiques et soignants qui, par leur engagement constant, permettent de faire entendre la voix de la science et de la santé publique. Leur mobilisation est essentielle pour éclairer les choix politiques et protéger l’intérêt général.

N’hésitez pas à partager autour de vous !

01/05/2025

24/11/2024

Le philosophe, romancier et essayiste participera à la table ronde « Agriculture et alimentation : comment accélérer les transitions ? » dans le cadre du festival Néo Terra qui se tiendra à Darwin, à Bordeaux, du 28 au 30 novembre, en partenariat avec « Le Monde ».