08/09/2025
A TOUS CES BONS A RIEN !!!
Comment peut-on oser affirmer qu’il est possible de vivre dignement avec 1000 € par mois, alors que le coût de la vie explose, que les loyers engloutissent la moitié d’un revenu et que chaque passage à la caisse d’un supermarché est un rappel cruel de l’appauvrissement général ? Cette déclaration, répétée comme une provocation, sonne comme une insulte à tous ceux qui comptent leurs centimes à la fin du mois, qui renoncent à se soigner ou à chauffer leur logement, pendant qu’une caste de privilégiés, faite d’élus, de hauts fonctionnaires et de dirigeants complices, se gave sans limite sur le dos des contribuables.
Ces gens-là ne produisent rien de concret. Ils se servent au lieu de servir. Leur rôle devait être de protéger le peuple, de défendre l’intérêt général, de garantir la justice sociale. Mais au lieu de cela, ils se sont érigés en parasites d’État, puisant dans les caisses publiques, multipliant les avantages, les privilèges, les retraites dorées, alors que l’immense majorité des citoyens se débat avec des miettes. Ils osent encore nous donner des leçons de gestion, alors qu’ils sont les premiers responsables d’un endettement abyssal qui met la France sous tutelle économique et politique.
Le plus beau pays du monde a été trahi. Trahi par ceux qui prétendaient le représenter, trahi par ceux qui n’ont cessé de brader ses richesses, de détruire son indépendance, de favoriser une élite déjà repue pendant que les plus modestes s’enfoncent dans la misère. Ils laissent mourir les pauvres, invisibles, silencieux, fatigués, pendant qu’ils déroulent le tapis rouge aux ultra-riches et aux multinationales qui vampirisent nos ressources. Est-ce cela, l’équité républicaine ? Est-ce cela, la justice sociale ?
Chaque jour qui passe, ce système nous rend un peu plus esclaves : esclaves de l’argent, esclaves de la dette, esclaves d’institutions qui n’ont plus rien de démocratique. Et pourtant, une vérité crue demeure : ce système ne tient que parce que nous l’acceptons. Parce que nous votons encore pour les mêmes visages, parce que nous croyons aux mêmes discours creux, parce que nous ne nous révoltons pas contre ce qui devrait nous scandaliser.
Alors, citoyen, réveille-toi ! Ouvre les yeux sur cette mascarade. Cesse d’engraisser ceux qui vivent de tes sacrifices. Comprends que sans leur machine bureaucratique, nous pourrions avancer, produire, inventer, bâtir un avenir plus juste et plus libre. N’attends pas que l’on pense ou que l’on décide pour toi : réfléchis, analyse, questionne tes choix avant d’agir. Car c’est en cédant trop souvent aux illusions, en donnant trop facilement ta confiance à des imposteurs, que nous avons collectivement glissé dans cette impasse.
La colère gronde, et elle est légitime. Mais la colère seule ne suffit pas. Elle doit devenir lucidité, puis action. Car le jour où chacun refusera enfin d’être complice malgré lui, le jour où chacun comprendra qu’il a du pouvoir entre ses mains, alors ce système s’effondrera comme un château de cartes. Et peut-être, enfin, la dignité retrouvera sa place au cœur de la vie sociale.
Daniel Namazu.