13/11/2025
80% des personnes qui consultent au cabinet ont des apports protéiques insuffisants...
Qui dit manque de protéines, dit potentiellement (non exhaustif !) :
• manque de dopamine, le starter du matin
• manque de sérotonine (et donc troubles de l’humeur, pulsions alimentaires, fringales sucrées...) et de mélatonine (et donc troubles du sommeil)
• Fatigue
• baisse du système immunitaire (et oui, vos anticorps qui vous protègent contre les virus et autres agents infectieux, ce sont des protéines !!! )
• de l’oedème (oui toi et ta rétention d’eau ! Manges-tu assez de protéines ? )
• Sans oublier la fonte musculaire au profit de la masse grasse...
Les recommandations de santé sont de 0,8 g /kg de poids corporel / jour. Alors même que la plupart des personnes peinent à atteindre cette quantité, les apports doivent être majorés dans de nombreux cas (sports d’endurance ou de force, ménopause, seniors, femme enceinte dès le 2ème trimestre, allaitement, certains cas particuliers de pertes de poids (obésité)…).
Couvrir ses apports alors que l’on mange des produits animaux (viande et poisson notamment) n’est déjà pas forcément évident. Mais cela se complique encore dès lors que l’on mange peu de produits animaux (viande/poisson) ou sous-produits animaux (œufs, produits laitiers).
Il faut savoir que non seulement la teneur en protéines pures est moindre côté végétal (26 g en moy de protéines dans 100 g de poulet. Il faut en revanche 300 g de lentilles vertes environ pour atteindre la même quantité de protéines).
Mais aussi le niveau d’assimilation des protéines végétales est plus faible que celui des protéines animales (indice PDCAAS).
Sans compter le fait que nombreuses sont les personnes qui tolèrent mal les légumineuses au plan digestif (ballonnements excessifs, gaz +++), il n’est donc pas envisageable de les augmenter fortement dans le régime alimentaire.
Est-ce que cela veut dire qu’il faut forcément remanger de la viande si l’on n’en consommait pas / plus ?
Pas forcément si l’alimentation est diversifiée par ailleurs (poisson, oeufs, produits laitiers modérément, céréales et légumineuses, oléagineux).
Et si la tolérance des légumineuses est mauvaise, il est possible de faire un travail de fond sur la flore intestinale et l’intestin afin que vous soyez à nouveau en mesure de les tolérer !
Naturopathe, Titulaire d’un Doctorat en Sciences des Aliments et d’un D.U. en Micronutrition, j’accompagne chacun dans une optique de prévention santé (ou pour la recouvrer !). Consultations en cabinet à Puteaux (92) et en visio.