
11/11/2024
Élucubrations historiques en famille
En attendant de retrouver la dernière photo manquante pour l’un des hommes de mon livre, je suis partie sur le terrain pour vérifier et, peut-être, confirmer les différents témoignages recueillis. Resteront-ils sous forme d’hypothèses plus ou moins vraisemblables ou pourront-ils être confirmés ? C’était le but de ma sortie d’hier après-midi.
Profitant du beau temps malgré le vent, j’ai embarqué mari et enfants dans cette aventure. Si ma cadette était peu enthousiaste à l’idée de "marcher", les deux autres étaient plutôt ravis d’échapper à mes récriminations sur les tâches ménagères qui leur incombent et qui n’étaient toujours pas faites.
𝐋𝐚 𝐬𝐨𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐮 𝐣𝐨𝐮𝐫 𝐯𝐢𝐬𝐚𝐢𝐭 𝐚̀ 𝐯𝐞́𝐫𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐡𝐲𝐩𝐨𝐭𝐡𝐞̀𝐬𝐞𝐬 :
𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐡𝐲𝐩𝐨𝐭𝐡𝐞̀𝐬𝐞 : Pendant la Seconde Guerre mondiale, des villageois se cachaient dans des grottes de safres proches du village. Après avoir obtenu l’autorisation de la propriétaire, qui nous a accompagnés, j’ai été agréablement surprise de découvrir plusieurs petites grottes. Le chemin actuel semble un peu long, mais mon mari m’a indiqué qu’il ne passait pas par là à l’époque. Nouvelle piste à explorer : le cadastre !
𝐃𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐡𝐲𝐩𝐨𝐭𝐡𝐞̀𝐬𝐞 : à la même période, plusieurs témoignages indiquent que des résistants montaient la garde au sommet du village, munis d’une sirène de camion et d’une batterie, pour alerter en cas d’arrivée imminente des Allemands. Leur équipement était caché dans un trou sous le poste de surveillance durant la journée. Heureuse de ma précédente découverte, je me suis aventurée dans une pente raide, remplie de jeunes pousses d’acacias. L’aventure est vite devenue... piquante ! Sous les rires de ma famille restée en haut, j’ai continué jusqu’à atteindre le point supposé. Là, j’ai bien trouvé un trou, mais il me semblait trop évident pour cacher la sirène et la batterie. Entre-temps, ma famille, curieuse, m’a rejointe par un chemin bien plus praticable, me signalant toujours en riant qu’il existait une "autoroute" de l’autre côté. Comme toujours, je n’avais pas choisi le chemin le plus facile. Mon mari, habitué aux vieux murs (il travaille dans la maçonnerie, ça aide !), m’a indiqué un renforcement à quelques mètres plus en hauteur. Ni une, ni deux, tout en vérifiant que cela ne soit pas dangereux, j’ai crapahuté pour aller vérifier. Effectivement, cet endroit semblait plus propice à recevoir et cacher le matériel. La nuit tombant, il était temps de remonter. Je reviendrai faire de plus jolies photos une autre fois.
Voici quelques photos de mes découvertes !