20/11/2024
💡 "C’est pour son bien." Une phrase qu’on a tous déjà entendue, parfois même répétée. Pourtant, est-ce vraiment pour le bien d’un enfant qu’on le crie, qu’on le menace, qu’on le punit physiquement ou verbalement ?
👉 85 % des enfants en France subissent des violences éducatives ordinaires (VEO). Pourtant, ces comportements laissent des traces profondes, invisibles mais bien réelles : une estime de soi fragilisée, un rapport à l’autre biaisé, une difficulté à réguler ses propres émotions.
Les neurosciences nous disent clairement : le cerveau d’un enfant est immature. Lorsqu’il fait une « crise », ce n’est pas de la manipulation. Il a besoin de nous pour se co-réguler, pour apprendre à gérer ce tumulte intérieur qui le dépasse.
Et pourtant, en France, on débat encore d’« éducation bienveillante », comme si cette approche était une option ou une mode. Dans des pays comme la Suède, respecter les droits de l’enfant n’est pas un choix, c’est une évidence. Pourquoi pas chez nous ?
❗Mais attention : il n’est pas question de culpabiliser. Nous, parents, avançons avec nos propres bagages, nos blessures d’enfance, et une société qui exige de nous d’être parfaits à chaque instant. Alors oui, il est normal de crier, d’échouer, de trébucher. L’essentiel, c’est de chercher à comprendre, de réparer, et d’avancer petit à petit.
L’imperfection est une force. En acceptant nos erreurs, nous apprenons à nos enfants qu’ils n’ont pas besoin d’être parfaits non plus, qu’aimer, c’est aussi s’adapter, s’excuser et grandir ensemble. 💛
➡️ Swipe le carrousel pour en savoir plus sur les VEO, les neurosciences et des pistes pour avancer.
🌟 Ensemble, faisons bouger les lignes. Parce que nos enfants méritent une éducation qui respecte leurs droits, et parce que nous méritons, en tant que parents, une bienveillance envers nous-mêmes aussi.