20/11/2023
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Soyons transparents : 4 pharmacies par semaine ferment en FRANCE, pourquoi ?
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A l’appel de la FSPF, de l’USPO, de l’Association des étudiants en pharmacie, des collectifs de groupements et de la Conférence des doyens en pharmacie, la profession dans son ensemble sera mobilisée ce mardi 21 novembre pour interpeller les patients et les pouvoirs publics sur l’avenir de la pharmacie.
Alors que le Parlement examine le budget de la sécurité sociale et que les discussions avec l’Assurance maladie s’annoncent tendues, la revalorisation de nos actes et honoraires est indispensable à la survie de nos officines dans un contexte inflationniste qui érode sérieusement notre rentabilité. Les lignes directrices que le ministre de la Santé et de la Prévention entend donner à cette négociation n’ont toujours pas été communiquées à l’Assurance maladie et, à ce jour, nous ne disposons d’aucune visibilité sur le calendrier des négociations, en dépit des premiers éléments communiqués par Thomas FATOME, directeur général de l’UNCAM.
L’avenir de la filière officinale est assombri par les pénuries de personnel et les pénuries de médicaments et l’attractivité en baisse des études pharmaceutiques. Seule une revalorisation urgente de nos missions assortie d'une réforme du troisième cycle des études de pharmacie pourra offrir de nouvelles perspectives à notre profession.
Ce 21 novembre, nos difficultés doivent être entendues. La pharmacie, unie, doit faire entendre sa voix. Nos demandes portent sur :
L’ouverture immédiate de négociations conventionnelles avec l’Assurance maladie afin de compenser les effets de l’inflation et, ce faisant, garantir l’accès aux soins des populations, de maintenir le pouvoir d’achat des 120 000 salariés de la filière et donner au réseau officinal les moyens de déployer l’ensemble des missions de santé publique qui lui sont confiées ;
La mise en œuvre de la réforme des études pharmaceutiques du troisième cycle pour la rentrée de septembre 2024, avec des engagements permettant de garantir l’attractivité des métiers de la filière pharmaceutique, l’attrait pour l’exercice dans les territoires, y compris sous-denses – garant de la stabilité du maillage officinal – et la validation des compétences nécessaires à l’exercice des nouvelles missions de santé publique.