10/06/2025
Est-ce vous aussi, ça vous crispe d’entendre ou de lire dans un e-mail : ASAP, as soon as possible, URGENT, « Fais ça rapidement merci »… ?
Longtemps - et ça m’arrive encore aujourd’hui lorsque j’oublie mes limites - j’ai eu envie de répondre aux exigences d’accélération du temps que m’imposait l’Autre (ami.e, prof, partenaire, collègue de travail…). Par désir de bien faire, de plaire, d’être perçue comme réactive, de faciliter les choses pour tout le monde. (Tout le monde sauf moi n’est-ce pas… ça vous parle ?). Au détriment de mon propre rythme, de mon besoin de poser les choses, de prendre le temps - pour réfléchir, ressentir, pour cultiver la qualité plutôt que la quantité.
Or en me contraignant d’aller plus vite que la musique, j’ai observé, progressivement, une sensation étrange : mon énergie se désagrégeait un peu plus à chaque nouveau coup de vitesse. J’appuyais sur l’accélérateur, mécaniquement, sans entrain… et les signaux du corps m’indiquaient les blocages.
Comme m’a souvent dit .marine, mon amie (elle est aussi une excellente coach professionnelle !) : « On ne tire pas sur une plante pour la faire pousser. » 🌱
Alors contre la culture de la vitesse j’ai eu envie de semer des graines de paresse. Pour que l’on autorise nos corps à renouer avec la conscience de la lenteur en se déposant dans un espace-temps qui s’allooooonge ! Pour cultiver l’ennui (oui, j’ai bien dit ennui ! 🥱😍) - et tous les impacts positifs de celui-ci. Vous allez voir ça peut surprendre de réaliser à quel point nous avons le pouvoir de déclencher pour nous-même une sensation de relaxation intense, surtout si on a l’habitude du stress dans nos vies.
En ce mois de juin, à l’approche de l’été et son énergie de feu, je vous propose d’explorer la 🦥 Paresse collective 🦥 tous les mercredis à 17h30
Sur la péniche-cocon
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