14/08/2025
Pourquoi je ferme le 16 août ?
Parce que ce n’est pas “faire le pont »: C’est envoyer un message clair : notre profession est attaquée, et nous ne restons pas silencieux. Oui, la date est un samedi, en plein mois d’août… justement ! C’est stratégique : montrer que même en période creuse, nous sommes capables de nous mobiliser pour défendre l’avenir de nos officines.
Ce n’est pas une question de confort, mais de survie. L’arrêté qui réduit drastiquement nos marges sur les génériques vient d’être publié. Le gouvernement ne s’est pas trompé : annoncer ça en plein été, c’est espérer que nous ne réagissions pas. Fermer le 16 août, c’est refuser ce calcul politique et faire comprendre que nous restons vigilants, même au cœur des vacances.
On n’a pas besoin d’une manifestation massive devant l’ARS pour être visibles : chaque rideau baissé est un symbole, chaque patient qui pousse une porte close pose des questions, et chaque réponse est l’occasion d’expliquer pourquoi nous luttons.
Ce n’est pas “une fermeture pour la fermeture”. C’est un acte coordonné, une démonstration de solidarité nationale, un signal fort envoyé avant la rencontre avec le ministre en septembre. Le chiffre de la mobilisation sera scruté, et il pèsera lourd dans les négociations.
Critiquer ne sert à rien si on n’agit pas. Oui, les syndicats, et notamment le majoritaire, ont un rôle essentiel : organiser, négocier, représenter. La mobilisation du 16 août n’est pas “l’idée d’un seul” : c’est la traduction concrète de la volonté des confrères sur le terrain.
Nous avons besoin d’unité, pas de divisions. La fédé fédère, coordonne et donne du poids à notre voix. C’est grâce à elle que les lignes bougent et que nous ne restons pas isolés face aux décisions qui menacent notre métier.
L’ avenir des pharmacies mérite d’être défendu.