L'Éveil du Lotus

L'Éveil du Lotus L’Éveil du Lotus vous propose des soins Holistiques pour Gai-Rire tous les maux de l’Être...

14/09/2025

14/09/2025

Tout est toujours une question de point de vue 😉
03/09/2025

Tout est toujours une question de point de vue 😉

01/09/2025

26/08/2025

18/07/2025

Pour les plus sensibles au grand cœur d’entre nous … 😘
❤️🧡💛💚🩵💙💜

23/06/2025

"Guérir de l’inacceptable"

La guérison par la parole est un sparadrap narratif. Bien qu’indispensable au processus, en raison de notre culture, elle ne suffit de loin pas au traitement des blessures les plus archaïques, constitutives de « ce dont nous ne guéririons jamais ».

Celui qui décide d’entreprendre un chemin introspectif, au-delà de la narration, aidé par les divers outils et techniques disséminées à travers l’histoire par les traditions spirituelles, découvre et approfondit la notion de traumatisme. Non pas comme un évènement, mais davantage comme les comportements compensatoires d’un évènement biographique, alors qualifié de traumatique.

Il prend alors conscience, à la mesure de son silence et de la constance du regard qu’il porte à l’intérieur de lui, que la blessure qu’il porte résonne depuis son origine comme un echo à travers de nombreuses situations de vie. Les relations humaines et tout particulièrement le couple — creuset révélateur des mécanismes les plus archaïques — sont le théâtre le plus commun dans lequel cet echo se révèle et persiste.

La blessure identifiée, il découvre à quel point elle orchestre sa vie depuis les coulisses, cet endroit derrière la scène, dont les couloirs sont délimités par une peur viscérale de revivre le drame. Il comprend la nature profonde de la névrose et des schemas répétitifs qui en découlent, et ouvre les yeux sur une nouvelle cosmogonie.

Les traditions spirituelles ont en commun la pratique de la méditation, assistée ou non par les plantes. S’opère pour celui qui s’implique dans une constance inébranlable dans cette observation dénuée de toute distraction sensorielle, l’émergence d’informations logées dans inconscient, lieu de stockage des répressions originelles, survivalistes, dont l’espace matériel est le corps.

La multiplication des thérapies par le corps ou la parole, idéalement complémentaires, ne l’exonéreront pas de engagement profond qui mène à ce que les traditions nomment "libération de la souffrance". C’est à ce moment, que s’impose la nécessité d’un choix, crucial. La présence à ce qui est : s’asseoir dans le feu insupportable des émotions. Qui permet à celui qui ose, la dissolution, et la transmutation de ce qui entrave, et prend alors le nom de "guérison".

Par un Curieux Hasard - Stephan Schillinger©
Extrait des livres "Par un Curieux Hasard" disponibles sur curieuxhasard.com/boutique
(illustration : James Jean pour le film "Mother")

17/06/2025

Quand je dis que je suis fatiguée, ce n’est pas parce que j’abandonne.
C’est parce que je porte trop de choses… depuis bien trop longtemps.

Encore et encore, je me force à me relever,
parce qu’abandonner n’est pas une option.
Mais la fatigue ne vit pas seulement dans mon corps.
Elle vit dans mon cœur.
Dans mon âme.
Dans cette manière que j’ai de continuer à me trahir,
en ne prenant jamais assez de temps pour guérir.

Je regarde ma vie… et je ressens de la honte,
non pas parce que je n’ai pas essayé,
mais parce que je n’ai pas avancé comme je l’avais rêvé.

Oui, je veux de la compréhension.
Je veux qu’on me voie.
Je veux que quelqu’un reconnaisse que je suis toujours là,
même après tout ce temps… à me briser sous mon propre poids.

Mais plus que tout… j’ai besoin de silence.
D’espace.
Du droit de me reposer sans être jugée.
Sans avoir à prouver que je suis encore forte.

Parce que je le suis.
Même dans l’échec.
Même dans la déception.
Même dans cette fatigue que personne ne voit.

Alors laisse-moi être.
Laisse-moi guérir.
Laisse-moi essayer encore…
Pas pour quelqu’un d’autre,
mais pour la femme que je crois encore pouvoir devenir.

— Make Me Read ©️✍️

30/04/2025


*Les addictions : un lien avec les non-dits. *

Les addictions ne sont pas simplement un manque de volonté ou une mauvaise habitude. Ils sont une tentative désespérée de l'âme pour combler un vide, échapper à une douleur non nommée ou maintenir une loyauté invisible à l'histoire familiale. Chaque addiction a une signification profonde, une racine que souvent on ne voit pas à l'œil nu, mais qui se ressent à chaque répétition, à chaque rechute, à chaque impulsion incontrôlable.

On dit que le mot addiction vient de "non-dit", de ce qui est coincé dans la mémoire du corps et du système familial. Une douleur non résolue, un duel non élaboré, un amour qui n'est jamais venu. Qu'est-ce que quelqu'un tombe dans une addiction cherche à éviter ? Quelle histoire continue de résonner dans sa vie sans que je puisse l'arrêter ?

Les substances, les habitudes, les obsessions... toutes sont des manifestations d'un besoin plus profond.

Drogues (cocaïne, ma*****na, héroïne, etc. ) cherchent à se déconnecter d'une réalité insupportable, à oublier une blessure du passé ou à briser un lien avec l'autorité qui a été vécue comme oppressante.

L'alcool étouffe la peur de ressentir, le besoin d'échapper à la vie, la douleur d'une mère absente ou un amour qui n'a pas pu tenir.

Le tabac cherche à combler un vide maternel, à combler le manque de contact émotionnel ou à générer un sentiment momentané de calme.

Le sucre et le chocolat tentent de compenser l'absence d'amour et de tendresse, la faim de douceur que l'enfance n'a pas pu satisfaire.

Le sexe sans conscience remplace la vraie connexion par une recherche physique constante, confondant désir et amour.

Surtravailler est une course sans fin pour faire preuve de courage, pour sentir que l'on suffit dans un monde où la productivité vaut plus que sa propre vie.

L'exercice compulsif essaie de sculpter un corps qui ne sera peut-être jamais suffisant pour ceux qui ne s'acceptent pas.

Les courses compulsives remplissent des chariots vides comme ceux qui essayent de combler le vide intérieur avec des objets qui ne suffiront jamais.

Les relations toxiques et la dépendance émotionnelle reflètent la lutte pour retenir l'amour, pour ne pas être abandonné, pour ne pas ranimer une blessure déjà trop grande dans le passé.

L'obsession du contrôle est la peur de l'incertitude, la tentative de soutenir la vie avec force pour ne pas tomber dans le chaos.

L'attachement à la souffrance, au drame ou à la tristesse sont souvent une loyauté inconsciente à un destin familial où la douleur était la seule façon d'appartenir.

Chaque addiction est un message caché. Il ne s'agit pas seulement de la quitter, de la contrôler ou de la remplacer par une autre. Il s'agit de regarder sa racine, de se demander courageusement quel vide il essaie de combler et de reconnaître l'histoire qui la maintient.

Guérir une addiction n'est pas une bataille contre l'élan, c'est un processus de réconciliation avec le passé, un acte d'amour envers soi-même et une permission de vivre sans chaînes.

Parce que c'est seulement lorsque nous comprenons que ce que nous cherchons dehors ne pourra jamais combler ce qui manque à l'intérieur que nous pouvons enfin trouver la paix que nous désirons tant.

Via Mabulle Fanfan.

30/04/2025

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie

Nous sommes les enfants de ceux qui ont fait du mieux qu’ils pouvaient, avec ce qu’ils avaient.

Nous avons grandi dans les silences, ceux qui recouvraient ce qui ne s’est jamais dit. Dans des règles qu’on ne remettait pas en question, dans des émotions contenues jusqu’à devenir invisibles.

Nous avons appris à lire les gestes plutôt que les mots, à survivre dans l’incertitude de ce qui ne se disait pas, à chercher un sens dans ce qui, pour eux, n’avait même pas de nom.

Il ne s’agit pas de juger leur niveau de conscience, mais de comprendre que chaque génération porte le poids de sa propre histoire. Nos parents furent eux aussi les enfants d’un temps où la vulnérabilité était un luxe, et l’introspection, un sentier peu emprunté. Ils ont grandi dans un monde où les blessures ne se nommaient pas : on les endurait, simplement. Où les limites étaient soit rigides, soit absentes. Où l’amour se prouvait par le sacrifice, non par les mots.

Et pourtant, nous sommes là. Apprenant à nommer ce qu’ils n’ont pas su dire. À reconnaître les peurs qu’on nous a léguées sans le vouloir. À nous accorder le droit de ressentir sans craindre d’être jugés. Car guérir, ce n’est pas accuser, c’est comprendre : ce que nous avons reçu, c’est tout ce qu’ils ont su offrir.

C’est regarder leur histoire avec compassion, et la nôtre avec responsabilité.

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie, mais nous avons choisi un autre chemin. Il nous revient de dépasser ce que nous avons appris sans le renier, de construire sans démolir, d’honorer sans répéter. Il nous appartient d’accepter que le passé ne peut être changé, mais que son écho peut être transformé dans notre vie.

Il nous revient d’accueillir nos blessures avec tendresse, d’en faire des sources de sagesse, et de nous permettre d’être, à chaque pas, la génération qui ouvre la voie à de nouvelles façons d’aimer, de vivre, d’exister, d’Être.

29/04/2025


"Elle avait appris à ne pas avoir besoin.
À ne rien demander.
À ne pas déranger.
À se débrouiller toute seule.
Toujours.

Elle avait appris à deviner les besoins des autres et à taire les siens.
Elle avait appris à dire « ça va »
même quand tout s’effondrait à l’intérieur.

Elle avait appris à être forte,
même quand elle avait envie qu’on la tienne.

Pas parce qu’elle n’avait pas besoin.
Mais parce qu’un jour, quand elle a eu besoin, il n’y avait personne.

Alors elle s’est construite comme ça :
en ne comptant que sur elle-même.
En se relevant seule.
En pleurant dans l’ombre.
En serrant les dents au lieu de tendre la main.

Elle donnait sans compter.
Mais ne savait plus recevoir.
Elle écoutait tout le monde.
Mais ne savait plus parler d’elle.

Et pourtant…
Parfois, elle rêvait qu’on la voit.
Qu’on devine.

Qu’on vienne sans qu’elle ait à demander.
Qu’on prenne soin d’elle, juste un peu.

Pas parce qu’elle était faible,
mais parce qu’elle était fatiguée de tout porter seule.

Elle avait appris à ne pas avoir besoin.
Mais au fond, elle rêvait d’un endroit
où elle pourrait poser ses armes
et dire simplement :

Moi aussi, j’aimerais qu’on prenne soin de moi."

- Cindy Pinchart

26/03/2025

Quand l’émotion de l’enfant est interdite, explicitement ou non, survient la répression systématique de celle-ci face à ce qui est alors perçu par l’enfant comme une condition de survie : s’adapter au désir de l’autre pour recevoir de l’amour.

On assiste alors au déplacement de cette énergie des émotions vers la sphère intellectuelle, qui devient alors le lieu solide et stable, de l’identification aux pensées et aux concepts. Nous sommes devenus des enfants-adultes brillants, au mieux dans la réussite matérielle la plus totale — que nous réaliserons comme étant profondément insuffisante — et au pire dans l’incapacité d’entreprendre quoi que ce soit.

La prise de conscience à l’âge adulte de ce surinvestissement du mental, devenu l’interface principale avec laquelle nous interagissons avec le réel — au détriment des émotions et de l’expérience directe du moment présent —, donne lieu à la redécouverte des portes que nous avions fermées pour obtenir l’amour de nos parents.

A la mesure de l’exploration de l’irrationnel-émotionnel qui se cache en nous, refoulé, au-delà de l’appartement existentiel dans lequel nous entassons nos concepts sur le monde et nous-même, se trouve une pièce cachée, pleine de fenêtres, qui donnent sur l’univers infini de la Conscience.

C’est au moment où nous acceptons de regarder par ces fenêtres, qu’émerge la magie enfouie du vivant et de la Conscience, dont la source même est cet amour dont nous avons tant manqué.

Stephan Schillinger - extrait des livres « Par un Curieux Hasard »
(Illustration Bernard Vista)

Adresse

4 Rue Des Chartreux
Rosheim
67560

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Mardi 08:30 - 19:00
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