18/11/2025
Pendant trois ans, j’ai mené une véritable double vie :
kinésiologue le mercredi et le dimanche…
manager dans les droits d’auteur le reste du temps.
Deux mondes qui n’avaient rien en commun.
Sauf un détail : mon corps savait très bien lequel était le mien.
Sur le papier, tout allait bien.
Un CDI sécurisant, 14 ans d’expérience, 8 ans de management, une équipe incroyable, une fiche de poste valorisante.
Tout ce qu’il faut pour rester jusqu’à la retraite.
Sauf que le cœur, lui, ne suivait plus.
Il ne participait plus aux réunions, aux tableaux Excel, aux arbitrages, aux mails labyrinthiques commençant par « sauf erreur de notre part ».
Le corps envoyait des signaux.
Et je faisais semblant de ne pas comprendre.
En parallèle, la kinésiologie prenait de plus en plus de place :
le test musculaire, la libération émotionnelle, les réflexes archaïques, la psycho-généalogie, les mémoires du corps, les constellations familiales…
Chaque séance me rappelait ce qui me faisait vraiment vibrer :
accompagner, apaiser, comprendre, libérer.
Reprendre des études sur le t**d, tout en élevant deux enfants, en gardant un poste exigeant…
ça n’a pas été simple.
J’ai investi la quasi-totalité de mes congés, réduit mon temps de travail salarié, loué un cabinet à Rouen, travaillé les mercredis et les dimanches.
Et puis, comme toujours, le bouche-à-oreille a parlé.
Les résultats aussi.
Mais quitter définitivement un emploi “alimentaire”… c’est vertigineux.
Alors la vie a fait ce qu’elle sait faire de mieux :
elle m’a mise face à plusieurs périodes inconfortables, juste assez pour me pousser dans la bonne direction.
Un matin, c’est devenu limpide :
j’ai appelé la DRH, et je me suis choisie.
Cette année, j’ai sauté.
J’ai acheté mon cabinet, je me suis installée à temps plein, et j’ai accepté de suivre la voie qui me parle depuis toujours :
accompagner votre corps à se libérer du stress, de l’anxiété, des blocages inconscients, des schémas familiaux, et de tout ce qui vous empêche d’avancer.
Alors si vous êtes, vous aussi, à un moment de doute, à un carrefour, ou à un endroit où votre corps vous parle plus fort que votre mental…
Je vous pose simplement cette question :
Vous feriez quoi de votre vie professionnelle si votre peur n’avait plus la main sur vous ?