10/06/2025
Tu sais, chaque émotion que nous vivons laisse une trace dans notre corps. Rien n’est anodin. Il existe un lien profond entre nos ressentis et nos organes, et en les écoutant, on peut comprendre ce que notre être essaie de nous dire.
✨La colère, par exemple, se loge dans le foie. Elle chauffe de l’intérieur, bouillonne parfois en silence. Elle vient souvent de la frustration, de l’injustice ou des choses non exprimées. Quand elle s’accumule, elle peut créer des tensions dans le corps, des maux de tête ou des troubles digestifs.
✨La joie, elle, réside dans le cœur. Elle est belle, lumineuse, mais si elle devient excessive ou mal canalisée (comme une euphorie qui s’emballe), elle peut perturber le sommeil, agiter l’esprit ou fatiguer le cœur.
✨La tristesse vit dans les poumons. Elle bloque le souffle, empêche de respirer librement. Quand elle est profonde ou refoulée, elle affaiblit l’énergie vitale, réduit la capacité à lâcher prise et peut provoquer une oppression ou une fatigue durable.
✨Les soucis, les ruminations mentales, eux, s’installent dans la rate et le pancréas. Ce sont des émotions lentes, envahissantes, qui perturbent la digestion et l’assimilation. Quand on pense trop, qu’on tourne en rond, on s’épuise intérieurement, et le corps répond par de la fatigue, des ballonnements, ou une sensation de lourdeur.
✨Dans le système digestif, chaque organe joue un rôle émotionnel précis. L’estomac, c’est l’accueil. Il prend les chocs émotionnels de plein fouet. Il réagit au stress, à l’anxiété, à la contrariété. Quand il est surchargé, cela donne de l’acidité, des nausées ou ce fameux “nœud” dans le ventre.
✨L’intestin grêle, lui, trie. Il décide de ce qu’on garde et de ce qu’on rejette, émotionnellement aussi. Lorsqu’on a du mal à faire des choix ou qu’on vit des conflits internes, il peut devenir sensible, inflammé, perturbé.
✨Et enfin, le côlon, c’est l’évacuation. C’est là qu’on garde ce qu’on n’a pas digéré, ce qu’on a refusé de libérer. Une énergie stagnante dans cette zone peut créer de la constipation, de l’inconfort ou des douleurs chroniques.
Comprendre cela, c’est déjà commencer à guérir.
Ton corps ne t’abandonne jamais. Il parle, parfois fort, parfois doucement. Écoutons-le.
Eldanör Solenar