05/11/2025
Novembre 2016 : le voyage qui a tout changé🍁
Montréal, Canada
Ce voyage a été rendu possible grâce à Madame Evelyne Dufour-Fremin, directrice de l'établissement où je travaillais alors. Une femme d'une grande humanité, soucieuse de mon évolution et du progrès de ses équipes. Elle a cru en moi, en ce projet, et m'a donné les moyens de partir découvrir cet autre univers. Plus t**d, elle est devenue la tutrice de mon mémoire en deuxième année de DIU soins palliatifs. Je lui rends hommage aujourd'hui pour son soutien et sa confiance qui ont changé le cours de ma vie professionnelle.
Le Docteur Martel a été mon premier contact canadien avec la Maison Victor-Gadbois. Ses mails chaleureux ont ouvert la porte de cette aventure et permis la réalisation concrète de ce stage.
Pour valider mon DIU en soins palliatifs, j'ai eu la chance de partir en stage à La Maison Victor-Gadbois, près de Montréal. J'avais soif de découvrir un autre univers, une autre façon de prendre soin.
Dès mon arrivée, je me suis sentie comme chez moi. L'accueil, la chaleur du lieu, la bienveillance palpable... tout respirait l'humanité.
Des rencontres qui transforment
Pendant ce stage, j'ai suivi chaque professionnel une demi-journée. Et quelle richesse dans ces rencontres ! Chacun m'a transmis un peu de sa passion, de sa vision du soin, de son approche unique face à la fin de vie.
Je me souviens de ce moment magique dans le rocking chair avec Nathalie Savard directrice de l'établissement, qui nous contait l'histoire de la Maison. Sa voix douce, si douce, ses mots, donnaient vie à ce lieu si particulier.
J'ai rencontré Marlène Côté, coordinatrice du soutien au deuil, qui animait des ateliers auprès des familles. Son engagement et sa présence auprès des proches m'ont profondément touchée.
Puis j'ai découvert les massothérapeutes. Un métier qui m'était totalement inconnu en France, et pourtant si essentiel là-bas. Elles offraient leurs soins aux patients comme à leurs proches : des massages sur table à l'huile, des massages habillés sur chaise... Une présence, un toucher, une écoute.
Je me souviens de cette massothérapeute qui m'a accueillie avec une douceur infinie. Son geste était précis, respectueux, presque sacré. J'observais ses mains, son attention portée à chaque détail, à chaque soupir du patient.
Et puis il y a eu ce visage. Celui de cette femme atteinte de cancer, si tendu à son arrivée, qui s'est métamorphosé après le massage. Ses traits détendus, son sourire apaisé... Ce moment de grâce pure.
Là, j'ai su. Ce fut une évidence. Un véritable coup de cœur.
→ Suite dans le prochain post...
Massothérapie