
27/02/2025
🚨Communiqué de Presse
La mascarade a assez durée.
Depuis la venue de Didier Jaffre, directeur général de l’agence régionale de santé le 06 janvier dernier et ses annonces, la situation c’est encore dégradé.
La communication de la direction et du président du conseil de surveillance ne peuvent masquer la réalité des faits :
Les médecins de l’établissement sont poussés vers la sortie à cause de calomnie du directeur à leur égard ou de conditions de travail qui se dégradent.
Fin mars, plus aucun médecin titulaire pour les services médecine, moyen séjour (SMR soins médicaux et réadaptation), long séjour (USLD) et l’EHPAD Caylus. Ces services ne vont fonctionner qu’avec des médecins remplaçants ce qui va avoir de nombreuses conséquences sur la vie interne de l’établissement (instances, participation au fonctionnement quotidien, …)
Malgré les menaces non dissimulées du directeur à l’égard du GCS qui ont failli mener au départ du cardiologue et fragiliser de ce fait tout le GCS, nous nous satisfaisons que le docteur Loucif soit revenu sur sa démission. Après l’implication de tous y compris du collectif qui a plusieurs reprises a alerté sur la gravité de la situation et œuvré avec la population sans coups de communications à chaque étapes, l’ARS a réaffirmé la légitimité et la viabilité du GCS aujourd’hui, jusqu’à l’ouverture du nouvel hôpital et même après. Reste à l’ARS à garantir que le GCS restera à Saint Affrique.
L’augmentation du nombre de lits de moyen séjour (SMR) à 20 n’est pas comme certains le prétendent une augmentation de +3 lits mais bien l’arbre qui cache la forêt avec la disparition totale du service de Court Séjour Gériatrique (CSG) et de ses 13 lits
Sur 70 lits autorisés, seulement 42 sont ouverts !
On assiste à la disparition complète de la filière gériatrique sur notre établissement. Le médecin gériatre a été poussé vers la sortie par la direction a coup de calomnie alimentées de fausses informations. La filière a mis plus de 10 ans à se construire, elle faisait référence et avait du sens au regard du bassin de santé, en terme de population, de service public et de recettes pour l’établissement (lits avec forte valeur ajoutée)
L’arrivée de nouveaux médecins aux consultations externes est un fortuit concours de circonstances dans le timing et ne peut pas être mis au crédit de la direction. Merci à ces médecins de venir consulter à St Affrique. Nous rappelons à la direction qu’ils ne viennent qu’une demi-journée tous les 15 jours, ils ne compensent pas en terme d’activité et de recettes pour l’établissement le départ d’autres consultants (Dr ACHEAIBI notamment) puisqu’en plus, les interventions ne sont pas faites au bloc opératoire de St Affrique. C’est donc un plus en demi-teinte pour nous.
Au sujet des EHPAD, le collectif avec les médecins de ville s’inquiètent des restrictions de personnel (postes d’infirmier coordinateur indispensables au bon fonctionnement et facilitant le travail des médecins de ville, déjà submergés, auprès des résidents). Elles auront des conséquences, faute de temps, sur la qualité des prises en charge de nos aînés malgré l’investissement des équipes. Dans un moment où l’on voudrait attirer les médecins de ville pour prendre en charge les résidents de l’EHPAD Caylus, c’est un bien mauvais signal envoyé par la direction qui n’est pas à son premier coup porté à la médecine de ville sur ce sujet.
Aujourd’hui la direction fait feu de tout bois et sur tous les services pour tuer ce qu’il reste de l’hôpital de St Affrique en accumulant les mensonges. Assez de palabre, des actes concrets, à moins que certains ne parient sur une mort accélérée de l’hôpital de St Affrique.
Pour nous, collectif Emile Borel, nos revendications n’ont pas changé ! Nous demandons un directeur de plein exercice à St Affrique, a même de construire avec les équipes un projet de santé pour ce territoire. La concurrence déloyale qui existe aujourd’hui nous tue et elle ne cessera pas dans un contexte de direction commune.
👇 un point sur les lits :