19/08/2025
L’émotion, c’est le vivant qui s’exprime à travers cette caisse de résonance qu’est notre corps. Elle contient l’information qui nous manque à notre sujet, et qui de ce fait, nous dirige.
La résistance à ces émotions que l’on refoule — par désir de conformité, par les attentes des autres, par peur de la vulnérabilité — revient à nager contre le courant du fleuve du vivant qui nous traverse.
En société, les symptômes découlant de cette résistance pourront donc prendre le nom d’hypersensibilité. Débordement permanent d’un vase plein, qui n’a jamais été vidé.
S’autoriser à vivre l’émotion réprimée nous permet d’accéder à l’information cachée qu’elle transporte à notre sujet, qui appelle à être vécue, et éventuellement transmutée.
En accédant à la vulnérabilité à laquelle elle nous convoque, nous faisons acte de confiance, en celui qui en est le témoin, et dans
l’intelligence du vivant qui nous anime.
C’est risquer de se voir reprocher de « glorifier la vulnérabilité », alors qu’elle est le moyen d’accéder à l’information qui nous dirige quand nous y sommes aveugles, d’accéder à cet autre, en face, qui nous reçoit où nous rejette à la mesure exacte de sa capacité à se recevoir lui-même. C’est, enfin, avoir accès à soi, et ce faisant inviter l’autre à avoir accès à lui.
C’est incarner la proposition d’une vie plus profonde et plus congruente au-delà de l’injonction d’être ce que cet autre qui se fuit attend de nous : de faire preuve d’une insensibilité qui l’autorisera à ne pas se rencontrer lui-même.
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