24/07/2025
🔴 Santé en France : . 🕶️ L’été de la trahison sanitaire : ce que cache la baisse des marges
➡️ En plein été, le gouvernement a abaissé sans préavis le plafond des remises génériques à 30 %.
➡️ Conséquence directe : 600 millions d’euros retirés aux pharmacies.
➡️ Pas de compensation immédiate. Aucune indexation à l’inflation (13 % cumulée depuis 2021).
➡️ Et ce, alors que les coûts explosent (salaires, énergie, loyers) et que les officines sont en tension maximale pendant la période estivale.
Ce n’est ni une maladresse ni une erreur technique. C’est un choix stratégique assumé.
🔍 Pourquoi ce choix ? Pour qui ?
• ❌ Pas pour la santé publique : les fermetures vont s’accélérer (jusqu’à 800 d’ici 2026).
• ❌ Pas pour la Sécurité sociale : l’affaire Eylea a déjà coûté plus de 100 M€ en blocage de biosimilaires.
• ❌ Pas pour le patient : délais, ruptures, précarisation du conseil sont inévitables.
✅ Ce choix profite aux groupes financiers qui lorgnent sur le secteur officinal.
✅ Il ouvre la voie à une santé industrialisée, externalisée, sans lien humain.
✅ Il s’inscrit dans une logique de désengagement de l’État au profit de structures privées.
📉 Conséquences prévisibles
• Accélération des déserts pharmaceutiques.
• Ruptures de médicaments : aggravation continue.
• Surcharge des services hospitaliers pour des soins qui auraient pu être évités en officine.
• Dévalorisation du métier de pharmacien → baisse d’attractivité → pénurie de professionnels.
En résumé : un système de santé moins humain, plus coûteux, plus inégalitaire.
🧱 Pendant ce temps : l’État ferme les yeux sur l’inflation
Une pharmacie, c’est un modèle à l’équilibre ultra-précis.
Mais quand l’État :
• Gèle la rémunération,
• Laisse l’inflation courir (13 % depuis 2021),
• Et abaisse brutalement les marges,
… alors, il programme des fermetures.
🗣️ Ce post est un appel
📢 À mes collègues soignants, à l’USPO que je représente en Alsace, aux élus de terrain et à tous ceux qui défendent une santé de proximité :
➡️ Il est temps d’un sursaut politique.
➡️ D’un soutien clair au réseau officinal, pilier de notre système de santé.
➡️ D’un refus net de la casse programmée d’un modèle qui a fait ses preuves.
Nous devons défendre la pharmacie de village, le pharmacien de quartier, les soins accessibles pour tous bref la pharmacie de la république !