25/11/2025
Le moment du repas mobilise bien plus que le goût. Pour beaucoup de personnes autistes, il s’agit d’une expérience sensorielle complète : bruits, lumière, odeurs, mouvements autour de la table, textures visibles.
Ces éléments influencent directement la disponibilité alimentaire.
Un environnement très stimulant peut augmenter la charge sensorielle ; un environnement trop imprévisible peut diminuer la sécurité. J’observe souvent qu’un simple ajustement (lumière plus douce, table dégagée, assiette moins contrastée) peut rendre le repas plus accessible.
Adapter l’environnement ne vise pas à imposer un aliment : cela permet de réduire la surcharge pour que la personne puisse écouter ses propres signaux (faim, curiosité, refus).
Ces ajustements soutiennent la sécurité interne et favorisent une relation plus apaisée à l’alimentation.
Comprendre cette dimension sensorielle aide à accompagner sans pression, en respectant la façon dont la personne perçoit le repas. Parfois, la plus grande progression commence par un environnement plus calme, plus clair, plus prévisible.