14/06/2025
Quand tu te rends compte que tu es dans le mauvais train,
descendre à la première gare, c’est un acte de lucidité et de courage.
Plus tu attends, plus tu t’enfonces dans un trajet qui ne te mène nulle part,
ou pire, qui t’éloigne de ce que tu veux vraiment.
Ce n’est pas juste une question de temps gaspillé,
c’est aussi l’énergie mentale et émotionnelle que tu investis dans une direction qui ne te correspond pas.
Chaque minute passée à continuer,
c’est un poids supplémentaire que tu devras porter quand viendra le moment de faire demi-tour.
Le problème, c’est qu’on s’accroche souvent par peur ou par orgueil.
On se dit : "J’ai déjà fait tout ce chemin, je ne peux pas reculer maintenant."
Mais si tu es sur la mauvaise voie,
continuer, c’est aggraver la situation.
Le retour sera toujours plus long et plus difficile si tu t’entêtes.
Descendre à la première occasion,
c’est comprendre que revenir sur tes pas n’est pas un échec,
mais une façon de reprendre le contrôle.
Ce n’est pas une faiblesse,
c’est une force.
Il faut parfois savoir arrêter, couper court,
pour éviter de perdre encore plus.
Et puis, descendre, c’est aussi se donner une chance.
Une chance de réorienter ton parcours,
de trouver une nouvelle direction,
un nouveau train qui t’amènera là où tu veux vraiment aller.
Ce n’est pas facile, parce que la peur de l’inconnu est toujours là.
Quand tu descends, tu es sur le quai,
et tu ne sais pas encore quel sera le prochain train, ni quand il arrivera.
Mais rester dans le mauvais train par peur d’être perdu,
c’est accepter de te condamner à un voyage sans sens.
Il y a aussi cette idée que plus tu mets de temps à descendre,
plus tu compromets ce qui compte vraiment.
Ce "coût" dont on parle,
ce n’est pas seulement le temps ou l’effort nécessaire pour revenir en arrière,
c’est aussi ce que tu sacrifies en restant.
Tes rêves, tes valeurs, ton bien-être :
tout ça s’éloigne à mesure que tu persistes dans une direction qui ne te correspond pas.
Chaque gare que tu laisses passer,
c’est une occasion manquée de te réorienter,
de reprendre ta liberté.
Alors oui, il faut du courage pour descendre.
Il faut accepter d’admettre que tu t’es trompé,
que tu as fait un choix qui n’était pas le bon.
Mais c’est ça, avancer dans la vie :
reconnaître quand tu es sur la mauvaise voie,
et avoir la force de changer de cap.
Le prix à payer pour continuer dans l’erreur
est toujours plus élevé que celui de corriger le tir.
Et au final, le vrai gaspillage,
ce n’est pas de descendre,
c’est de rester assis dans un train qui ne va nulle part.