
11/09/2025
Ce n’est pas “juste une clope”
On entend souvent cette phrase, presque lancée comme une excuse, un réflexe, une manière d’alléger quelque chose de plus lourd qu’on ne veut pas regarder : « C’est rien, c’est juste une clope. »
Mais en réalité, ce n’est jamais “juste une clope”. C’est souvent un geste chargé. Chargé de tension, de fatigue, de solitude parfois, mais d'émotions toujours. Chargé de cette sensation étrange qu’on appelle “manque”, mais qui n’est peut-être qu’un trop-plein ou un vide mal exprimé.
Parce qu’il faut bien le dire : il y a toujours une bonne raison de fumer. Toujours une justification. Toujours un moment dans la journée, dans la semaine, dans la vie, où la cigarette devient ce petit refuge discret, ce sas de décompression, ce rituel invisible qui semble faire du bien, mais qui fait surtout tenir.
Et pendant longtemps, ça tient. On fume pour se calmer, on fume pour s’ancrer, on fume pour accompagner une émotion qu’on ne veut pas sentir trop fort. Parfois même, on fume pour ressentir quelque chose, n’importe quoi, dans des moments où plus rien ne semble traverser. Et dans tout ça, il n’y a ni faiblesse ni faute. Juste une habitude. Une stratégie qui devient une manière de s’adapter.
Mais si cette cigarette était vraiment une solution, alors pourquoi revient-elle si souvent comme un besoin impérieux, incontrôlable, presque animal ? Pourquoi ce soulagement est-il si court, si fragile, si dépendant du suivant ? Et pourquoi cette petite voix intérieure, tapie quelque part, revient-elle toujours murmurer “un jour, il faudra que j’arrête”, même quand tout semble sous contrôle ?
La vérité, c’est que fumer n’est pas un simple geste. C’est une relation qui créé une alliance inconsciente entre le corps et l’émotion.
Et souvent, derrière la cigarette, il y a bien plus que l'objet : il y a ce que l’on tait, ce que l’on évite, ce que l’on cherche à calmer sans réussir à nommer.
Alors oui, arrêter de fumer peut faire peur. Non pas parce qu’on manque de volonté, mais parce que cela demande de se réapproprier tout ce qui avait été anesthésié. Cela demande du courage, de la douceur, et surtout, une autre manière de faire : plus respectueuse, plus humaine, plus profonde.
C’est exactement dans cette direction que je travaille.
Pas dans la contrainte, pas dans l’angoisse, pas dans les interdits.
Dans un accompagnement sincère, stable, basé sur des outils qui parlent à la fois au corps, au mental, et à cette part de nous qui a besoin d’être entendue pour enfin pouvoir se libérer.
L’hypnose, les approches émotionnelles, la pleine conscience, les respirations : tout ce que je propose vise un seul but : que vous puissiez redevenir non-fumeur avec apaisement, avec stabilité, et surtout avec fierté.
Parce que ce n’est pas une lutte contre quelque chose, c’est un retour à vous. Un retour à une version de vous plus libre, plus cohérente, plus alignée avec ce que vous voulez vraiment vivre.
Et ça, ce n’est jamais “juste une clope”.