
15/09/2025
Tu ne peux pas forcer une fleur à s’ouvrir avant l’heure. Tu peux l’arroser, lui parler, lui mettre du soleil… mais elle s’ouvrira quand ce sera son moment. Pas avant. Pas pour te faire plaisir. Pas parce que tu es pressé. Et c’est pareil pour toi. Tu peux te répéter des affirmations positives, t’inscrire à mille formations, courir après les réponses… mais il y a des étapes que seul le temps, la patience et le silence peuvent honorer.
On vit dans un monde qui veut guérir vite, oublier vite, se reconstruire vite. « 21 jours pour se transformer. » C’est mignon. Mais la confiance en soi, ce n’est pas un défi Instagram. C’est un processus. Un chemin intérieur où chaque pas est important, même ceux où tu tombes. Surtout ceux-là. Parce que ce n’est pas la vitesse qui compte, mais la profondeur avec laquelle tu oses te rencontrer.
Il y a des deuils qui ne veulent pas être dépassés. Pas tout de suite. Pas en surface. Ils veulent être traversés. Pleinement. Avec des larmes, avec du silence, avec des jours gris où rien n’a de sens. Ce n’est pas une régression. C’est une initiation. Une façon pour ton âme de te murmurer : « Reste encore un peu ici. Il y a quelque chose que tu dois sentir, apprendre, libérer. »
Le vrai travail sur soi ne te demande pas d’accélérer. Il te demande d’écouter. D’écouter ce qui en toi n’est pas encore prêt. D’aimer les parties de toi qui ont peur, qui doutent, qui résistent encore. Et de leur faire de la place. Comme on ferait pour une fleur qui pousse doucement, timidement, mais sûrement.
Tu n’as pas besoin d’aller plus vite. Tu as besoin d’aller plus vrai. D’arrêter de te comparer aux autres jardins. Et de t’offrir, chaque jour, l’amour, la lumière et la patience dont tu as besoin. Parce que tu n’es pas en re**rd. Tu es exactement là où ta fleur intérieure a besoin d’être. Et crois-moi, quand elle s’ouvrira… ce sera magnifique.
© Francis Machabée
PS :
Si tu sens que ta fleur a besoin de temps, mais aussi d’un cadre doux pour grandir, mon programme de 52 exercices est là pour ça. Un an, un pas à la fois. Pas pour te presser, mais pour t’accompagner avec respect, patience et profondeur. Le lien est en commentaire.