06/10/2025
En Ta**ra est dit et compris tant intellectuellement que viscéralement "Nous Sommes Un" 🙏 Toustes issu.e.s de l'Esprit... et il ne tient qu'à nous, qu'à chacun.e, de créer le monde de ses rêves le plus beaux 🌺
C'est pour cela que la voie du Ta**ra n'essaie pas de "casser l'ego" ni ne dénigre le mental : c'est par l'accueil de tout ce que nous sommes, et le soin ainsi que l'utilisation respectueux de nos différentes parts que nous pouvons vibrer haut, grandir, nous hisser au-dessus des croyances délétères et des sentiments invalidants...
Oui nous pouvons... et ensemble c'est bien plus aisé et profond 🦄🍀
Naturellement nous nous rassemblons davantage avec celleux qui nous ressemblent et/ou nous complètent 🌸 Cela a du sens pour mieux s'entre-accompagner... et en même temps attention à ne pas exclure tout ce qui nous dérange, car là aussi il y a de belles pistes d'évolution 😉
Notre être sait si telle relation est à vivre ou pas : l'écouter et accepter nos limites, c'est aussi respecter la Vie 🏵️
Merci d'oser dire Oui et merci d'oser dire Non... surtout si c'est depuis ton Cœur, depuis ton âme 🤩 À chacun.e son chemin... et celui/celle qui est confronté à ton Non a autre chose à vivre 👌
Namasté 🙏🥰
Nelly www.ta**ra-sudouest.com
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Ma fille est rentrée de l’école en disant :
« Maman, tu ne devineras jamais ce qui s’est passé aujourd’hui en cours d’histoire. »
Son professeur a annoncé à la classe qu’ils allaient jouer à un jeu.
Il a circulé entre les rangs et a murmuré à chaque élève s’il était une sorcière ou simplement une personne ordinaire. Puis il a donné les consignes :
« Formez le plus grand groupe possible… mais sans sorcière. S’il y a ne serait-ce qu’une sorcière parmi vous, tout le groupe échoue. »
Ma fille a raconté que, aussitôt, la méfiance s’est installée.
Les questions fusaient :
« Es-tu une sorcière ? Comment savoir que tu ne mens pas ? »
Certains sont restés dans un grand groupe, mais la plupart se sont isolés en petits cercles fermés.
On écartait quiconque paraissait nerveux ou coupable, fût-ce d’un simple geste.
L’atmosphère a changé en quelques minutes : chuchotements, regards soupçonneux, doigts accusateurs. La confiance s’était évaporée.
Lorsque les groupes furent enfin formés, le professeur déclara :
« Bien, découvrons qui a perdu. Sorcières, levez la main. »
Personne ne bougea.
La classe éclata de rire.
« Quoi ? Vous avez gâché le jeu ! »
Alors le professeur lâcha la vérité :
« Réfléchissez… Y avait-il vraiment des sorcières à Salem, ou tout le monde a-t-il simplement cru ce qu’on lui disait ? »
Le silence est tombé.
Les élèves ont compris.
Nulle sorcière n’était nécessaire pour semer le chaos : la peur avait déjà fait son œuvre.
La seule méfiance avait suffi à diviser la classe, à briser la communauté.
Et n’est-ce pas exactement ce qui se passe aujourd’hui ?
Les mots changent, mais le jeu reste le même.
Au lieu de “sorcière”, on dit “libéral”, “conservateur”, “complotiste”, “mouton”, “vacciné”, “non-vacciné”, “pro-ci”, “anti-ça”.
Les étiquettes varient, la stratégie demeure :
insuffler la peur, semer la défiance, diviser.
Puis regarder la confiance s’effondrer.
Le danger n’a jamais été la sorcière.
Le danger, c’est la rumeur, la méfiance, la peur, les mensonges qu’on sème.
Refuse le murmure. Ne joue pas à ce jeu.
Car dès l’instant où nous partons chasser les “sorcières”, nous avons déjà perdu.
📖 Melissa LeBlanc.