07/09/2025
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Notre cerveau pense, réfléchit, crée. Mais il est également fondamentalement feignant pour économiser son énergie. Le “délestage cognitif” permet d’économiser de l’énergie. Ex : listes de courses, to do list, alarmes pour nos RDV.
Google a accentué ce délestage cognitif: inutile de mémoriser une information puisque je sais où et comment la retrouver.
Avec l’IA et les chatbots type ChatGPT, on franchit un cap abyssal puisqu’ils stockent, retrouvent, synthétisent, organisent et agissent. Or, le cerveau est comme un muscle : plus on l’utilise (penser, mémoriser, décider), plus il se renforce ; moins on l’entraîne, plus il s’atrophie. Si l’on délègue tout à l’IA, on perd l’habitude de réfléchir et on finira par devenir débile.
Ceux qui utilisent ChatGPT vont plus vite, produisent plus, etc… mais sont incapables de citer ce qu’ils ont fait ou écrit, car ils n’ont fourni presque aucun effort cognitif. À court terme on parait plus efficace, mais à long terme, on perd son intelligence alors que l’intelligence de l’IA augmente.
L’IA est un super outil pour créer et générer des idées en quelques secondes. Mais se faisant, le cerveau perd ses capacités créatives progressivement tout en uniformisant la pensée et la création dans le futur.
Ceux qui utilisent l’IA pour se confier voient leur sentiment de solitude augmenter à long terme. L’IA est disponible, patiente, bienveillante, mais finira par compliquer nos relations humaines déjà fragiles, augmentant l’isolement et les dépressions. Et c’est pire pour les enfants, dont le cerveau est en plein développement.
Depuis des années notre capacité attentionnelle s’effondre à cause des formats courts et des shoots de dopamine en boucle. On scrolle, on en redemande. Le cerveau, déjà feignant, devient impatient.
En parallèle, nos goûts et notre pensée se formatent et la pensée critique s’érode. Bilan : cerveau plus paresseux, plus naïf, plus triste, attention fragmentée, goûts dictés par des algorithmes.