Quelles sont les heures d'ouverture ?

Lundi 08:30 - 17:00 Mardi 08:30 - 17:00 Mercredi 08:30 - 17:00 Jeudi 08:30 - 17:00 Vendredi 08:30 - 12:00

Quel est le site Web ?

https://supercerveau.fr/, https://linktr.ee/angeline_lamblot_psychologue

Angéline_Lamblot_Psychologue, 50 Rue de la République, Saint-Paul-en-Jarez (2025)

30/04/2024

Le soulagement quand j'ai eu mon premier téléphone en 4e. Les SMS m'ont permis de dire des choses que je n'arrivais pas à dire à voix haute. Hyper pratique pour développer des amitiés et des relations amoureuses.

Pourtant, en tant que , plusieurs difficultés se cumulent quant à l’utilisation du téléphone. Mes compétences ne se sont pas automatisées et me génèrent donc anxiété et stress :

- L'incertitude de la réponse lors d'un appel et sur le fait de laisser ou non un message avec le défi qu’il soit concis et compréhensible.

-Risque que, sans que je le sache, mon message ne soit pas écouté ou mal compris à cause de problèmes de réseau ou s'il est inintelligible.

-Difficulté pour énoncer clairement mon nom que j'épelle en donnant un exemple pour chaque lettre difficile (m comme maman par exemple). Avec l'expérience, je sais où la majorité des gens se trompent. Et mon numéro que je répète deux fois à une cadence déterminée.

-L'attente d'un appel qui me distrait et me stresse. Je ne suis plus totalement dans le moment présent.

-Anxiété à l'idée de répondre au téléphone, nécessitant une préparation mentale pour me souvenir de mes points à discuter. Grande inspiration. Prise de notes.

-Isolement pendant les appels pour éviter d'être entendue ou vue par d'autres, même par mon conjoint.

-Besoin constant de me déplacer et importance de maintenir une voix agréable lors des appels.

- Utilisation d'une ardoise pour prendre des notes, surtout en post

- Manque d'informations non verbales au téléphone, rendant difficile la compréhension et l'interaction. Attendre mon tour pour ne pas couper la parole sans qu'il y ait de silence trop long et pesant. Je ne sais pas si j’ennuie l'autre ni ce qu'il ressent.

Tout cela rend difficile le maintient d'une proximité dans les relations sociales.

Comment gères-tu les appels ? Partage tes astuces. Aide à mieux comprendre les défis des personnes autistes avec la technologie.

Partage cette publication pour aider à mieux cerner les challenges des personnes avec dans l'utilisation du téléphone. Sachant que le raisonnement peut être élargi aux réseaux sociaux !

27/04/2024

En cas d’ , une personne aura tendance à éviter certaines situations. Pour rappel, l’anxiété sociale correspond à l’anxiété ressentie vis-à-vis d'autrui.

Comme beaucoup, les soirées sont mon pire cauchemar. Quand j'étais ado et jeune adulte, sortir en boîte était une horreur. Dès que je dépasse une certaine heure, impossible de me mobiliser pour quitter mon domicile. Mon corps réclame une do**he, un pyjama, et j'anticipe déjà la fatigue de la nuit et du lendemain. C'est comme être vieille avant l'heure.

J’ai déjà fait semblant de m’être endormie tellement je n’avais pas le courage d’avouer que je suis incapable de sortir de chez moi.

J’ai en moi une sorte de minuterie qui m’indique à quel moment j’ai besoin de partir pour ne pas passer en mode “off”. Seulement, ça fonctionne uniquement si je suis partie seule ou si la personne avec qui je partage mon véhicule est d’accord pour rentrer. Combien de fois j’ai entendu “pas maintenant, on reste encore un peu”. Il a toujours été capital pour moi de partir avec mon véhicule pour au moins avoir ce repère et pouvoir partir si jamais c’est trop malgré mes efforts.

Les soirées avec des amis proches qui me connaissent bien sont beaucoup plus simples, sauf s'il y a une personne en plus que je ne connais pas ou peu. Je vais être discrète, disparaitre autant que possible car je n’ai rien à dire. En plus, je ne bois pas d’alcool. Je me sens donc toujours en décalage. Ce qui aide : partir avec une personne de confiance qui acceptera sans justifier que c’est l’heure pour moi de rentrer.

Même si j’apprécie une personne, si elle m’invite à un évènement avec des personnes que je ne connais pas, je peux accepter son invitation car dans l’instant présent j’ai envie de partager ce moment mais au final ne pas être capable d’y aller et annuler au dernier moment. Je ne me sens pas bien avec cela mais ça s’impose à moi. Trop de facteurs inconnus. Trop de fatigue que je risque de ne pas pouvoir gérer et compenser le lendemain. Surtout en ayant des enfants, il faut être stratégique dans la gestion de la fatigue.

Et toi, comment gères-tu l'anxiété sociale lors de soirées ?

23/04/2024

J'ai commencé à en parler dans le post 1 : pour les personnes avec un , les interactions sociales peuvent souvent engendrer un stress significatif qui risque de générer une qui peut aller jusqu'à une .

La phobie a pour mission de nous éviter absolument toute interaction sociale comme si c'était aussi dangereux que croiser un lion dans la rue. L'anxiété sociale va nous suggérer fortement qu'il faut rester sur nos gardes si un autre être humain s'approche de nous.

C'est hyper adapté si on considère que notre cerveau a pour mission de nous maintenir en bonne santé physique et psychique. Car si en présence d'autrui, notre système parasympathique ne s'active pas (ce système est actif en cas de sérénité et sécurité), notre cerveau a pour obligation de maintenir notre vigilance élevée, au cas où. Être concentré.e augmente nos chances de comprendre les propos d'autrui, nous aide à puiser dans notre mémoire, à faire des efforts, etc.

Le “problème”, c'est qu'on rencontre des humains partout et presque tout le temps dès qu'on sort de chez soi. Ça a pour conséquence de générer un stress chronique, ce qui n'est pas bon pour la santé. C'est donc un cercle vicieux qu'il faut réduire au maximum.

Voici un exemple quotidien illustrant cette anxiété sociale : au travail, je ne fais pas ou peu de pauses et évite souvent de manger sur place. C'est le moment des discussions informelles (qui n'ont pas de forme définie et qui sont donc imprévisibles). C'est donc très anxiogène. Ce n'est pas vraiment une pause. Ça me génère de la fatigue puisque cette situation n'est pas générée de manière automatique par mon cerveau. C'est le moment des blagues et des sous entendus. Je dois réfléchir à quoi dire et quand.

Dans mon cas, l'anxiété sociale diminue lorsque je connais bien la personne, le lieu et la manière dont ça va se passer. Parce que j'ai des repères, des connaissances de cette personne et de cette situation que j'ai stocké dans ma base de données. Par exemple, je vais souvent aux mêmes endroits et je commande souvent la même chose au restaurant.

20/04/2024

Pour rappel (voir dernier post), être signifie souvent rencontrer des difficultés à saisir spontanément les blagues et les sous-entendus. Comprendre les propos d'autrui demande un effort cognitif considérable durant lequel tu cherches dans ta banque de données où sont stockées toutes les blagues et sous-entendu que tu as déjà rencontrés dans ta vie et surtout que tu as compris. Si l'on est fatigué ou stressé, cela peut devenir mission impossible.

Tu as constamment en temps de re**rd durant lequel ton cerveau mouline pour vérifier si la personne en face de toi est sérieuse et pour comprendre ce qu’elle veut dire. Une stratégie pour meubler est par exemple d'offrir un léger sourire, qui te rend sympathique le temps que tu décides s’il faut rire ou non à ce qui a été dit.

Il y a des personnes qui jouent constamment avec ce type de communication : mettre le doute, sous entendre des choses, etc. Un conseil ? Fait expliciter dès que tu peux. Si tu n’as pas de réponse claire, éloigne toi de ces personnes. Ca ne veut pas dire qu’elles sont mauvaises. Tu reconnais seulement votre incompatibilité à être en interaction.

Ce fonctionnement cérébral peut nous rendre naïfs. Cela sera positif dans un monde idéal. C’est complexe quand on reste dans des relations compliquées trop longtemps, quand on se fait manipuler ou arnaquer. Heureusement, ce n’est pas notre quotidien ! Mais il faut le garder en tête. Je ne veux pas vous faire peur en disant ça. C’est juste une facette de notre réalité. On va être "trop gentil.le". On va pardonner facilement, etc.

Par exemple, un jour j’ai signé un contrat abusif qui m’a mis dans des difficultés financières importantes. Depuis, je suis vigilante à faire lire les documents importants à une personne de confiance. Si on me met la pression, dans le doute je refuse de signer.

Avoir un , ça peut signifier également : aimer tout le monde. Quand on est naïf et qu’on a de bonnes capacités d’empathie, on zoome sur les qualités de la personne et sur son potentiel d’évolution. C’est génial comme qualité. Il faut juste faire attention à ne pas conserver de relations qui s’avèrent toxiques pour nous.

16/04/2024

Être signifie souvent rencontrer des difficultés d'interaction sociale. Ca ne veut pas dire qu’on n’aime pas les autres et qu’on vit reclus chez nous. Certains autistes sont d’ailleurs très sociables et extravertis (ce qui ne signifie pas pour autant qu'ils maîtrisent les codes sociaux ou que cela ne leur coûte pas d'énergie) ! Il est important de noter que l' se manifeste différemment d'une personne à l'autre.

Quand tu es autiste, ton cerveau n’est pas câblé pour comprendre automatiquement les blagues, les implicites, le second degré, l’ironie et les métaphores. Parce que si tu ne comprends pas facilement ce qui se dit, tu ne passes pas un moment ressourçant et agréable. C'est donc difficile d'être en lien, ce qui peut générer de l'évitement.

Par exemple, j’ai moi-même une pensée en arborescence et en image. A chaque fois qu’on me parle, j’ai des images qui viennent automatiquement dans ma tête pour illustrer ce que j’entends. C'est hyper gênant en cas de métaphore ou de blague.

Si en plus la personne avec qui tu parles a un langage non-verbal pauvre : un visage avec peu d’émotions par exemple, ça complique encore un peu plus la compréhension.

Pour ma part, je suis en interaction avec ma famille (mes enfants et mon mari), de temps en temps mes quelques amis et les personnes avec qui je travaille et ça me suffit largement. C’est même parfois un peu trop.

Les personnes autistes ne cherchent pas systématiquement à nouer de nouvelles relations, car les interactions sociales requièrent beaucoup d'énergie. Comme tout le monde, notre réserve d'énergie est limitée. Quand un neurotypique est en contact d’autres personnes, son cerveau a automatisé tout un tas de choses qui font que les échanges peuvent être fluides et donc agréables.

Être autiste requiert un effort constant pour décoder les interactions.

Peu de personnes sont capables de parler de manière transparente et directe, avec respect. Une fois qu'une personne avec trouve ces personnes compréhensives, elle les garde précieusement dans son cercle. Elles deviennent des personnes ressources avec qui elle peut être en lien sans que cela l'épuise trop vite.

13/04/2024

Ca y est … Il y a quelques semaines, j'ai reçu mon diagnostic de

A cette occasion, je me permets de me présenter à nouveau à vous : je m’appelle Angéline LAMBLOT, je suis psychologue spécialisée en neuropsychologie depuis 2011, j'ai 36 ans, je suis mariée, j'ai 2 enfants et ... je suis

Pourquoi ce diagnostic tardif ? Je me suis questionnée quand deux personnes de ma famille (adulte et adolescent) ont reçu leur propre diagnostic au cours de ces derniers mois. J'ai pensé à ma fille qui a un fonctionnement atypique ... Puis j'ai pensé à moi et finalement j'ai compris : je suis autiste.

Je ne vais pas vous mentir, ce déclic m'a brassé. Finalement, ce n'est peut-être pas tant le diagnostic en tant que tel mais le lapse de temps entre les résultats du bilan et le moment où j’ai compris au fond de moi que je suis autiste. Et pourtant, pour moi, l'attente n'a pas été si longue, seulement 7 mois, mais cela a été une véritable torture psychologique. D'une part, le diagnostic me semblait évident et je l'acceptais. D'autre part, en en parlant, je me sentais illégitime face à tous ceux qui avait leur propre avis sur la question.

Si tu passes par là et que ça te parle, je me permets un conseil :

Garde le cap car ces mots vont tout changer. Tu seras plus indulgent envers toi-même, te traitant avec respect et sollicitude. Tu cesseras de t'imposer des défis quotidiens, cherchant sans cesse à t'améliorer pour correspondre à la norme neurotypique. Peut-être même trouveras-tu ta place sur cette Terre.

J'adresse un message d'espoir à tous les parents d'enfants avec un TSA, autrefois désignés sous le terme d' :

Avant, j'étais psychologue. Maintenant, je suis psychologue et autiste. Il est possible de travailler, il est possible d'avoir des enfants, il est possible de vivre en couple, il est possible de réduire son anxiété sociale. J'en suis la preuve vivante et beaucoup d'autres peuvent également en témoigner.

Si tu as des questions à ce sujet, je te laisse me les noter en commentaire pour un prochain post. Et si tu souhaites témoigner en commentaire, n'hésite pas !

10/04/2024

Dans une démarche diagnostique, tu passes par tous les états émotionnels.

Le choc quand tu prends conscience que c'est peut-être ça.

Les incertitudes quand les personnes à qui tu en parles essayent de te rassurer en te disant : “je ne pense pas que ce soit ça”.

L'envie que ce soit ça. Car sinon, c'est quoi ? C'est dans cet état émotionnel que mon mari m'a dit : “j'espère que tu es ”.

La tristesse. Lors de l’évaluation avec un professionnel, celui-ci met en lumière ton fonctionnement, tes dysfonctionnements. Tu dois te livrer totalement, te mettre à nu auprès de quelqu'un que tu ne connais pas. Il découvre des facettes de toi qu'habituellement tu camoufles. Tu verbalises des choses que personne ne sait de toi et dont parfois toi même tu n'as pas pleinement conscience. Tu découvres ce qui n'est pas “normal” dans ton fonctionnement. Ça fait bizarre !

L'impatience qui se mélange à une forme de honte voire d'humiliation. Laisser des personnes de ton entourage exprimer leur point de vue, leur manière de te voir et les laisser parler des trucs bizarres que tu fais au professionnel. Ce n'est pas glorieux.

En quelques mois, tu passes à travers un véritable tourbillon émotionnel, surtout dans les jours et heures précédents les résultats. Tu oscilles entre tristesse profonde et angoisse mais aussi sérénité face à l'évidence de la situation (mais pas encore confirmé donc peut-être pas si évident). Tu vas enfin comprendre. Ou alors tu vas continuer d'errer. Tu te racontes tout ça dans ta tête et c'est bien normal !

Un conseil ? La manière la plus saine de vivre tes émotions est de les partager avec une personne de confiance et surtout de pleurer quand tu en ressens le besoin.

Ne reste pas isolé. Prends soin de toi encore plus que d'habitude, laisse toi explorer ton être et apprendre à t'aimer, parce que ce voyage, je te l’assure, t’amène sur un magnifique paysage.

15/03/2024

Oui ! Mais, dans le jargon professionnel, on utilise un autre terme : on parle de " ". C’est "rigolo" de tout séparer, de multiplier les termes, de tout complexifier ... Moi je suis dans la case " " et toi dans la case " ". Ca nous empêche de faire des liens, d'avoir une bonne compréhension des choses et donc d'ajuster rapidement et efficacement nos actions. Ca nous donne l'impression de ne pas vivre les mêmes choses alors qu'il y a tellement de similitudes. Cela freine notre compensation et notre solidarité.

Au final, burn-out et décompensation, ça veut dire la même chose ! Littéralement, le burn-out, signifie que l’extérieur (la société, notre environnement, etc.) nous brûle, nous consume. C'est-à-dire que nous avons tous notre fonctionnement écologique propre, celui qui nous permet de vivre d’une manière épanouie avec un minimum de contrainte. De l'autre côté, il y a les dictats de l’extérieur : il faut travailler 35h par semaine, il faut aller à l’école, il faut, il faut, il faut.

Je crois que de moins en moins de personnes se trouvent épanouies face à ces contraintes, d’où les phénomènes de société que nous observons : privilégier le télétravail, réduire ses horaires de travail, ses déplacements, changer de travail, etc.

Les personnes semblent rencontrer souvent encore plus de difficultés du fait de leurs énormes efforts.

Je citerai les paroles d'une psychologue spécialisée en : la décompensation engendre une sorte de régression. La régression ne signifie absolument pas la perte définitive de certaines capacités ou de certains apprentissages ! Même si ça dure dans le temps et que ça fait peur !

La solution ? Lever le pied pour diminuer cette pression, cette vitesse acharnée. Se laisser le temps de se reposer, de se ressourcer, de vivre.

Pour nous, adultes, cela peut rimer avec un arrêt de travail. Pour les enfants, cela peut signifier l'adoption de davantage d'aménagements scolaires (bien que cela puisse sembler inutile) et la réduction temporaire des devoirs.

Ca vous parle cette décompensation ? Vous avez fait quoi pour lever pied ?

Prenez soin de vous 🥰

12/03/2024

Mais pourquoi ne me suis-je pas écoutée ? Cette question tourne en boucle dans ma tête. La culpabilité pousse à et toujours plus mais c’est exigeant !

Ce matin, j’ai posé mon fils au jardin d’enfants. Tout était nickel, jusqu’à ce qu’il voit la personne responsable de l’accueil. Ce n’est pas une titulaire mais une jeune très gentille qu’il voit depuis plusieurs semaines. Il demande à être dans mes bras, ce qui n'est pas inhabituel. Il me serre fort et cache sa tête dans mon manteau.

Les enfants sont bruyants ce matin. Je pose mon fils pour qu’il me regarde et m’écoute. La dame lui parle : il stresse alors qu’elle essaie de le rassurer et faciliter la transition. Elle le touche plusieurs fois et l'appelle pour lui proposer de venir vers elle. Il est hyper tendu et se réfugie à nouveau contre moi. J’explique à cette dame qu’il ne veut pas qu’elle le touche. Elle est embêtée et une titulaire prend le relais.

Je me raccroche désespérément au reste de la routine : regarder la TV (caméra) pour faire coucou quand je serai dehors. Mais il est stressé et pleure.

Je pars. Je le regarde en détresse et je m’en veux de ne pas le récupérer pour aller dans le couloir et prendre le temps dont il a besoin pour redescendre en stress. Arrêter le chronomètre incessant car c’est lui le plus important ! Consolider ce lien d’amour, cette confiance inconditionnelle. Non, il n’est pas malheureux je le sais. Ce n’est pas la question et les professionnelles sur place sont très bien.

Ces situations ne sont pas normales, même si l'on nous assure du contraire ! Certains enfants se séparent facilement, d’autres ont plus de mal tout le temps ou à certain moment et non, dans ce cas la séparation n’est pas bénéfique ! Oui, ils développent leur capacité de résilience mais stop, arrêtons de banaliser tout le stress ressenti et ce sentiment d’être abandonné dans un lieu et avec des personnes qui ne nous apportent pas de réconfort dans l'immédiat. Et puis, dans un monde parfait nous n’aurions pas besoin d’être résilient !

08/03/2024

Les enfants peuvent être de grands enseignants. Par exemple, ils nous apprennent à être dans le .

Pour nous, adultes, cette manière de fonctionner est par moment déroutante. Elle peut même déclencher chez nous des réflexions et car nous avons souvent besoin de comprendre.

Ma fille peut vivre des émotions très intenses et difficiles. J’ai donc décidé de l’emmener voir une sophrologue pour l’aider à s’épanouir.

Ma fille est tellement dans le moment présent que si vous lui demandez s’il y a des choses qui la rendent tristes et dont elle veut parler pour trouver des solutions … eh bien elle ne trouve rien puisque là, tout de suite maintenant, elle n’est pas triste et tout va bien.

Je ne vais pas vous mentir, ça me renvoie l'impression très désagréable d'en faire des tonnes, de m'inventer des problèmes et je me sens bête. Le regard et le jugement hypothétique du professionnel peut également gêner à ce moment-là.

Pourtant, être dans le moment présent c'est génial, c’est une belle qualité !

Mais dans cette situation précise, il faudrait se téléporter dans le bureau de la thérapeute instantanément quand ça ne va pas pour dire : regardez, aidez-nous, on vit vraiment des choses difficiles !

Dans le fond, j'aimerais bien faire comme ma fille : c'est la galère à un instant T puis la seconde d’après c'est fini, tout va bien. Je retrouve alors la joie !

Cette capacité naturelle des enfants nous renvoie à nos propres défis en termes de .

Dans ma quête personnelle, j'ai découvert l'efficacité de l' (Technique de ). Cette approche, que je partage dans une formation en ligne, offre des outils précieux pour retrouver sérénité et équilibre émotionnel, tant pour les adultes que pour les enfants.

Si vous êtes curieux, je vous invite à explorer mon site internet : https://supercerveau.fr/formation-eft-gestion-emotions/. C'est une invitation à apprendre à accueillir chaque moment avec plus de douceur et de compréhension, inspiré par la sagesse des enfants et enrichi par des techniques éprouvées.

Et vous, vous inspirez-vous des enfants ?

05/03/2024

Accepter de est important, mais cela vient avec certaines conditions : je peux lâcher prise en toute sécurité uniquement si j'ai posé les actions qui me semblent les plus justes dans mon cœur.

Lâcher prise est difficile lorsque tu dois remplir un dossier de 40 000 pages pour être mis sur liste d'attente d'un centre de diagnostic . Cela pourrait même re**rder le moment bénéfique du lâcher prise !

Lâcher prise lorsque tu reçois un message d'alerte incompréhensible sur ton ordinateur, que ta boîte mail ne fonctionne plus, que tu as des achats importants à réaliser, quand tu doit recalculer le salaire de la nounou parce que tu as fait une erreur dans la déclaration de salaire de ce mois-ci, quand tu dois vérifier un contrat, quand tu dois rédiger un avenant de contrat après avoir fait des calculs bien compliqués, etc. Et bien ce n'est peut-être pas l'objectif !

Il y a un temps pour tout. Se poser et se recentrer pour sentir à l’intérieur de soi les actions à poser, c’est une première étape très importante. Mais une fois que c’est fait, il faut passer à l’action sinon il ne se passera rien. Ca permettra même à ton organisme de diminuer son stress vu qu’il constate que tu prends tes responsabilités et qu’il n’a pas besoin de te rappeler à l’ordre.

Je vais me permettre de préciser un détail important : n’hésite pas à demander de l'aide dès que les actions à entreprendre te prennent du temps et/ou de l'énergie ! Tu n’es pas obligé de tout faire tout seul !

Pour être clair, je ne suggère pas de s'imposer des tâches de manière arbitraire. Ce n’est pas ton mental qui doit te dicter que tu dois faire ceci puis cela, de manière autoritaire. Je t'encourage à t'écouter et à investir pleinement le moment présent pour que ton futur soit serein en répondant à
tes besoins et aux besoins des personnes qui sont à ta charge.

Tu peux aussi être dans une énergie dynamique et ressourçante quand tu réalises ces actions “au bon moment”. Et ce moment, il n'y a que toi qui peut sentir quand il arrive. Peu importe si ta tête te fait croire que tu as d’autres choses à faire. Alors, entraîne-toi à t'écouter et respecte-toi !

01/03/2024

Depuis que ma fille ne prend plus de traitement ( ), elle est moins docile avec nous mais surtout avec son frère. Pour en savoir plus sur le TDAH ou TDA, je partage un ebook sur mon site internet [www.supercerveau.fr](http://www.supercerveau.fr).

Alors qu'avant elle était douce la plupart du temps et dans l'acceptation quand son frère lui demandait (plus ou moins en hurlant) un jouet : maintenant, elle dit “non” !

Il faut intervenir pour résoudre les conflits ou diminuer les tensions, les aider à verbaliser ce qu'ils souhaitent sans crier, encourager le petit frère à s'engager dans une autre activité, la grande à proposer des alternatives à son frère, et veiller à ce que le plus jeune ne blesse pas sa sœur. Ou inversement même si c’est plus discret vu qu’elle est plus grande et que son cerveau est plus mature.

N’hésite pas à consulter mes posts Instagram s’intitulant “mes enfants se chamaillent” et “trouble de l’opposition et TDAH : 3 conseils” pour compléter ce post.

C’est particulièrement intense si tes enfants sont petits et il y a une période d’adaptation en cas d’arrêt de traitement. Après, ils finissent par trouver leur rythme même s’il faut garder un œil bien ouvert car ça peut dégénérer. C'est tout à fait normal chez les enfants !

Plus de frustration pour lui mais plus d'affirmation pour elle. Cela pourrait être un mal pour un bien.

Tant qu'on est disponible physiquement, psychiquement et cognitivement, ça fonctionne donc, encore une fois, prends soin de toi pour assurer tes responsabilités du mieux possible. Rappelle-toi que prendre soin de toi est la clé pour être là pour eux.

Si tu as besoin d'un coup de main, considère ma formation en ligne sur l'usage de l' (Technique de ). Cet outil permet de se libérer des émotions négatives, d’améliorer sa concentration, et de gérer son stress, ce qui peut être pertinent si la Ritaline de ton enfant doit être arrêtée. L'EFT peut soutenir ta famille dans cette période d'adaptation, en aidant à mieux gérer les émotions et les interactions.

Angéline_Lamblot_Psychologue

30/04/2024

27/04/2024

23/04/2024

20/04/2024

16/04/2024

13/04/2024

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