20/11/2025
Les quatre établissements support des groupements hospitaliers de territoire du sud des Hauts-de-France et le CHU Amiens-Picardie ont signé leur nouvelle convention d’association.
Le CHU Amiens-Picardie, établissement hospitalo-universitaire support du GHT « Somme Littoral Sud » et les quatre GHT associés du territoire universitaire de santé du sud de la région Hauts-de-France (ex-Picardie) - GHT « Aisne Nord et Haute Somme », GHT « Oise Ouest et Vexin », GHT « Oise Sud », GHT « Oise Nord Est » - ont signé le 13 novembre 2025 leurs nouvelles conventions d’association, pour une durée de cinq ans, renforçant la dynamique à l’œuvre et la coopération hospitalo-universitaire.
Les établissements ont réaffirmé leur attachement à une gouvernance partagée et fluide du dispositif, associant pleinement les directeurs, les présidents des commissions médicales de groupement et de CME, les doyens, afin de garantir l’implication de l’ensemble des équipes dans une forte dynamique solidaire, collective et territoriale.
Les gouvernances se sont accordées sur l’élaboration de conventions d’association du même type, pour chacun des territoires concernés, afin d’assurer le déploiement le plus concerté possible des actions portées par les quatre conventions d’association dans l’objectif de renforcer encore les coopérations territoriales avec une forte dynamique de groupe public hospitalier au bénéfice direct des patients de l’ex-Picardie où vivent plus de 2 millions d’habitants.
En promouvant résolument une culture commune et des projets partagés, le CHUAP et les établissements support des quatre GHT associés favorisent les synergies territoriales pour répondre efficacement, dans la durée, aux besoins de la population.
La réflexion collective est renforcée sur les filières de soins, les enjeux d’attractivité médicale, de permanence des soins, de continuité des activités, de projets communs afin de privilégier une approche solidaire de groupe public hospitalier.
Dans un contexte de transformation du système de santé et de renforcement des exigences en matière de formation et de recherche, le processus d’universitarisation des formations en santé, est également identifié comme un levier stratégique majeur.
La coordination sera renforcée entre les établissements hospitaliers et les universités afin de garantir sur l’ensemble du territoire une intégration cohérente, progressive et équitable des étudiants médicaux et paramédicaux.
Fondées sur l’écoute, la prise en compte des attentes mutuelles, la solidarité, le partage d’expertises et la complémentarité des ressources, ces conventions optimisent les prises en charge et garantissent une offre de soins cohérente, sécurisée et de qualité.
La volonté partagée vise ainsi à :
• Déployer une offre de soins graduée favorisant l’égalité d’accès aux soins de recours, aux protocoles de recherche et aux innovations, en participant à la diffusion des bonnes pratiques au plus près des patients
• Organiser les filières de prise en charge et les parcours des patients pour les activités de référence et de recours, notamment celles visées par le schéma régional de santé ou organisées au sein des centres de référence ainsi que toutes les autres activités pour lesquelles le CHU joue un rôle de centre expert et de recours, dans le respect du principe de subsidiarité qui valorisa les pôles d’appui existant au sein des GHT et en garantissant la sécurité-qualité
• Proposer avec les UFR l’encadrement pédagogique des formations en santé, en fort lien avec les acteurs du territoire
• Développer les services supports à la recherche impliquant la personne humaine au profit de tous les investigateurs, favorisant les collaborations entre chercheurs, la promotion des protocoles et la réalisation des essais
• Coordonner une organisation dynamique et prospective de la gestion la démographie médicale en lien avec l’ARS, les UFR et les partenaires du territoire dans le cadre notamment des revues annuelles des effectifs médicaux (RAEM) afin de répondre aux enjeux d’attractivité et de fidélisation des professionnels
• Affirmer l’ambition commune de porter des projets d’intérêt régional, tel le déploiement d’un plateau d’imagerie médicale mutualisé (PIMM), le projet de numérisation des activités d’anatomo-cyto pathologiques ou encore le déploiement d’étudiants en odontologie dans trois centres hospitaliers.
La volonté partagée des établissements s’appuie notamment sur les postes médicaux partagés, déjà encrés avec succès dans le partenariat avec le CHUAP. Ce partenariat sera amplifié avec également d’autres formes de coopération médicale, au bénéfice des patients du territoire universitaire de santé.