Dorvaux Stéfanie, psychologue

Dorvaux Stéfanie, psychologue J'accueille les enfants, adolescents, adultes, couples ou familles rencontrant des difficultés d...

J'accueille les enfants, adolescents, adultes, couples ou familles rencontrant des difficultés dans le cours de leur vie. C'est ensemble que nous définirons les modalités de suivi et les outils à utiliser qui s'avéreront les plus adaptés à votre problème. L'objectif est de vous permettre de trouver une écoute bienveillante, de comprendre d'où viennent vos difficultés et de vous rendre acteur des modifications que vous désirez apporter dans votre vie.

08/08/2025

« Je ne suis plus tout à fait d’où je viens. Mais je ne serai jamais vraiment d’où je suis arrivé. » Ils ont changé de classe sociale, mais ce passage laisse des traces. Et ils racontent ici ce que ça coûte, ce que ça change, et ce que ça révèle.
➡️ https://l.franceculture.fr/AWf

26/05/2025

Je republie cette lettre d'une mère, qui accompagne avec amour et courage, sa fille Sarah atteinte de polyhandicap.

C'est un témoignage édifiant et bouleversant sur la crise de la prise en charge du handicap, et de la santé mentale en générale, dans le service public.

Nos pensées vous accompagnent.

16/05/2025

"Pour une femme alcoolique, c'est deux fois plus dur que pour un homme... on ne nous le pardonne pas". Ces mots sont ceux de la comédienne Fiona Gélin. Ils d...

04/04/2025

Dans le Journal La Montagne.

Bel éclairage sur le traumatisme.
23/01/2025

Bel éclairage sur le traumatisme.

Il n'y a pas de prescription pour les victimes d'abus : l’histoire ne se termine jamais vraiment.
J'ai eu un échange hier avec un individu qui critique la destructivité manifeste (alcool et autosabotage) d'une autre personne. Je souligne qu'il est connu que cette dernière a été abusée à l'enfance. L'autre me dit d'un ton catégorique : ''bah il est temps qu'elle passe à autre chose, de l'eau a coulé sous les ponts depuis, non?''.
J'ai répondu ''non''.

Car ce n'est pas une question de volonté.
Je le répète : ce n'est pas une question de volonté !

Beaucoup de personnes ayant subi des abus dans leur enfance portent en elles une souffrance qui ne se guérira jamais entièrement avec le temps. Et cela, même si elles semblent avoir «tourné la page» à l'extérieur. Que ce soient par exemple (il y en a bien d'autres encore), des abandons, des violences physiques, de l’abus narcissique, des violences sexuelles, un climat incestuel ou incestueux, ou encore être témoin de violences conjugales, ces blessures profondes continuent de se manifester à travers les décennies. Il n'y a pas de répit.

Ce que beaucoup semblent oublier ou ne pas savoir, c’est que le traumatisme n’a pas de date de péremption. Il s’installe, se cache et surgit parfois des années plus t**d dans une sorte de tourbillon invisible. Les symptômes peuvent se déchaîner de manière imprévisible, affectant le vécu des personnes concernées dans les différentes sphères de leur vie : intime, amicale, professionnelle ou familiale...

Les conséquences sont multiples et variables selon les individus: une charge mentale épuisante qui ne cesse de s’accumuler, une hypervigilance constante où la peur d’être à nouveau blessé(e) se cache derrière les interactions, les troubles du sommeil deviennent souvent des compagnons inséparables, souvent des troubles sexuels, des comportements alimentaires désordonnés, des relations toxiques répétitives, de l’angoisse à revendre qui surgit dans les situations les plus quotidiennes, pour ne citer que quelques exemples... L'esprit s'use, sans relâche, se débat avec ce passé qui ne s’efface pas.
La charge traumatique palpite. Et il n'y a pas d'interrupteur pour l'arrêter même si la personne le souhaite souvent de tout son être.

Ce que beaucoup de gens ne réalisent pas c’est que le traumatisme génère un blocage psychique. Pour les anciennes victimes d’abus, le drame du passé existe encore ici et maintenant, à chaque instant.
Pour le dire autrement, oui une ancienne victime d'abus ne subit pas l'abus à l'instant présent, mais elle subit encore et encore chaque jour les conséquences symptomatiques et les préjudices multiples liés aux abus subis à l'enfance. Ce n’est pas une question de "passer à autre chose", ni de "se remettre de". Ceux qui n’ont pas vécu cette souffrance ne comprennent souvent pas que le traumatisme n’est pas un simple souvenir. Il est présent, actif, à chaque pensée, chaque émotion, chaque interaction. Et quand on parle de préjudices il faut bien imaginer tout ce que les abus d'enfance génèrent comme impossibles injustes pour l'adulte: imaginez-vous pouvoir être tranquille à Noël face à votre père abuseur comme si de rien n'était ? Imaginez-vous que vous allez avoir une relation mère-fille de qualité quand votre mère vous a battu toute votre enfance ou qu'elle a déployée une emprise fusionnelle au point de vous empêcher d'exister? Laissez-vous vos enfants (si vous en avez) en garde chez de tels grands-parents? Êtes-vous l'esprit libre et festif aux anniversaires et autres fêtes symboliques? Allez-vous chercher du réconfort chez eux comme la plupart des gens quand ils ont un pépin dans la vie ? Et je ne parle pas de toutes ces conséquences sociales professionnelles ou affectives sur le quotidien des personnes qui ont eu cette malchance de naître dans une famille abusive.

Derrière le masque social qu'une personne peut mettre chaque jour pour "paraître sereine", il y a peut-être quelqu'un qui se débat, qui souffre et qui vit un enfer intérieur.
Parfois, certaines personnes n'ont plus la force de tenir ce masque social, se dévoilant dans toute leur fragilité, presque anéantie. Et il y a alors des individus pour le leur reprocher, au titre qu'il y a de l'eau qui a coulé sous les ponts... 😕

Une personne importante pour moi m'a dit un jour : "Tu n’imagines pas ce qui se passe dans ma tête chaque jour, c’est la guerre." Ces mots restent gravés dans ma mémoire car ils m'ont permis de saisir l'ampleur du combat que tant de personnes mènent chaque jour en elles-mêmes et, malheureusement souvent aussi, bien malgré elles, contre elles-mêmes.

Tous droits réservés – © William Milliat / Esprit Psy

12/12/2024

Malgré les promesses de Michel Barnier, les professionnels continuent de dénoncer sans cesse la casse de la psychiatrie...

Quand la parole se fait silence, le corps parle...
18/09/2024

Quand la parole se fait silence, le corps parle...

11/03/2024
11/03/2024
11/03/2024

Le change est un moment précieux entre le tout-petit et la personne qui prend soin de lui, pendant lequel gestes doux, prévenance, patience, échanges... sont de mise. Les conseils en dessins de notre chroniqueuse, Virginie Maillard, la talentueuse créatrice des Bougribouillons : https://urlz.fr/nTCk

11/03/2024

Adresse

Saint-Raphaël

Heures d'ouverture

Lundi 08:00 - 19:30
Mardi 08:00 - 19:30
Mercredi 08:00 - 19:30
Jeudi 08:00 - 19:30
Vendredi 08:00 - 19:30
Samedi 08:30 - 12:30

Téléphone

+33633752013

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Dorvaux Stéfanie, psychologue publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter La Pratique

Envoyer un message à Dorvaux Stéfanie, psychologue:

Partager

Our Story

J'accueille les enfants, adolescents, adultes, couples ou familles rencontrant des difficultés dans le cours de leur vie. C'est ensemble que nous définirons les modalités de suivit et les outils à utiliser qui s'avéreront les plus adaptés à votre problème. L'objectif est de vous permettre de trouver une écoute bienveillante, de comprendre d'où viennent vos difficultés et de vous rendre acteur des modifications que vous désirez apporter dans votre vie.