07/07/2025
🌊 Les réseaux fluidiques du corps humain et l’ostéopathie
Le corps humain est un véritable réseau vivant, où des millions de kilomètres de canaux, conduits et vaisseaux véhiculent la vie à chaque instant.
En tant qu’ostéopathe, notre main cherche à percevoir et accompagner ces mouvements fluidiques subtils, souvent sous-estimés et pourtant essentiels à la santé.
🩸 Le réseau vasculaire sanguin
On estime que le corps humain compte environ 100 000 km de vaisseaux sanguins — artères, veines et capillaires — qui, mis bout à bout, pourraient faire plus de deux fois le tour de la Terre !
• Les artères acheminent le sang riche en oxygène depuis le cœur vers les tissus, nourrissant chaque cellule.
• Les veines ramènent le sang désoxygéné et chargé de déchets métaboliques vers le cœur et les poumons.
• Les capillaires, quant à eux, sont la jonction, le lieu d’échange avec l’espace interstitiel.
Ce réseau vasculaire est bien plus qu’un simple circuit mécanique :
il pulse, il s’adapte, il « respire » au rythme de la vie et de l’équilibre interne —
ce que nous appelons homéostasie.
🌿 Autres réseaux fluidiques
En tant qu’ostéopathe, nous savons qu’il n’y a pas que le sang qui circule :
• Le système lymphatique, réseau parallèle, draine l’excédent de liquide interstitiel, assure l’immunité et participe à la détoxification.
• Le liquide céphalo-rachidien (LCR), dans le système nerveux central, a lui aussi une dynamique subtile et participe à la régulation et à la protection du cerveau et de la moelle.
• Les liquides interstitiels, omniprésents entre les cellules et dans la matrice extracellulaire, sont le théâtre des échanges métaboliques.
Ces fluides, visibles et invisibles,
sont tous en communication, interconnectés, et c’est leur libre circulation
qui conditionne la vitalité et la santé.
🔷 L’ostéopathie et les fluides
Lorsque nos mains perçoivent une tension, une densité, un ralentissement ou une stagnation, nous touchons en réalité à une entrave dans la libre circulation de ces flux.
Notre travail vise à restaurer l’équilibre des pressions, la mobilité des tissus et la fluidité des échanges.
En relâchant une membrane, une articulation ou un fascia,
nous libérons des contraintes mécaniques qui perturbent la microcirculation sanguine, lymphatique et interstitielle.
A. Attigui