
21/08/2025
Le corps est un livre vivant où s’impriment nos émotions.
Lorsqu’elles ne trouvent pas d’espace pour être ressenties, exprimées ou transformées, elles se logent dans la matière, silencieusement, et finissent par peser sur notre santé.
La colère retenue peut devenir un feu intérieur qui brûle en continu : elle enflamme la poitrine, contracte la mâchoire, crée des maux de tête ou des tensions musculaires.
La tristesse alourdit le cœur, courbe le dos, ralentit le souffle ; parfois, elle se traduit par une prise de poids, comme si le corps cherchait une armure pour se protéger.
La peur, elle, noue le ventre, dérègle la digestion, provoque des brûlures d’estomac ou, à l’inverse, coupe l’appétit jusqu’à entraîner une perte de poids.
L’anxiété prolongée fragilise le système nerveux : insomnies, palpitations, migraines, hypersensibilité aux bruits et aux tensions.
Chaque émotion cherche simplement à être entendue. Lorsqu’elle est ignorée, le corps parle à sa place, souvent par la douleur ou le déséquilibre.
Apprendre à accueillir ce que l’on ressent , à dire sa colère plutôt que la ravaler, à pleurer plutôt que se durcir, à exprimer sa peur plutôt que la taire c’est offrir au corps une libération.
En laissant circuler nos émotions, nous retrouvons légèreté, fluidité et harmonie entre l’esprit et la chair.
Le corps n’est pas un ennemi, il est un messager.
Écouter ses signaux, c’est se réconcilier avec soi-même.
Charlotte Cellier