11/07/2025
🧬 Et si l’hypoxie devenait un outil clé en rééducation ?
Une récente r***e (Narang et al., 2024 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39448892/ ) met en lumière le potentiel thérapeutique de l’hypoxie, notamment dans la guérison tissulaire et la réhabilitation d’athlètes blessés.
🔑 Deux grands axes émergent :
1️⃣ Favoriser la régénération des tissus grâce à l’activation des voies angiogéniques (VEGF) et ostéogéniques (HIF1-α).
👉 Des études sur rongeurs ont montré des promesses pour la guérison des os, des ligaments et des muscles, avec une récupération plus rapide et une réduction de la fibrose dans certains cas.
2️⃣ Stimuler des adaptations physiologiques avec des charges plus faibles :
L’exercice en hypoxie (endurance, résistance, sprints) augmente le stress métabolique sans alourdir la contrainte mécanique.
👉 Un intérêt évident pour les athlètes en phase de rééducation.
📉 Compte tenu des conséquences physiologiques du désentraînement (baisse de force musculaire, masse musculaire, VO₂max) l’environnement hypoxique permettrait de diminuer la contrainte mécanique tout en maintenant un niveau de sollicitation métabolique suffisant pour induire des adaptations.
📌 Où en est la recherche ?
🔬 Les résultats en laboratoire et chez l’animal sont prometteurs.
👥 Les données humaines sont encore limitées
🎯 Prochaine étape :
➡️ Mener des études cliniques ciblées, avec des protocoles adaptés.
➡️ Évaluer les effets sur la douleur, la récupération fonctionnelle et la performance.
➡️ Intégrer ces modalités de façon progressive dans les programmes de rééducation.
🧐 Ce thème est au cœur de l'étude menée par Yohan Rousse, doctorant chez Médimex, en collaboration avec l'École Doctorale 566 – Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (SSMMH), Université Paris Cité et le Laboratoire "Sport, Expertise et Performance" (SEP, EA 7370), positionné au sein du Pôle Performance de l’ .
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