Loka de l'alta rocca. lodrő richen dra ling

Loka de l'alta rocca. lodrő richen dra ling Le loka de l'Alta Rocca est un lieu de pratique de la méditation de Pleine Présence, ainsi que d'?

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23/01/2025

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Actuellement, nous sommes dans le samsara, c'est-à-dire dans le cycle des états de conscience conditionnés, les différents mondes dans lesquels nous passons, de naissance en naissance. La qualité de ces mondes, l'expérience que l'on en a, ainsi que le mode d'être de l'expérimentateur, le sujet et son monde, tous deux sont des fabrications de l'esprit modelées par le karma. Nous avons vu que l'exemple du rêve illustre bien cette situation.

Il convient de comprendre que ces mondes, dans lesquels nous passons et existons, sont aussi réels que nous le sommes et, en même temps, au niveau essentiel, aussi illusoires que notre propre existence. Le rêve est, de toute évidence, une illusion, un conditionnement de l'esprit, lorsqu'on le considère après coup, une fois réveillé. Mais tant qu'il dure, habituellement il n'apparaît pas du tout comme une illusion, il est même la seule réalité du rêveur. De même en va-t-il de nos expériences d'aujourd'hui elles nous apparaissent comme la seule réalité même si, du point de vue d'un être éveillé, elles sont tout à fait illusoires. C'est là un point qu'il est important de bien considérer, car souvent la confusion est grande quant à savoir ce qui est réel et comment ça l'est.

Sans nier la réalité de nos expériences ni celle de celui qui les expérimente, il s'agit néanmoins de réaliser que la réalité de notre ego et de notre monde égotique n'est que relative, c'est-à-dire ultimement fausse. Mais aussi longtemps que l'on n'a pas la possibilité d'envisager ce point de vue ultime, c'est-à-dire tant qu'on en n'a pas la réalisation, la réalité qui est la nôtre actuellement est la seule réelle, et elle est gouvernée par le karma.

Karma et renaissance - Lama Denis Tendroup

17/09/2024

"... dans le Dzog-Chen on dit Kun tu zangpo (en sanscrit Samantabhadra)- Kun tu signifie "toutes les circonstances différentes- et zangpo signifie -bon". Pourquoi ? Que veut dire bon ? Cela n'a rien à voir avec les notions de bon et mauvais de la vision dualiste, mais lorsqu'on est dans l'état de contemplation, l'état du Dzogchen il n'y a rien de faux, de mauvais, rien à rejeter à quoi on doit renoncer ou bien transformer. Il n'y a rien qui ne soit pas valable dans la contemplation. C'est le principe qu'on appelle "Bzangpo" bon. C'est également l'état du Dzog-Chen.

On peut apprendre par l'exemple du miroir. Lorsqu'on regarde dans un miroir on peut voir son propre reflet ainsi que celui des objets qui sont en face du miroir . A ce moment quand vous considérez que vous êtes en train de regarder dans le miroir , vous êtes une personne sujet et le miroir est objet et vous pensez donc : "Je regarde, il y a un reflet" : c'est notre condition de vision dualiste. Dans ce cas là vous avez toujours la notion de bien et de mal. Même si vous savez que le reflet dans le miroir n'est pas réel, vous pensez toujours que l'objet reflété est concret pour vous. Donc votre compréhension du fait que le reflet dans le miroir est irréel n'est qu'une compréhension intellectuelle. De toute façon, vous avez toujours l'attachement, les tensions, les problèmes, les concepts,etc... et cela est notre condition habituelle. Mais si nous avons la connaissance de notre condition réelle, ce qu'on appelle l'Atiyoga, à travers cette compréhension nous devenons nous même la nature du miroir : nous ne regardons pas dans le miroir mais nous sommes le miroir. Si nous sommes le miroir tout ce qui s'y reflète, bien ou mal, fait partie de notre qualification ; ce qu'on appelle miroir a la qualification ou la potentialité de refléter les différentes choses , sinon ce n'est pas un miroir.
Donc si nous sommes le miroir, si nous sommes dans l'état du miroir, nous avons cette qualification et nous manifestons les reflets. Toutes nos existences le corps, la voix, l'esprit, les pensées, les confusions, les passions, tout est semblable à des reflets, fait partie des reflets. Donc si nous sommes vraiment dans l'état du miroir, toutes ces choses ne nous causent aucun problème, car les reflets ne peuvent jamais conditionner la nature du miroir et un miroir n'a jamais aucun problème avec ses reflets, il ne demande pas si un reflet est bon ou mauvais, il a la qualification de les manifester et c'est tout. Donc si nous sommes vraiment dans l'état du miroir, ce qui signifie que nous avons la connaissance de cette nature, il n'y a rien de mauvais, c'est ce qu'on appelle auto-libération : nous pouvons auto-libérer toute chose dans cette nature qui est la nôtre."

Namkai Nobu Rimpoché- R***e Dharma. Mahamudra-Dzogchen la simplicité naturelle.

Bonjour les pratiques reprennent au loka de l'alta Rocca.Premier rendez-vous de début d'automne.🙏🙏🙏
16/09/2024

Bonjour les pratiques reprennent au loka de l'alta Rocca.
Premier rendez-vous de début d'automne.
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16/09/2024

Ça respire sans qu'il y ait besoin de commander.
C'est lucide sans qu'il y ait besoin de produire la lucidité.
C'est ouvert sans qu'il y ait besoin de produire l'ouverture.
La pratique de la méditation va dans le sens de l'expérience d'un état fondamental qui est naturel, qui n'a pas besoin d'être produit.

Lama Denys Rinpoché - Comprendre dans l'expérience.

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08/09/2024

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L'activité éveillée n'est pas dans des concepts ou intentions de faire du bien. Naturellement bonne, elle rayonne... comme un moteur immobile ... c'est l'acte de présence .... le pouvoir thérapeutique de la simple présence inconditionnelle, sans intention, ni sélectivité, naturellement bienfaisante ... comme le soleil.

Lama Denys Rimpoché (enseignement oral).

26/07/2024

Les mêmes idéaux d’amour sont à la racine des principales religions de ce monde. Bouddha, le Christ, Confucius, Zoroastre, ont avant tout enseigné l’amour.
L’hindouisme, l’islam, le jaïnisme, le judaïsme, la loi sikh, le taoïsme poursuivent un but identique.
Toutes les pratiques spirituelles ont pour objectif la progression bénéfique de l’humanité.

Sa Sainteté le Dalaï-Lama, Océan de sagesse.

La suite ici :
https://wp.buddhawiki.net/voie-du-bouddha/VoieDuBouddha/1

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18/07/2024

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E ma ho merveille!
L'esprit en soi semblable au ciel,
Sans point de référence aucun,
Avec la vigueur d'une conscience claire,
Demeure détendu, sans rien saisir ni fabriquer.

Quel que soit le mouvement des pensées qui vont et viennent,
Ne laisse pas s'échapper la vivacité de la vigilance immense,
Ne fabrique rien.
Laisse ton esprit au repos comme il est :
Il se libérera dans l'immensité.

L'imaginaire produit les pensées.
Cet imaginaire n'est que l'énergie de l'immensité de l'esprit.
Ce sont trois choses indivisibles, comme l'eau et les vagues.
Quand on voudrait les distinguer :
L'esprit en soi est la vaste mer;
L'imaginaire est l'énergie de la mer, sa force liquide;
Les pensées sont comme les vagues.

Repose-toi sans fabrication: les trois deviennent inséparables.
Nul besoin de créer par le mental cette non-séparation,
Elle existe originellement, demeure tel quel.

N'aie pas l'intention de ne pas penser, ne fabrique rien.
Si tu fabriques et maintiens un point de référence,
tu vois séparément ce qui est vu et ce qui voit.
Cela ne saurait être la méditation.

Sans rien fabriquer, sans rien transformer et sans point de référence,
Laisse reposer ton esprit comme il est :
tu y es!
Continue sans interruption et tu atteindras le fruit.

Pour le bien des autres, moi qui suis connu sous le nom de Lodreu, j'écris ceci à partir de mon expérience.
Que vertu s'accroisse !

Kalou Rimpoché - Chants de l'immortalité
Chants de réalisation des maîtres de la lignée Shangpa
Ngawang Zangpo, traduction française de Christiane Buchet et Tcheuky Sengué

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18/07/2024

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L'illustration de la page ci-contre reproduit une xylographie tibétaine qui présente les neuf étapes du cheminement de shamatha en les illustrant par neuf scènes.
Il y a deux personnages: l'homme, qui est le sujet méditant, l'observateur, et l'éléphant, son esprit.
Le méditant manie les deux outils dont il dispose pour développer shamatha: l'attention et le rappel.
La hachette, incisive, représente l'acuité de l'attention vigilante et la corde à crochet est le souvenir de la pratique, le rappel.
Comme de nombreuses distractions interrompent l'état d'attention vigilante, le méditant doit y revenir par des rappels constamment répétés. La vigilance est l'acuité de base de la pratique et le rappel l'élément qui en assure la continuité.

L'état de shamatha a deux principaux défauts: d'une part l'agitation créée par les fixations sur les pensées et les émotions, et d'autre part la torpeur, l'opacité mentale.
La torpeur est représentée par la noirceur de l'éléphant et l'agitation par celle du singe.

Le feu qui décroît au fil des étapes exprime le niveau énergétique de la méditation: au fur et à mesure qu'elle progresse, la pratique exige de moins en moins d'efforts.

Les six virages du chemin délimitent six paliers de la progression, dominés successivement par six forces de la pratique qui sont :
l'écoute des instructions,
leur assimilation,
leur souvenir,
la vigilance,
la persévérance
et la parfaite habitude.

En bordure du chemin sont placés différents objets: plat de nourriture, conque, petite cymbale et miroir représentant les objets sensoriels : saveurs, odeurs, sons, et formes visuelles, qui distraient du chemin de shamatha si le méditant les saisit.

Petit extrait du Flambeau de la voie de la libération - Déshung Rinpoché
Traduit par Denys Rinpoché et Dragyur Dzamling Künchab, le comité de traduction fondé par Kalu Rinpoché en 1987.
Edition Rimay.

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18/07/2024

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Si je devais raconter l'histoire de sa vie, ce serait :
Ce maître ne connaît pas la distance,
Personne n'est au-delà du champ de sa présence.

Comme les aspirations de ce maitre sont pures,
Il n'exclut personne de sa famille de l'éveil.

Comme la compassion de ce maitre est immense
Il n'est personne qu'il n'établisse dans l'éveil primordial.

Cornme les actes de ce maître sont très puissants,
Il entre dans l'existence et la transcendance avec une maitrise parfaite.

Comme ce maître n'est pas soumis au changement,
Même si, sur lui, tu as des vues fausses, il reste identique.

Tu n'es jamais séparé de ce maître, fût-ce un instant ;
Compagnon de longue date, il est cependant difficile à voir.

Comme ce maître n'est pas soumis à la mort,
Il veille constamment : quelle merveille !

Tourne-toi vers ton maître, ton propre esprit,
Regarde son visage, reconnais ta propre nature.
Prie-le sans doute ni hésitation.
Accrois ta dévotion en Ie laissant de lui même dans son état naturel.
Sois son serviteur, continuellement en lui.
Nourris-le de la clarté et de la vacuité sans attachement.
Donne-lui à boire la realisation de l'attention et de la distraction indissociables.
Couvre-le du vêtement de la connaissance des apparences et des sons comme illusions.
Déroule pour lui le tapis de la félicité inaltérée.
Offre-lui le chapeau de la présence primordiale qui ne se cherche pas.
Donne-lui sans attachement et sans intention tout ce qui se manifeste.

Dans sa demeure d'omniscience libre de la saisie d'un moi,
Il a l'existence et la transcendance pour entourage,
Sans être lié à lui ni séparé de lui.
Il réside à jamais dans les trois temps ; il énonce continuellement
Ses instructions naturelles qui apparaissent d'elles-mêmes.

Quel prodige, mon propre esprit comme maître spirituel !
Par votre grande bonté, vous continuez à me guider.
Le pratiquant formé dans les vies antérieures est porté par un fort élan karmique ;
Comme il est merveilleux que votre compassion ne m'ait pas abandonné !

Lorsque tu t'en remets au maître de cette façon,
Sa grâce apparaît ainsi :
Sans avoir fui le bourbier des existences, tu en es libéré ;
Sans être allé vers l'éveil, te voici arrivé ;
Tu comprends que l'existence et la transcendance ne sont ni bonnes ni mauvaises.
La présence ou l'absence de réalisation distingue les bouddhas des êtres ordinaires.
La réalisation sans erreur des caractéristiques de l'esprit,
Suivie de certitude, s'appelle l'eveil.
Ses qualités dépassent les limites de l'expression.

Si tu t'en remets à autre chose pour maître, voici ce qu'il arrivera :
Tu ne réaliseras pas la nature de l'esprit telle qu'elle est,
Mais tu t'attacheras par erreur à ce qu'elle n'est pas.
C'est ce qu'on appelle un être ordinaire.

Maintenant, tu peux prendre soin de toi.
N'anticipe pas les vies venir, ne ranime pas le passé.
Efforce-toi de ne pas créer une transcendance.
Revendique la base où se trouve l'esprit en soi et demeure là autant que tu pourras.
Cet esprit ne peut être identifié comme ceci ou cela.
Si tu ne l'as pas encore compris, tu y arriveras en t'exerçant,
Alors tu seras satisfait par cette compréhension.

Sur le fondement de cette satisfaction, voici ce qui se produira :
Nul besoin de chercher la vacuité naturelle, le Corps absolu.
Nul besoin d'écarter ce qui se manifeste naturellement car ce sont les Corps formels.
Nul besoin de fabriquer le mouvement naturel de l'esprit car ce sont les trois Corps.
Nul besoin de rejeter l'existence : elle est déracinée.
Nul besoin d'espérer : ton propre esprit est bouddha.
Nul besoin d'intellect qui médite : c'est la présence primordiale.

A ceux qui disent qu'il n'est pas correct d'agir ainsi,
Aux yogis qui regardent l'esprit sans distraction, je dis ceci :
Pourquoi ne pas vous libérer de l'intellect qui regarde l'esprit ?

Aux grands méditants qui ne cessent jamais de méditer, je dis ceci :
Pourquoi ne pas laisser se défaire de lui-même celui qui médite ?

A ceux qui s'appliquent toujours à l'esprit d'éveil, je dis ceci :
Pourquoi ne pas comprendre la non-méditation spontanée ?

Aux pratiquants qui surveillent leur absence d'artifice, je dis ceci :
Pourquoi ne pas arriver à une conclusion certaine sur ce qu'est votre esprit ?

Je m'en suis remis à plusieurs maîtres qualifiés,
Mais chacun m'a donné un conseil différent.
Tous ces conseils menaient la racine, l'esprit.
Alors, je me suis tourné vers ce maître, mon propre esprit :
J'ai regardé son visage, j'ai écouté sa parole et reçu ses nombreuses instructions.
J'ai prié en la présence de ce maître très bon,
Je lui ai offert des louanges et j'ai demandé sa bénédiction.
Ainsi, la réalisation de mon propre esprit en tant que maître
Naquit en moi et j'exprime maintenant ce que j'ai compris par ces mots.
Si vous y trouvez des fautes ou des erreurs,
Ne regardez pas les mots, regardez leur sens !
Telles sont les sottises d'un fou.
Je n'en demande pardon à personne;
D'ailleurs, je n'ai rien à offrir pour mon pardon !

Tel est L'ESPRIT EN TANT QUE MAÎTRE
Par Kyèrgangpa Rimpoché ITI.

Extrait des chants de l'immortalité -
Chants de realisation des maitres de la lignée Shangpa- Ngawang Zangpo
Traduction française de christiane Buchet et Tcheuki Sengué
Edition claire lumière

Illustration Tashi Mannox

11/07/2024

La nature de l'esprit est semblable à un cristal, Translucide, immaculé.
Sa nature est vacuité,
Son expression est luminosité,
Sa compassion est illimitée.
Cette nature demeure inaltérée.
Nulle souillure du samsara ne l'entache.
Depuis toujours, la nature de l'esprit est pur Éveil.

Extrait du chant IV, Le Vol du Garouda
Shabkar Tsogdrouk Rangdreul (1771-1851)

09/07/2024

Dégoûté par les lois du monde,
L'on prend des résolutions avec une foi violente,
L'attachement au pays, il est dur d'y renoncer;
La terre des ancêtres abandonnée, la colère s'apaise.
L'amour des parents et des alliés, il est dur de le réprimer;
Leur proximité abandonnée, le tourment se libère.
La satisfaction par la richesse n'est pas venue;
L'on porte du coton seulement, les passions sont renversées.
L'attraction mondaine, il est dur d'y renoncer ;
Mais l'orgueil est brisé
Quand l'on adopte une position humble.
L'arrogance de l'ego, il est dur d'y renoncer;
Comme les bêtes sauvages,
L'on vagabonde dans les montagnes.
Vous avez un but, croyants qui amassez des mérites.
Ceci est l'assurance de la persévérance.

Le Corps de Dharma est semblable à l'espace.
Bien qu'il soit diffus en tous les êtres,
Ceux-ci errent dans le cycle des existences
Par suite de leur ignorance.
On le connaît en partie, il est dur à stabiliser.
En vérité, s'il n'a pu être affermi,
S'y glissent alors les cinq poisons traditionnels.
Ainsi, sans dessein, infantile, l'on divague.
En vérité, s'il a pu être stabilisé,
Les sensations toujours apparaissent
Sans que l'on s'y attache.
L'on demeure continuellement
Dans les Trois Corps inséparables.
Ceci est l'assurance de la réalisation.

La contemplation, l'après-contemplation,
Se présentent distinctes aux débutants.
Pour un esprit ferme,
Les conceptions doubles n'existent pas.
Dans un yoga sans agitation,
Les sensations toujours apparaissent
Sans que l'on s'y attache.
L'on demeure continuellement
Dans les Trois Corps inséparables .
L'énergie d'un être, en l'absence de passion,
Est la base d'attributs délicieux.
L'homme avisé médite tout comme l'espace,
Il n'est pas attaché à une conduite particulière.
Ses possessions, sa beauté physique,
Tout ce qui se manifeste,
Il le reconnaît pareil à la brume.
Même la volonté de conduire les êtres vivants
Est l'illusion d'un caractère ordinaire.
Comme le reflet de la lune ne s'attache pas à l'eau,
L'on ne se vêtira pas avec le lien des perceptions.
Telle un lotus qui naît de la vase,
Voici l'assurance du comportement.

Comme l'espace, l'esprit partout se diffuse.
Influences, manifestations,
S'illuminent dans le divin Corps de Vérité.
Il est le Bouddha lui-même, l'omniscient,
Transparent comme la boule de cristal
Posée sur la paume d'une main.
D'abord, où que ce soit, rien n'arrive.
Dans l'intervale, nulle part, rien ne reste.
A la fin, partout, rien ne disparaît.
En demeurant contemporain
Du passé , du présent et du futur,
Les causes de naissance et de mort
Ne viennent plus à l'esprit.
Il semble l'espace en sa pureté primitive.
La masse de nuages gris et noirs
Se résorbe en elle-même.
Il ne reste plus trace des quatre éléments.
L'esprit qui tout embrasse ressemble à l'étendue céleste.
Il n'est plus séparé du déroulement de l'incréé.
Vers le cycle infernal des trois royaumes,
La voie est coupée.
Ceci est l'assurance de l'accomplissement.

Le yogi qui réalise cela
En quittant ce corps illusoire,
Dans le bardo, perfectionnera ses qualités.
Les instructions profondes seront reconnues.
L'esprit de Mère et Fils se rencontrera.
S'ils devaient ne pas se retrouver,
le corps périssable, cause originelle d'impureté,
Associé aux préceptes purs, serait purifié
Pour apparaître en corps de Félicité.
Sachant ce corps de Plaisir pareil à un mirage,
L'on ne craindra pas les erreurs de chemin.
Ceci est l'assurance d'un bardo sans errance.

Ainsi il a chanté .

Milarépa
Oeuvres completes
Les cent mille chants
Traduction du tibetain et presentationpar Marie José Lamothe.

09/07/2024

Qu'est-ce qui te jette dans l'océan profond du samsara?
Ce sont ces pensées d'attachement et de colère...
Mais réalise qu'elles n'existent pas vraiment,
Et tout est une île d'or !

Dakini Niguma, traducteur inconnu

Adresse

Sainte-Lucie De Porto-Vecchio
20144

Heures d'ouverture

Jeudi 10:00 - 11:00
Dimanche 17:30 - 19:30

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