
07/03/2025
Bonjour à tous et toutes,
Je reviens avec un sujet difficile qui me tient beaucoup à cœur.
Que ce soit la famille de sang ou de coeur, les amis, nos proches au sens large du terme, quand la maladie s’invite à leurs côtés, nous nous retrouvons souvent désarmés, désemparés, impuissants, maladroits, plein de bonne volonté, mais avec nos filtres, nos idées, sans se mettre réellement à leur place.
Par cette publication, je n’offrirai pas de solution, je propose une réflexion, un partage d’expériences.
En effet, quand on aime, on veut protéger, préserver, aider… parfois même sauver.
La maladresse peut nous faire entrer en décalage, voire en conflit avec notre proche parce que finalement, qui sait mieux que soit, ce dont nous avons besoin ?
« L’enfer est pavé de bonnes intentions »… et même si nous ne nous apitoyons pas, notre volonté d’aider peut générer un malaise, un éloignement. Alors nous pouvons infantiliser l’autre comme si nous savions mieux ce qui est bon pour lui/elle.
A mon sens, c’est une sacrée leçon de vie. Personne n’est vraiment prêt à s’y confronter. Et pourtant, l’objectif ultime est de se serrer les coudes et non de se diviser.
Ce que je remarque personnellement, c’est qu’un réflexe qui se manifeste est la recherche d’un responsable. Y en a-t-il vraiment un ? Ou bien ce qui doit être, est, et rien ne peut changer cela ?
Être humain, n’est-ce pas ce mélange d’émotions, l’ambivalence dans les situations challengeantes ?
Tout comme la vie n’est-ce pas faire confiance ? En la vie, en l’autre, et dans ce cas précis en son propre jugement de sa situation ?
J’oublie certainement de nombreuses idées mais je préfère arrêter ici.
Je vous remercie pour votre lecture, pour vos partages.
Bon week-end
Magali