22/01/2022
La danse ? Un moyen thérapeutique pour l’ergothérapeute en santé mentale ?
L’objectif de l’ergothérapeute est de faciliter le processus de changement pour permettre à la personne de développer son indépendance et son autonomie afin d’améliorer son bien-être, sa qualité de vie et le sens qu’elle donne à son existence.
L’activité est au cœur du métier d’ergothérapeute, et son but est la satisfaction et l’équilibre au sein des activités de la personne.
Pour cela l’ergothérapeute intervient sur les aspects affectifs (confiance en soi, estime de soi, tolérance à la frustration ou à l’échec, adaptation, expression des émotions), sur les aspects sociaux (habileté relationnelle, compétences psychosociales, resocialisation) et sur les aspects cognitifs (mémoire, concentration, organisation, anticipation).
Alors pourquoi la danse ?
La danse comme médiation thérapeutique appréhende la personne dans sa dimension psychologique et dans sa dimension corporelle. L’utilisation du corps permet de venir travailler différents blocages et difficultés psychologiques conscients ou inconscients.
La danse thérapeutique a pour objectifs d’accéder à plus de bien-être, de stimuler l’énergie vitale, de reprendre confiance en soi et en son corps, de prendre conscience de ses sensations et émotions, d’encourager le lien social, l’expression de soi et bien d’autres encore selon les problématiques personnelles.
Ses différents objectifs, en lien avec ceux de l’ergothérapeute en santé mentale, font de la danse un moyen thérapeutique idéal pour accompagner les personnes en souffrance psychique.
D’autre part, la danse permet de faire ressortir les sensations et ressentis vécus dans certaines activités du quotidien, ce qui permet de retravailler dessus directement lors d’une séance.
Et si l’on n’a jamais dansé ?
Pour participer, il n’est pas nécessaire d’avoir déjà fait de la danse auparavant. Les exercices proposés ne requièrent aucune technique particulière puisque seuls l’expression de soi et la prise de plaisir dans le mouvement ont de l’importance. La recherche de « réussite » et le jugement n’ont alors pas leur place.